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Au revoir à l’Egypte!

+ Yétsiat mitsrayim :

Sachant que ce sont les juifs qui ont quitté l'Egypte, on aurait dû dire : "yétsiat miMitsrayim", et non : "yétsiat mitsrayim", qui implique que c'est l'Egypte qui a quitté les juifs.

Le Divré Yoël enseigne que durant le Séder nous devons revivre la sortie d'Egypte, au point qu'à la fin nous ne devons avoir plus aucun lien avec l'état d'esprit égyptien (comme l’idolâtrie, la dépravation, le matérialisme).

=> Au-delà d'une sortie physique de l'Egypte, il faut également en prendre ses distances spirituellement parlant.

[Pendant toute l'année, nous vivons parmi les nations.
Sachons utiliser cette nuit de Pessa'h, qui est un moment très propice, afin de quitter la façon non-juive de voir la vie, que nous absorbons plus ou moins consciemment.
Cela nous permettra alors de redevenir pleinement juif!
(la sortie d'Egypte est la naissance de la nation juive).]

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-> Le Tanya enseigne que même le juif le plus bas et avec le plus de fautes, est prêt à offrir sa vie pour Hachem plutôt que de se convertir.

Le Tséma'h Tsadik précise que cela est valable uniquement si un juif ne fait pas certaines fautes, comme manger du 'hamets pendant Pessa'h.
Pourquoi cela?

Chaque Yom Tov a un apport unique : à Shavouot nous recevons la Torah (on devient la nation de la Torah), à Souccot nous sommes entourés par la présence divine (moment d'intimité après Elloul, Roch Hachana et Kippour), et c'est à Pessa'h qu'est fixée la ligne de différenciation entre les juifs et les non-juifs.

Pessa'h est le moment de l'année où l'on retire l'influence égyptienne de nos cœurs et où l'on réveille l'instinct juif de émouna qui est en nous.
=> Faire Pessa'h, c'est revenir à nos sources, c'est renaître pleinement en tant que juif pour toute l'année à venir.

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