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"Ne vous lésez pas l'un l'autre." (Béhar 25,17)

--> "La Torah nous interdit de léser notre prochain, mais un homme pieux fera davantage : il lui est interdit aussi de se léser lui-même.
Il ne doit pas se croire arrivé à un niveau supérieur à celui où il est réellement."

[Rabbi Bounim de Pchis'ha]

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-> "Ne vous lésez point l’un l’autre"

Les dernières lettres des mots : "Ne vous lésez point" (Vélo Tonou Ich Et - וְלֹא תוֹנוּ אִישׁ אֶת) forment le terme "Ichto" (אשתו) qui signifie "son épouse".
Ceci vient faire allusion à ce qu’ont dit nos Sages dans la guémara (Baba Metsia 59b) : "On doit toujours faire attention à ne pas causer de peine à son épouse, car ses larmes risquent rapidement d’engendrer des conséquences fâcheuses".

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-> "Ne vous lésez point l’un l’autre" (Béhar 25,17)

Rachi, citant le Torat Cohanim, commente : "Ici, on interdit le préjudice par des paroles : qu’il ne blesse pas son prochain".

Par ailleurs, nos Sages (guémara Baba Métsia 59a) nous mettent en garde en affirmant que toutes les portes [de la prière] sont fermées, à l’exclusion de celles du préjudice, et Rachi d’y expliquer : "Celui qui crie parce qu’il a été lésé, la porte ne se ferme pas devant lui".

=> Pourquoi en est-il ainsi et qu’est-ce que cela implique ?

Rabbénou Bé'hayé explique que du fait que la personne lésée éprouve beaucoup de peine et de désespoir, cette détresse le pousse à se soumettre au Créateur, et sa prière, qui jaillit d’un cœur chagriné, est prononcée avec ferveur et exaucée.

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