Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Quiconque fait entrer une créature sous les ailes de la présence divine, on lui tient compte comme s'il l'avait créée, façonnée, et amenée au monde."
[Tossefta Horayot 2,7]

On trouve à propos d'Avraham :
"Les âmes qu'ils avaient faites à 'Haran."  (Lé'h Lé'ha 12,5)
Rachi de commenter ce verset : "Avraham convertissait les hommes, et Saraï les femmes, de sorte que le texte leur en tient compte comme s'ils les avaient 'faits'. "

<----------------------->

[Après avoir reçu l'appel de D. de quitter son lieu de naissance] "Avram prit Saraï son épouse, Loth fils de son frère, et tous les biens et les âmes qu'ils avaient acquises à 'Haran. Ils partirent pour se rendre dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent dans ce pays." (Lé'h lé'ha 12,5)

-> Le rabbi de Skulen (rabbi Eliézer Zouché Portugal de Skulen) commente :
"Et les âmes qu'ils avaient acquises" = la traduction littérale est "l'âme qu'ils avaient faite".
Rachi explique que cela désigne les gens qu'ils avaient convertis à la cause de D., Avraham convertissaient les hommes, Sarah convertissant les femmes.

Cela étant, le texte hébreu devrait être lu : "les âmes (néfachot) qu'ils avaient faites", plutôt que "l'âme" (néfech), au singulier.
En utilisant le mot "néfech", la Torah veut mettre en évidence qu'Avraham et Sarah, instillaient dans leurs convertis un esprit d'unité et de fraternité, les modelant comme "une seule âme", tous servant un seul D.

A l'inverse, lorsque nous lisons la migration d'Essav et de sa famille, il est écrit : "Essav prit ses femmes, ses fils, ses filles et toutes les âmes de sa maison ... et il émigra vers une autre terre" (Vayichla'h 36,8).
Ici, le mot hébreu pour "toutes les âmes de sa maison" est : "nafchot béto", au pluriel.
Le midrach remarque que la Torah utilise le pluriel (nafchot), parce que les gens de la maison d'Essav servaient plusieurs dieux, il n'y avait pas d'unité entre eux.

[les juifs sont une seule unité, et c'est seulement la vision matérielle qui nous laisse croire qu'ils sont divisés.
"Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18)
Rachi commente : Rabbi Akiva a enseigné : C’est là un principe fondamental dans la Torah.
=> Toute la religion juive est d'arriver par la spiritualité à modeler "une seule âme" servant un seul D.]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *