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La émouna après la venue du machia’h

+ La émouna après la venue du machia'h :

-> "La émouna étant une mitsva de la Torah, elle perdurera [toujours] en tant que telle.
Et si, même à l'époque du machia'h, il nous faudra encore "croire", c'est la preuve que nous ne comprendrons pas tout et que nous serons encore tenus d'entretenir une émouna dépassant la raison.

Si l'on y réfléchit bien, on s'apercevra qu'il ne peut en être autrement. En effet, la émouna signifie croire en une chose que notre intellect ne peut percevoir, puisque nul ne peut "comprendre" une chose qui dépasse son entendement.
Il est donc impossible que l'on parvienne un jour à saisir ces notions qui échappent à nos capacités intellectuelles.

De ce fait, le Beit haLévi (fin de la paracha Bo) écrit que celui qui n'accepte de croire qu'en ce qui est prouvé et démontré n'accomplit absolument pas la mitsva de émoua."

[rabbi Its'hak Zéev Soloveitchik (le rav de Brisk) - rapporté par le rav Raphaël Shapira - (Chaaré Torah)]

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-> Tout ce que notre entendement perçoit intellectuellement relève du domaine du savoir, et non de la émouna.
Le devoir de "croire" commence quant à lui à l'endroit où l'intelligence humaine atteint ses limites
[rav 'Haïm Soloveitchik]

-> Son fils, le rav de Birsk, explique :
L'intellect humain ne peut saisir que les notions limitées dans l'espace et le temps. Tout ce qui échappe à ces 2 concepts n'est pas perceptible par notre intellect.
Or, l'essence Divine se place bien au-dessus! Elle n'est limitée ni dans l'espace ni dans le temps.

L'entendement humain n'ayant pas accès à ces dimensions, débute alors le devoir d'émouna.

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