+ Les initiales des 10 plaies [par le Abir Yaakov (Yaakov Abeh’ssera)] :
Rabbi Yéhouda dans la Haggada de Péssa’h : « les 10 plaies peuvent se résumer dans l’abréviation : דצ’ך עד’ש באח’ב (détsa’h adach béa’hav). »
Le Abir Yaakov donne différentes explications dont :
– la valeur numérique de ces lettres = 501 (+1 du mot) = 502 = le total des années de vie des patriarches (Avraham= 175 ans + Its’hak=180 ans + Yaakov= 147 ans) ;
C’est grâce au mérite des 3 patriarches que le peuple d’Israël fut délivré.
Le Zohar rapporte que les Égyptiens avaient « noué des nœuds » (pratique de sorcellerie courante à l’époque de l’Égypte antique) pour empêcher la libération des Hébreux.
Chaque patriarche en dénoua un, d’où l’allusion de Rabbi Yéhouda,et le fait que l’abréviation comporte 3 parties.
– la valeur de ces lettres = 501 = amal’hout (המלכות) = la Royauté = la présence divine (ché’hina) de laquelle émanèrent les 10 plaies.
Le mot amal’hout peut se décomposer : לה מכות = « pour elle, des coups » = c’est la présence divine qui s’est vengée des « écorces » d’impureté et de l’Égypte.
[501 = la guématria du « acher » (que), comme dans le verset (Chémot 3;20) : « tous les prodiges que (acher) en son sein ». Cela insiste bien sur la provenance divine des plaies
– les initiales des 3 groupes forment le mot : עבד = esclave ;
Les dernières lettres forment le mot : כשב = agneau
Ainsi, le peuple d’Israël, « esclave », se libère de l’idolâtrie (l’Égypte) pour se blottir à l’ombre du D. unique, grâce à l’agneau.
Source (b »h) : le livre « Pitou’hé ‘Hotam » du Abir Yaakov (Rabbi Yaakov Abéhssera)