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Pourquoi ne récite-ton pas de bénédiction pour la mitsva de raconter la sortie d’Egypte?

+ Pourquoi ne récite-ton pas de bénédiction pour la mitsva de raconter la sortie d'Egypte?

-> "Les miracles qui ont eu lieu lors de la sortie d'Egypte seront pâles en comparaison des grands miracles de la délivrance finale"
[guémara Béra'hot 14b]

Nos Sages enseignent que nous attendons la guéoula à chaque instant, et qu'ainsi nous allons assister à d'énormes miracles très bientôt, rendant ceux d'Egypte "dépassés".
C'est pourquoi nous nous retenons de faire une bénédiction.

=> Plus nous prenons conscience de l'énormité des miracles d'Egypte, en racontant dans les moindres détails, plus nous pouvons être confiant en l'avenir, sachant que tout cela n'est rien devant ce qui va arriver.
Il n'y a pas de place au désespoir, car avec papa Hachem, pour Ses enfants, ça va être grandiose ...

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-> Le 'Hatam Sofer d'expliquer :
"Le soir de Pessa'h, nous nous devons de revivre personnellement la sortie d'Egypte, comme si nous-même y avions été esclave, et que nous y avions été délivrés.

Lorsque nous commençons à raconter l'histoire de la Haggada, nous sommes transportés au temps où nos ancêtres servaient les idoles.
Comment pouvons-nous alors faire la bénédiction : "Qui nous a ordonné de raconter l'histoire", si Hachem ne nous a pas encore donné la Torah?
A ce moment, nous n'avons même pas encore été délivrés d'Egypte!

Il nous faut, auparavant, revivre tous les miracles que Hachem a fait pour nous, comment Il nous a libéré de l'esclavage et nous a sorti du 49e niveau d'impureté.

Ce n'est qu'ensuite, une fois que nous avons vécu tous ces événements, que nous récitons la bénédiction : "Bénis sois-Tu, Hachem, Qui nous a délivré ..." "

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+ Mais aussi :

-> Dans le Kiddouch (1er siman du Séder), nous avons déjà dit : "un souvenir de la sortie d'Egypte".
Selon le Rif, cela nous dispense de dire une autre bénédiction pour la mitsva de raconter notre sortie.

-> Il existe des mitsvot qui sont logiques, et qu'on aurait pu déduire par soi-même, comme : honorer ses parents, donner à la charité, rendre visite à un malade, ...
Nous ne disons pas de bénédiction pour les mitsvot de ce type.

Le Sfat Emet explique que l'on a naturellement tellement envie d'exprimer notre gratitude à D. pour tous les miracles incroyables qu'Il a fait pour nous sortir d'Egypte, que cette mitsva n'a pas besoin de bénédiction.

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