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L’avis du ‘Hafets ‘Hayim sur les juifs ne pratiquant pas Shabbath …

+ L'avis du 'Hafets 'Hayim (1838-1933) sur les juifs ne pratiquant pas Shabbath ...

"Comment peut-on rejeter un juif?
Comment peut-on affirmer de celui qui n'observe pas le Shabbath qu'il n'est pas un vrai juif?
Regardez ceux de Moscou! [il fait allusion à l'expulsion des 30 000 juifs de Moscou en 1891]
Pendant des dizaines d'années, ils ont foulé aux pieds les prescriptions sur le respect du Shabbath, acharnés comme ils l'étaient à amonceler des fortunes, et persuadés que le travail effectué le samedi contribuerait à les rendre plus riches encore.
Et pourtant, ces mêmes juifs ont courageusement sanctifié le nom divin lorsqu'on a voulu remettre en cause leur appartenance à notre peuple!
[refusant le baptême, ils ont préféré renoncer à toute la richesse qu'ils avaient acquis pendant des dizaines d'années et alors subir les privations de l'exil, afin de rester juif!].

Quand le Talmud ('Houlin 5a) affirme que celui qui profane le Shabbath ressemble à un idolâtre, il ne désigne certainement pas les gens comme ceux-là, qui refusent de renier leur foi quand on les met à l'épreuve.
Non, la valeur d'une âme juive est incommensurable!
Les enfants d'Israël sont tous saints!
C'est le fait de vivre parmi les non-juifs qui les incite à de telles infractions!"

+ Un proche du 'Hafets 'Hayim lui demanda un jour si une yéchiva pouvait accepter des dons de juifs qui profanent le Shabbath.
"Oui, répondit-il, dès lors qu'ils n'agissent pas ainsi pour se rebeller contre D."

+ En revanche, quand le 'Hafets 'Hayim parlait de l'importance de l'observance du Shabbath, il était très sévère et d'une grande intransigeance.
Il disait souvent : "si le Rambam (lois sur le Shabbath 30;15) a jugé que celui qui profane publiquement le Shabbath ressemble à un idolâtre "à tous égards", cela signifie certainement aussi qu'un tel juif ne sera pas ramené à la vie lors de la résurrection des morts."

Source (b"h) : compilation de dvar Torah du Rav Yissa’har Dov Rubin (dans son livre : "Talélei Orot")

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-> "Pendant 6 jours tu feras ton travail, et le 7e jour ... est un Shabbat pour Hachem" (35,2)

Le ‘Hafets ‘Haïm a expliqué un jour au nom des Sages dans la guémara (Shabbat 10b) que Hachem a dit à Moché : "J’ai un beau cadeau dans mon Trésor, qui s’appelle Shabbat, et Je veux le donner à Israël, va le lui annoncer!"
Et maintenant, réfléchissons : Si la fiancée renvoie au fiancé les cadeaux qu’il lui a donnés, cela prouve certainement qu’elle ne veut plus de lui, et que l’union proposée est rompue.
Le ‘Hafets ‘Haïm dit que c’est la même chose en ce qui concerne l’observance du Chabat. Si les bnei Israël n’observent pas le Shabbat comme ils en ont reçu l’ordre du Créateur du monde, ils semblent rendre à Celui qui a donné la Torah le cadeau le plus précieux qu’il ait donné à Son peuple, et par là c’est comme s’ils proclamaient qu’ils ne veulent pas du lien sacré qui existe depuis toutes les générations entre Israël et Hachem.

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-> "Entre Moi et les enfants d’Israël, c’est un signe éternel (ot hi léolam)" (Ki Tissa 31,17)

Selon le ‘Hafets ‘Haïm, le Shabbath est le signe caractéristique du Juif.
De même qu’une plaque fixée à une porte indique le nom de l’occupant, le Shabbath indique l’adresse du Juif.

Ainsi, un magasin fermé le Shabbath porte l’enseigne d’un commerce juif ; s’il est ouvert le Shabbath, l’enseigne indique le contraire.
Source (b'h) : Rav Alexander Zoucha Friedman (dans son ''mayana chel Torah'')

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-> Rabbi 'Haïm Kanievsky (Taama Dékra) écrit que : "Celui profane [volontairement] en public le Shabbath est considéré par la loi juive comme un non-juif, et c'est comme s'il proclamait publiquement que Hachem n'a pas créé le monde.
A l'inverse, lorsque nous nous rassemblons ensemble en communauté pour étudier les lois de Shabbath, c'est comme si l'on proclamait publiquement que Hachem a créé le monde."

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