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Nasso – La paracha la plus longue

+ La paracha de cette semaine (Nasso) se lit la plupart du temps le Shabbath suivant la fête de Shavouot.
C'est la paracha la plus longue de la Torah, avec 176 versets, qui est la guématria de : "léolam" (pour toujours - לְעוֹלָם).
Afin de mettre en application notre mariage avec la Torah que nous venons tout juste de célébrer, nous commençons par lire la paracha la plus longue, signe de notre désir de passer le plus possible de temps avec elle, et ce pour toujours (léolam).

Le terme : "oumaayan" (et la source - ומעין) a une guématria de 176, ce qui vient nous rappeler juste après Shavouot que les différents aspects de la Torah constituent la source de notre vie (pas besoin d'aller voir ailleurs, tout y est!).

De plus, il est intéressant de noter que :
- le Téhilim le plus long (le 119), se compose de 8 versets pour chacune des 22 lettres de l'alphabet (8*22 = 176!).
Le Méïri commente que le chiffre 8 correspond aux 5 sens du corps humain, plus les 3 parties de l'âme.
[le chiffre 8 renvoie également à la notion d'au-delà de la naturalité (un ajouté aux 7 jours de la semaine), car notre mission dans ce monde est d’élever la matérialité en la mettant au service de l'essentiel : la spiritualité. ]

- le nombre de pages du traité le plus long de la Torah (traité Baba Batra) est de 176 (commence à la page n°2 et finit à la page n°177).

- le midrash rabba et le Zohar sur cette parasha sont les plus longs.

A l'image de cette paracha, que la réception de notre Torah, cette année, puisse (b"h) décupler notre amour et notre connaissance de D.   Amen!

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-> Le rabbi Gamliel Rabinowitz dit que la paracha Nasso (נָשֹׂא) est généralement la paracha suivant Shavouot.
Son nom est lié à : "nessia" (נשיאה) qui signifie : élévation, en référence au fait que suite au don de la Torah, nous sommes maintenant à un niveau plus élevé.

[nous devons préserver cette élévation dans le temps, en élevant au sommet de notre vie la réalisation et l'étude de la Torah.]

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-> La paracha Nasso est la plus longue de la Torah. Elle comporte 176 versets. On peut noter aussi que le Psaume 119 des Téhilim, le Psaume le plus long, comporte également 176 versets, et que le Traité de guémara Baba Batra, le traité le plus long, s’achève à la page 176.
=> Quel sens donner à ces «coïncidences» remarquables?

On peut citer :
1°/ La paracha de Nasso est la plus longue, et il en est de même de son commentaire dans le midrach et dans le Zohar, car étant lue juste après Shavouot, le flux abondant de la Torah fraîchement reçue, est fortement perceptible. [‘Hidouché haRim]

2°/ Les 3 textes de plus grande longueur (Nasso, Téhilim 119 et Baba Batra) totalisent une taille globale de 528 (176 x 3), valeur numérique du verset : "Combien sont grandes Tes œuvres" (מַה גָּדְלוּ מַעֲשֶׂיךָ - Téhilim 92,6). [rav Its’hak Ginzbourg]

3°/ Le nombre 176 apparaît, comme longueur maximale, dans toutes les dimensions de la Torah (Nasso dans le ‘Houmach, Téhilim dans le Na'h [Néviim Kétouvim] et Baba Batra dans le Talmud), car il indique que la Parole Divine, formulée par les 22 lettres de l’alphabet, fixe la réalité selon les 8 états possibles : l’inapte et le conforme (Passoul et Cacher), l’impur et le pur (Tamé et Taor), l’interdit et le permis (Issour et Eter) et, le coupable et l’innocent (‘Hayav et Zakaï). [Ben Ich ‘Haï] [176 = 22*8]

4°/ La Torah comporte 187 chapitres, au même titre que l’enceinte du Temple mesurait, d’Est en Ouest (sens de la Sainteté), 187 coudées. Le nombre 187 n’est donc par fortuit, il correspond à la valeur numérique du mot "Makom" (Lieu - מקום) [186], plus 1 qui désigne D., allusion ainsi à la Résidence Divine. [Maassé Rokéa’h – Massékhet Midot]

Par ailleurs, le Monde a 6000 ans, disent nos Sages (guémara Avoda Zara 9a) : 2000 ans de Tohou (sans connaissance du Créateur), 2000 ans de Torah (Connaissance de D.) et 2000 ans réservée à l’ère messianique.
La guémara enseigne que les 2000 ans de Torah débutèrent quand Avraham quitta son pays pour la Terre de Canaan et qu’il commença à répandre la connaissance de D. Ce point de départ de l’histoire est relaté dans le chapitre 12 de la Torah (paracha de Lé'h Lé'ha) ce qui signifie, que les onze premiers chapitres font référence à la période de Tohou tandis que les 176 chapitres suivants, font référence aux 4000 ans de Présence Divine révélée.
Curieusement, le constat est similaire pour le Beth Hamikdache. L’enceinte du Temple depuis la Azarat Israël (zone accessible à Israël) jusqu’au Saint des Saints (point culminant de la Sainteté) mesurait 176 coudées tandis que l’espace séparant le Saint des Saints au mur occidental (hors zone de Sainteté) en mesurait 11.
Ainsi, le nombre 176 est le symbole de la Révélation du Divin dans le Monde et dans l’Histoire.
[feuillet de la communauté Sarcelles - 5780]

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