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‘Hanoucca et Torah Orale

+ 'Hanoucca & la Torah Orale :

-> 'Hanoucca est le seul Yom Tov qui n'est pas mentionné dans le Tana'h.
En effet, même s'il y a des prophéties ou des allusions à 'Hanoucca (comme par exemple Rachi - 'Hagaï 2,6), il n'y a aucun livre du Tana'h qui rapporte l'histoire de 'Hanoucca.

La guémara (Yoma 29a) enseigne qu'on a accordé le droit d'écrire la méguilat Esther (ניתנה לכתוב), par opposition avec l'histoire de 'Hanoucca.

Le Sfat Emet (fin de 5644) enseigne que non seulement 'Hanoucca ne se trouve nulle part dans le Tana'h, mais les lois de 'Hanoucca ne sont pas discutées dans les michnayot (même si le mot 'Hanoucca y est mentionné).

=> Ainsi, 'Hanoucca est encore plus d'ordre Oral que peuvent l'être les autres lois juives.

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+ La Ménora et la Torah Orale :

-> Le Netsiv (Haémek Davar) enseigne que dans le Temple :
- le aron qui contenait les 2 Table de la loi = il représente la Torah Ecrite ;
- la ménora = elle représente la Torah Orale.
Le Nétsiv rapporte (début de la paracha Béaaloté'ha) que Moché entrait dans le Sanctuaire (heichal) pendant la nuit, lorsque les lumières de la ménora étaient allumées afin de réviser la Torah Orale.

-> L'huile d'olive symbolise la sagesse de la Torah (Hokhmat haTorah).
D'ailleurs, en discutant l'interprétation des rêves, la guémara (Béra'hot 57a) identique que si l'on voit de l'huile d'olive (chemen zayit) dans un rêve, on peut s'attendre à percevoir la lumière de la Torah.

-> La ménora se trouvait à l'extérieure du rideau séparant le Saint des Saints (kodech haKodachim) du reste du Michkan.
Elle devait apporter au monde entier la lumière de la Torah.

La Torah Ecrite est en apparence un "simple" livre fermé, mais bien qu'on puisse le lire, il nous est impossible de le comprendre correctement.
En effet, la lumière de la Torah Ecrite ne peut briller que par le biais de la ménora, symbole de la Torah Orale, qui vient l'expliquer, lui donnant alors tout son éclat.

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-> Le Ohr Guédaliyahou émet l'idée que : le 1er Temple correspond à Torah Ecrite, tandis que le 2e Temple correspond à la Torah Orale.

Le Sfat Emet écrit que la majorité de la Torah Orale s'est développée au moment du 2e Temple, et en particulier pendant la période suivant le miracle de 'Hanoucca.

De même, Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik - ot 2) enseigne que la diffusion de la Torah Orale a eu lieu pendant les jours des 'Hachmonaïm.

D'ailleurs, le aron, symbole de la Torah Ecrite, était manquant dans le 2e Temple.
C'est pourquoi le Ohr Guédaliyahou explique que pendant le 2e Temple, la ménora jouait un rôle plus important, devenant le symbole principal du Temple.

Cette idée est basée sur les paroles du Nétsiv (Haémek Davar - Chémtot 27,20) qui affirme que : la force de la Torah Orale s'est renforcée pendant le 2e Temple, puisque le pouvoir de la ménora est devenu beaucoup plus puissant suite au miracle de 'Hanoucca ("משום הכי נתחזק כח המנורה על ידי נס חנוכה").

=> L'idée du Nétsiv est incroyable : puisque la ménora a servi de symbole pour le miracle de 'Hanoucca, alors cela a entraîné qu'elle est devenue dominante au sein du Temple, permettant davantage de diffusion de la Torah Orale, illuminant le monde d'explications sur la Torah Ecrite.

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-> La guémara (Sanhédrin 24a) compare les érudits en Torah d'Israël et de Bavél, à des oliviers et à de l'huile d'olive.

Selon Ohr Guédaliyahou, c'est eux qui vont permettre d'alimenter l'illumination de la ménora, symbole de la diffusion de la Torah Orale dans le monde.

Le rav Schachter fait remarquer que pendant la majorité de la période du 2e Temple (à l'exception des premières années), nous n'avons plus de prophètes, comme ce fût le cas durant le 1er Temple.

La guémara (Baba Batra 12a) enseigne : "Un Sage est plus grand qu'un prophète" (חכם עדיף מנביא).

Nos Sages ont acquis leur connaissance par une étude intensive de la Torah Orale, et c'est eux qui guident le peuple depuis que la prophétie (névoua) a disparu durant l'époque du 2e Temple.

=> Ainsi, cette disparition des prophètes, qui passent le relais aux érudits en Torah (Orale], témoigne du développement de la Torah Orale, dans la période qui va suivre 'Hanoucca.

[si une chose est techniquement possible selon la loi juive, mais que nos géants en Torah reconnus de tous, s'y opposent, alors nous devons nous en abstenir! ]

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+ Les bougies de 'Hanoucca :

-> Rachi au début de la paracha Béaaloté'ha, écrit : Aharon, lorsqu’il a assisté à l’inauguration du michkan par les chefs des tribus (nési'im), il s’est affligé de ne pas avoir été avec eux [pour offrir des korbanot], ni lui ni sa tribu.
Hachem lui a alors déclaré : "Par ta vie! Ta part est plus grande que la leur! Car c’est toi qui allumeras et entretiendras les lumières [de la ménora]".

-> Le midrach Tan'houma explique que Hachem a dit à Moché de dire à Aharon : "Ne t'inquietes pas. Ta part est plus grande. Ces korbanot cesseront avec la Destruction [du Temple], mais la ménora continuera [d'être allumée] pour toujours".

=> Comment comprendre cela? A priori nous n'avons pas de Temple, et à plus forte raison nous n'y allumons pas de ménora (que nous n'avons plus en notre possession)!

-> Le Ramban (au début de Béaaloté'ha) explique : "La mitsva [des bougies de 'Hanouca] est également applicable après la destruction du Temple".
Il explique que non seulement l'allumage des bougies de la ménora est plus "grand" que le fait d'apporter des sacrifices (korbanot) au Temple, mais également l'allumage des bougies de 'Hanoucca est la prolongation de l'allumage de la ménora du Temple.

-> "La mitsva d'allumer les bougies de 'Hanoucca (חנוכה) est une continuation de l'allumage [passé] de la ménora, et il s'agit également d'une éducation (חינוך) pour l'allumage futur de la ménora [dans le 3e Temple suite à la venue du machia'h]."
[Sfat Emet 5638]

-> "L’allumage de la ‘Hanoukia remplace en quelque sorte celui de la Ménora.
Ainsi, au moment où le juif allume les bougies, une lumière similaire à celle qui accompagnait l’allumage de la Ménora apparaît."

[Rav Karlenstein]

-> Même une personne extrêmement simple devient comme le Cohen Gadol lorsqu'elle allume les bougies de 'Hanouca, et sa maison devient comme un Temple (beit haMikdach).
[Yichma'h Israël - Béaaloté'ha - 4]

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De même que la ménora était le symbole de la Torah Orale, de même les bougies de 'Hanoucca sont pour nous un symbole de la Torah Orale.

Puisque l'allumage des bougies de 'Hanoucca est une continuation de celui de la ménora, les règles afférentes sont également identiques.
Par exemple :
1°/ La guémara (Shabbath 21b) rapporte une discussion pour savoir s'il est permis de tirer un profit des bougies de 'Hanoucca (comme le fait d'utiliser leur lumière), et conclut que cela est interdit.
Le Ran (guémara Shabbath 9a) explique : "Puisqu'ils ont établi la mitsva d'allumer les bougies de 'Hanoucca en se basant sur les miracles de la ménora, ils ont fixé que les lois des bougies soient les mêmes que celles relatives à la ménora, dont on ne doit pas en tirer profit."

2°/ Le Rama (Siman 673) dit qu'il est préférable d'utiliser de l'huile d'olive pour allumer les bougies de 'Hanoucca.
Le Maharal explique que par cela nous voulons agir en parallèle avec l'allumage de la ménora dans le Temple où l'on utilisait de l'huile d'olive.

3°/ La guémara (Shabbath 22b) discute de savoir si l'élément principal de la mitsva réside dans le fait d'allumer (hadlaka) ou bien dans le fait de placer les bougies (hana'ha) de 'Hanouca.
Rachi explique que l'opinion : "l'allumage fait la mitsva" (hadlaka ossé mitsva) consiste en un parallèle avec le Temple, où l'élément principal était l'allumage.

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-> Le Divré 'Haïm enseigne :
D'une certaine façon la 'hanoukia (ménora de 'Hanouca) est même plus importante que la ménora du Temple.
La loi juive est que si les lumières de la ménora s'éteignent, le Cohen doit les allumer de nouveau.
Cependant, si les bougies de 'Hanouca s'éteignent, on n'est pas obligé de les rallumer.

-> Dans le "Al haNissim" nous disons : "Ils ont allumé les bougies dans Ta sainte cour" (véid'likou nérot bé'hatsrot kodché'ha).
Dans Temple la ménora était placée dans le 'Heikhal, et non pas dans la cour ('hatser).
Comment comprendre une telle différence?

Le Sar Shalom de Belz explique que ces mots font référence aux bougies de 'Hanouca que chaque juif va allumer dans la cour de sa maison.
Lorsque nous allumons les bougies de 'Hanouca, alors notre maison devient : "Ta sainte cour". Notre maison est sainte comme si nous nous trouvons dans le Temple.

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=> Qu'est-ce qui est si unique à 'Hanouca pour que nous soyons considérés comme servant Hachem dans le Temple?

-> Le rabbi de Kozhiglov (Erets Tsvi - Moadim) donne l'explication suivante, en se basant sur le midrach (Yalkout Chimoni - Mala'him 148) :
Le 25 Kislev le Michkan a été achevé, et il est resté en l'état jusqu'au 1er Nissan ...
Les juifs chuchotaient entre eux ... : "Pourquoi le Michkan n'est-il pas inauguré immédiatement? Peut-être que nous avons mal fait quelque chose?"
Mais tel était le plan d'Hachem, car Hachem voulait que la joie du Michkan corresponde avec le mois durant lequel Its'hak est né (le mois de Nissan) ...
Cependant le mois de Kislev n'a pas été oublié ... Hachem a promis de compenser ce mois [on a certes terminé le Michkan, mais on a attendu pour l'inaugurer].
La compensation a eu lieu à l'époque des 'Hachmonaïm, lorsqu'ils ont fait une inauguration du Temple ('hanoukat habayit) [en Kislev].

Le rabbi de Kozhiglov explique que lorsqu'arriva le 25 Kislev et que le Michkan fut achevé, les juifs aspiraient de tout leur cœur à pouvoir y amener les korbanot (sacrifices). Mais on leur a dit qu'ils devaient attendre encore quelques mois jusqu'au 1er Nissan, avant de pouvoir apporter des korbanot.
Cela n'a fait que beaucoup augmenter leur désir (on a très envie de quelque chose que l'on ne peut pas faire immédiatement).
Tout cet intense désir n'a pas été perdu. En effet, chaque année, le 25 Kislev et durant tout 'Hanouca, nous ressentons de nouveau dans notre cœur ce désir d'antan.
Or puisque nous avons un tel désir puissant, alors au Ciel on compte notre allumage de la 'hanoukia comme si nous allumions la ménora dans le Temple.

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+ 'Hanoucca & le Ohr haGanouz :

-> "D. vit que la lumière était bonne, et Il sépara entre la lumière et les ténèbres" (Béréchit 1,4)

Rachi commente : Il vit que les réchaïm ne mériteraient pas de profiter de la lumière, de sorte qu’Il la mit en réserve à l’usage des tsadikim pour les temps à venir.

-> Le Rokéa'h (Hilkhot 'Hanouca 225) dit que cette lumière spéciale (ohr haganouz) a été dans le monde durant 36 heures avant qu'elle ne soit mise de côté pour les tsadikim.

Certains expliquent que le soleil et la lune ont été créés le 4e jour, entraînant que cette lumière a fonctionné pendant 12 heures par jour, les 3 premiers jours de la Création (le 4e, D. l'ayant mise en réserve).

D'autres sont d'avis que cela fait référence aux 36 heures : 12 heures de la veille de Shabbath, et les 24 heures du Shabbath.

Ces 36 heures durant lesquelles a pu briller cette lumière spéciale, correspondent aux 36 bougies qui sont allumées pendant 'Hanoucca, et qui sont ainsi un reflet de la lumière originelle issue de la Création.

-> Dans le midrach Tan'houma (Noa'h 3), nos Sages enseignent que tout celui qui peine dans la Torah Orale mérite de recevoir cette lumière spéciale (ohr haganouz).

On a pu voir que : La ménora symbolise la Torah Orale, et que les bougies de 'Hanoucca sont l’extension actuelle de la ménora ==> Il en découle que les bougies de 'Hanoucca représente la Torah Orale.

=> On voit l'application de ce midrach : en allumant les bougies de 'Hanoucca correspondant à la Torah Orale, on mérite de bénéficier de la ohr haganouz, lumière qui a existé pendant 36 heures, en parallèle aux 36 bougies de 'Hanoucca.

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-> Le Bné Yissa'har continue ce raisonnement en disant : les 36 bougies de 'Hanoucca correspondent également aux 36 traités du Talmud Bavli, qui est notre source principale de Torah Orale.

[Précision : le traité Shékalim n'y est pas compté puisqu'il est considéré comme une partie du Talmud Yérouchalmi ; et le traité Edouyot n'est pas comptabilisé car ce n'est "que" des michnayot.]

=> Ainsi, les bougies de 'Hanoucca renvoient : à la Torah Orale --> à la ohr haganouz qui est la récompense pour ceux étudiant la Torah Orale --> au Talmud Bavli qui est la source de la Torah Orale.

'Hanoucca tombe le 25 Kislev (כסלו).
Le Bné Yissakhar commente : כס est la racine de : mé'houssé (couvert/dissimulé - מכוסה), et le restant du mot : לו équivaut à 36.
=> Kislev (כסלו) nous enseigne que bien que la ohr haganouz nous est dissimulée à nos yeux, elle peut se retrouver dans les bougies de 'Hanoucca, et également dans l'étude du Talmud Bavli.

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-> Un traité entier de guémara est consacré à Pourim, tandis que seulement quelques pages dans le traité Shabbath discutent de 'Hanouca.
Cela montre que la lumière de 'Hanouca est une lumière dissimulée.

-> Le Bné Yissa'har enseigne :
La fête s'appelle : 'Hanoucca (חנוכה) car c'est une "éducation" ('hinoukh - חנוך), une préparation à la guéoula, moment où la lumière dissimulée va se révéler.
Pendant toute notre difficile exil, depuis que la prophétie s'est arrêtée au sein de notre peuple, Hachem brille sur nous par une lumière cachée ... par le biais des lumières de 'Hanouca.
Avec le "Or haganouz" nous pouvons voir d'un côté à l'autre du monde.
La lumière de 'Hanouca est une petite partie de l'intensité de cette énorme lumière, et c'est ainsi que nous pouvons trouver le Or haganouz dans la Torah.

Le rav Elimélé'h Biderman explique que grâce au Or haganouz qui brille dans les bougies de 'Hanouca, nous avons ensuite la possibilité de trouver le Or haganouz (cette lumière originelle dissimulée) qui se trouve dans la Torah lorsque nous l'étudions.
["Il la mit en réserve à l’usage des tsadikim pour les temps à venir" = elle se retrouve dans l'étude de la Torah au cours des générations, à la condition de l'avoir vue au préalable dans les bougies de 'Hanouca.]

-> Le Bné Yissa'har conclut :
Dans les dernières générations, celles les plus proches de la guéoula, nos Sages en Torah parlent beaucoup de la mitsva des bougies de 'Hanouca, et ils révèlent davantage que ce qui a pu être révélé par les richonim.

Le rav Elimélé'h Biderman explique : car nous approchons de l'époque du machia'h où le Or haganouz va puissamment briller. C'est pourquoi, comme nous sommes plus proches de cette période, alors la lumière de la 'Hanouca, qui représente un petit pourcentage de cette énorme lumière, augmente également.

=> Non seulement les miracles de 'Hanoucca se reproduisent chaque année, mais en plus chaque année nous nous rapprochons de la venue du machia'h, et ainsi chaque année les lumières de 'Hanouca brûlent plus puissamment (le Ohr hagouz étant moins dissimulé).
Quelle chance nous avons!

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-> La guémara (Shabbath 22a) écrit que le meilleur emplacement pour allumer la 'hanoukia est en face de la mézouza.

Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik) explique que la mézouza représente la Torah Ecrite, puisqu'elle contient des passages du 'houmach, et les bougies de 'hanoucca représente la Torah Orale.

=> La Torah Orale vient illuminer la Torah Ecrite, de même que la 'hanoukia illumine la mézouza.

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+ 'Hanoucca et les Sages en Torah :

-> Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik) fait remarquer que les miracles de 'Hanoucca ont été réalisés principalement par les Cohanim (ex: c'est eux qui ont mené la guerre!).
Pourquoi cela?

Les Cohanim étaient les enseignants du peuple juif, comme il est écrit : "Ils enseigneront Tes statuts à Yaakov" (Vézot haBéra'ha 33,10 - יוֹרוּ מִשְׁפָּטֶיךָ לְיַעֲקֹ).
[selon le Or ha'Haïm, par leur fidélité à D. et n'ayant jamais favorisé personne, même leurs proches parents, ils ont mérités (les membres de la tribu de Lévi) d'être les guides et les juges de tout le peuple, et pas seulement de leur propre tribu. ]

-> Le Tour (fin du siman 417) enseigne que les 12 mois de l'année correspondent aux 12 tribus.
Le Kédouchat Lévi (Inyané 'Hanoucca) écrit que Kislev est le 3e mois de l'année (en commençant par Tichri), et correspond ainsi à la tribu de Lévi.

=> C'est pourquoi, c'est en Kislev, que Hachem a réalisé un miracle par le biais des Cohanim, qui font partie de la tribu de Lévi.

-> Le rav Shlomo Zalman Auerbach développe une idée similaire.
Il fait remarquer que les juifs ordinaires n'ont pas pu observer ce qui s'est passé dans le Temple, puisque seuls les Cohanim ont pu le voir (étant les seuls à avoir "librement" accès à l'intérieur du Temple).

=> Tout le miracle de 'Hanoucca repose donc sur notre confiance en nos dirigeants rabbiniques, dont les Cohanim en étaient alors les représentants.

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-> La guémara (Pessa'him 16a) rapporte des opinions affirmant que les liquides trouvés dans l'enceinte du Temple ne reçoivent pas d'impureté selon la Torah Ecrite (midéoraïta).
C'est ainsi qu'apparemment, tout le miracle des fioles d'huile est inutile, car l'huile n'était pas considérée comme impure selon la Torah Ecrite. Les Cohanim auraient très bien pu l'utiliser pour allumer la ménora.

=> Tout le miracle de 'Hanoucca n'a été nécessaire qu'en raison de l'avis de la Torah Orale (selon l'avis de nos Sages en Torah - déRabbanan), statuant que de telles fioles abandonnées peuvent recevoir l'impureté.

Rabbi Shlomo Zalman Auerbach fait remarquer que cela vient témoigner du fait que 'Hanoucca est le yom tov de la Torah Orale.

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  1. Pingback: Regarder les bougies de ‘Hanouca – Aux délices de la Torah

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