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Lumières sur ‘Hanoucca en se basant sur le mot : yavan

+ Mieux comprendre 'Hanoucca en se basant sur le mot : yavan (la Grèce - יון) :

-> On peut remarquer que chacune des lettres de ce mot (יון) devient plus grande.
Cela commence par le Youd (י), qui symbolise la sainteté des yédoudim (juifs - yuden), puis en descendant un peu plus vers le bas, celui-ci se transforme en la lettre vav (ו), qui en chutant encore davantage, devient un noun final (ן) qui elle est la lettre de l'alphabet descendant au plus bas.

=> Les grecques voulaient prendre la sainteté, la spiritualité du peuple juif, et la faire chuter au plus bas.

Cela renvoie à la stratégie du yétser ara qui ne va jamais nous pousser directement à faire une grande faute, mais il va procéder de façon progressive : partant du youd (י - de yéhoudi - juif), puis le faisant chuter peu à peu jusqu'à ce qu'il devienne un vav (ו), puis continuant dans cette stratégie, il va le transformer en un noun final (ן).
[passage du י au ן ]

Les grecs vont agir de la même façon avec les juifs, en leur demandant : on ne vous demande pas d'arrêter totalement d'être des juifs, mais uniquement de vivre un peu plus comme les non-juifs qui vous entourent.
Où en est le problème, ce n'est pas si grave!

Petit à petit, le youd devient un vav, puis petit à petit il devient un noun final.
[le juif avec le temps s'assimile alors dans la masse!]

Les hauts (la tête) de ces lettres sont tous à la même hauteur (יון), témoignant du fait que dans notre tête on pense toujours que l'on se comporte bien, puisqu'on arrive à tout se justifier positivement (se créant notre propre Hachem, adaptant les mitsvot à nos envies).
Dans notre esprit, on s'auto-persuade d'être parfait, mais la réalité est qu'on chute toujours plus bas ...

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-> En hébreu, Jérusalem se dit aussi : tsion (ציון), et la Grèce se dit : yavan (יון).

Le rav Yossef Sitruk disait que la différence entre ces 2 mots réside dans la lettre tsadik (צ), car ce qui différencie les 2 peuples, c’est le caractère tsadik (être un homme juste par rapport à la Torah).

[en apparence, les êtres humains se ressemblent tous, mais en tant que juifs nous devons avoir à la tête de chacune de nos actions la lettre tsadik : est-ce ce que Hachem attend de moi?

Cela complète l'idée précédente : un juif doit vivre selon la vraie volonté de Hachem (en se pliant à la Torah et à nos Sages), et non pas selon celle qu'il se créé pour justifier ses envies, en faisant des interprétations allant dans son sens.
Un juif à l'image de l'huile : il est pur et ne peut pas se mélanger à d'autre liquide (nations)!]

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-> Le rav Zev Leff fait remarquer que le mot : yavan (Grèce - יון) est composé des 3 seules lettres de l'alphabet hébraïque qui sont constituées uniquement de traits droits.

Cette caractéristique d'être tout plat, témoigne du fait que la Grèce n'a pas d'intériorité (pnimiyout), son approche étant : "ce que tu vois, c'est ce que tu as" (c'est superficiel, sans profondeur).
Les grecs idolâtraient leur corps et la nature, sans jamais voir la "main de Hachem" cachée dans la naturalité de ce monde.
[c'est : enlevons Hachem de notre pensée, pour mieux ériger l'homme en tant que dieu, maîtrisant le monde selon sa volonté! ]

-> Le Sfat Emet (fin 5761) fait remarquer que la guématria du mot Yavan (Grèce - יון) est de : 66, qui est la même que : galgal (un cycle, une orbite - גלגל), faisant allusion au cycle des étoiles dans le ciel, aux constellations.

En effet, les grecs s'enorgueillaient de leur compréhension de la science, du comment la terre et les étoiles bougent dans le ciel.
Ils croyaient uniquement en ce qu'ils voyaient, en opposition avec les juifs qui croient dans le fait que Hachem gouverne le monde en permanence et dans les moindres détails.

Le Sfat Emet note que : éloké'ha (ton D. - אלקיך) a également une guématria de 66, ce qui nous rappelle que Hachem est Celui qui est derrière le mouvement des étoiles et de la terre dans le Ciel (גלגל - guématria 66).

=> C'est cela toute la guerre de 'Hanoucca : est-ce que nous lions le galgal (le fonctionnement routinier du monde) à yavan (tout n'est que normalité!)? ou bien à Eloké'ha (tout n'est que d'énormes miracles totalement dissimulés dans leur récurrence, dans l'habitude)?

Le message de 'Hanoucca est que pour éviter d'être : yavan (Grèce - יון - valeur : 86), nous devons aller au-delà de la vision des grecs qui s'arrêtent uniquement à ce qu'ils voient : au galgal (le fonctionnement cyclique du monde - גלגל - guématria 66).
Nous devons aller plus en profondeur, en nous focaliser sur ce qu'y est derrière : Hachem, Ton D. (אלקיך - valeur : 66).

[à l'image du roi David : "Je mettrai D. en permanence devant moi" - Téhilim 16,8 - Chiviti Hachem lénegdi tamid]

-> Le Sfat Emet va plus loin, en rapportant que la guématria 66, est celle de la phrase : "aya, avé yéyé" (Il est, Il était, Il sera - היה הוה יהיה), qui est une description de Hachem.

=> 'Hanoucca est un moment privilégié pour réfléchir à l'éternité de D. : Il a été avant toute Création, Il est, et Il sera après toute Création (Lui seul est éternel car au-dessus du temps!).

[ Le mot : "haTéva" (la nature – הטבע), et le nom de D. : "Elokim" (אלהים), ont la même guématria : 86, car malgré les apparences, D. est aux manettes de Sa création en permanence.

Par ailleurs, en hébreu, le monde se dit : "olam", et est en relation avec "néélam" (caché), car Hachem s’est caché pour laisser place au libre arbitre.

=> 'Hanoucca est ce bref moment de l'année où l'on allume la lumière de l'obscurité de ce monde afin de mieux prendre conscience de cette réalité : Hachem n'est pas absent, bien au contraire! ]

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-> Le mot : "nissayon" (un épreuve - נסיון) est composé de : ness (un miracle - נס) et de yavan (יון).

Lorsque nous vivons un miracle anormal dans notre vie (un נס), nous sommes face à une épreuve (un נסיון) :
- la tendance de yavan : profite de ta vie sans trop te poser de question.
Ainsi, lorsque tu vis un miracle inhabituel : pourquoi chercher à comprendre ce qui se cache derrière? Profites-en et continue ta vie comme si de rien n'était!

- la vision juive : un miracle anormal, inhabituel, est une occasion d'éveiller en nous une appréciation, une reconnaissance pour tous les miracles cachés (car habituels) de ce monde, dont nous bénéficions en permanence (je respire, je vois, je marche, le soleil brille, ...).

=> Pour surmonter l'épreuve (נסיון), nous devons repousser le yavan (יון), et garder le ness (נס), l'émerveillement et la gratitude devant tout ce que Hachem fait pour nous.

'Hanoucca est une bonne occasion pour faire briller notre vie, par la prise de conscience d'à quel point papa Hachem nous chouchoute, nous accordant à tout moment une pluie de miracles!

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-> Pour continuer sur cette idée, il y a b'h le divré Torah intitulé : 'Hanoucca : Notions de miracles révélés (niglé) et de miracles dissimulés (nichtar) : https://todahm.com/2018/12/09/hanoucca-miracles-reveles-et-miracles-dissimules

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