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"100 socles pour les 100 talents, un talent par socle (adém)" (Pékoudé 38,27)

De même que le sanctuaire reposait sur 100 socles, chaque juif doit réciter 100 bénédictions par jour.
Comme les socles étaient les fondements du Michkan, les bénédictions sont les fondements de la sainteté de chaque juif.

Le mot édén (un socle - אדן) vient du mot : adnout (autorité, le Seigneur - אדנות).
Par les bénédictions que le juif prononce chaque jour, il témoigne devant le monde entier que Hachem est le Seigneur (adon) de toute la Création, ainsi qu’il est écrit : "La terre et tout ce qu’elle contient appartient à Hachem".
Les 100 bénédictions que le juif fait sortir de sa bouche tous les jours deviennent donc 100 socles pour le sanctuaire intérieur de chacun d’entre eux.
['Hidouché haRim]

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-> A l’origine, ces 100 bénédictions ont été instituées pour protéger les Bné Israël, comme le rapporte le Tour (chapitre 46) au nom de Rav Nétrounaï, le Roch Yéchiva de la ville de Méta Ma’hsia :
"Le Roi David institua 100 bénédictions, comme il est écrit (Chmouël II 23,1) : "oukam al" (הֻקַם עָל), le mot על étant de valeur numérique cent, car chaque jour cent personnes mouraient en Israël sans que l’on en sache la raison. Jusqu’à ce qu’il (David Hamélekh) en recherche la cause, qu’il comprenne par son esprit prophétique, et qu’il institue les cent bénédictions pour tout Israël".

-> Le Zohar (Lé'h Le'ha) enseigne à ce sujet :
"Lorsqu’une âme doit descendre dans ce monde, Hachem lui fait prêter serment qu’elle accomplira les mitsvot de la Torah et qu’elle suivra Sa volonté. Et Il lui transmet cent clés de bénédiction, et ces cent clés sont les cent bénédictions comme la valeur numérique de Lé'h Lé'ha ( לך לך )".

-> Au début de la paracha Ekev, le Zohar revient sur ce thème en disant :
"Celui qui prononce une bénédiction en l’honneur d'Hachem est lui-même béni et reçoit pour lui une part de chacune des bénédictions qu’il a prononcées et devient un récipient apte à les recevoir.
Lorsqu’il descend, il repose sur la tête de celui qui a béni et c’est ce qui est écrit : "En tout endroit où Je rappellerai mon Nom, Je viendrai vers toi et Je te bénirai" (Yitro 20,20).
Et après que la bénédiction repose sur sa tête, elle se répand sur toutes les créatures"
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Le rav Elimélé'h Biderman commente :
Le Zohar nous apprend donc que, grâce au fait qu’un homme bénit Hachem, l’abondance se déverse du Ciel sur le monde entier et sur lui-même en particulier, et il mérite que les portes de la bénédiction et de la réussite s’ouvrent devant lui.
Dès lors, quel est l’insensé qui jetterait négligemment une bénédiction de sa bouche en perdant ainsi cette précieuse source d’abondance?
[Tandis que la plupart des gens ont l’habitude de rechercher la bénédiction de grands tsadikim pour réussir dans leurs affaires ou pour mériter d’avoir des enfants, il y a ici une occasion formidable de jouir de la bénédiction de la Source même de toutes les bénédictions, et les gens la négligent complétement. ]

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-> Le Yessod vé Chorech haAvoda écrit à ce sujet :
"Mes amis et mes frères si chers à mon cœur, faites attention devant qui vous vous trouvez lorsque vous sortez les mots de votre bouche. Adoptez le principe suivant : à chaque bénédiction que vous prononcerez, lorsque vous direz "Barou'h Ata" (Béni Sois-tu), représentez-vous être réellement en train de parler devant le Créateur et vous tenir en face de Lui. Car c’est véritablement le sens de ces mots. Et c’est un grand devoir pour chacun, à chaque prière et à chaque louange, que les paroles qu’il prononce en l’honneur d’Hachem ne le soient pas à la manière d’une obligation machinale (à D. ne plaise) mais au contraire représentent des mots exprimés face au Créateur qui emplit toute la Terre de Sa gloire".

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