+ Le 7e jour de Pessa'h :
-> "Le moment le plus idéal pour obtenir une émouna chéléma (complète/parfaite) est la nuit du 7e jour de Pessa'h."
[Noam Elimélé'h]
Le rabbi Mendel de Riminov commente : Car il est dit sur ce jour : "vayaminou b'Hachem ouvMoché" (ils eurent foi en Hachem et en Moché)".
A la mer Rouge : "ils eurent foi en Hachem" = cela semble indiquer qu'avant l'ouverture de la mer Rouge (qui a eu lieu le 7e jour de Pessa'h), leur émouna n'était pas parfaite.
-> Le Beit Aharon (p.93) écrit :
"Les 6 jours de Pessa'h sont une préparation pour le 7e jour, qui est le jour essentiel de Pessa'h.
C'est le jour le plus parfait, celui où les juifs ont chanté la Chira".
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-> "Le 7e jour de Pessa'h est le Roch Hachana pour la messirout néfech"
[Tséma'h Tsédek]
Le midrach rapporte que Nachson ben Aminadav a sauté en premier dans la mer Rouge, l'eau lui arriva jusqu'à ses narines. Il a alors crié : "Sauves-moi [Hachem] car l'eau va étouffer mon âme", et c'est alors que la mer s'est séparée.
Selon nos Sages (comme rabbi Michel Zlotchev), la leçon de ce yom tov est de servir D. avec messirout néfech. En effet, par le fait d'aller au-delà de notre nature pour Hachem (comme Nachson qui est entré dans la mer agitée en se sacrifiant jusqu'aux narines), mesure pour mesure, Hachem va agir au-delà des règles de la nature et Il va accomplir des miracles pour nous.
-> Le Réchit 'Hokhma (Chaar Ahava 8,6) écrit que la leçon du 7e jour de Pessa'h est d'avoir de la messirout néfech pour Hachem, et alors des miracles se produisent pour nous.
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-> Hachem dit à Moché : "Pourquoi m'implores-tu (ma tits'ak élaï)? Ordonne aux enfants d'Israël de se mettre en marche" (Béchala'h 14,14)
Le Ohr ha'Haïm haKadoch dit que les juifs n'étaient pas méritants pour que Hachem fasse un miracle pour eux, l'Attribut Divin de rigueur l'empêchant.
La solution est que les juifs se renforcent dans leur émouna d'un coeur entier.
Ils doivent rentrer dans la mer avant qu'elle ne s'ouvre, et par le mérite de ce bita'hon alors Hachem a alors la possibilité de réaliser des miracles pour eux ...
C'est cela [ce bita'hon] qui a généré le miracle et qui a fait que la mer s'ouvre."
-> Le Sfat Emet dit que les juifs devaient être sauvés, mais la question était de savoir s'ils le seraient par leur propre mérite, ou bien par la bonté d'Hachem.
Hachem voulait que les juifs méritent d'eux-même leur libération.
En effet, par le mérite de leur mésirout néfech, ils étaient alors dignes des [énormes] miracles à la mer rouge.
[cela nous fait prendre conscience du pouvoir phénoménal d'avoir de la émouna, du bita'hon, en Hachem.
En effet, la prochaine fois que nous sommes sur une plage, imaginons-nous que la mer s'ouvre en deux, que le sol soit sec, qu'il y est des fruits, ...
Notre émouna permet de faire des miracles similaires, et même si on ne s'en rend pas bien compte au quotidien, telle est la réalité du monde : avoir du bita'hon, c'est générer d'énormes miracles dans notre vie!]
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-> Le 'Hozé de Lublin dit : les miracles de la mer Rouge sont commémorés 2 fois par an : une fois le 7e jour de Pessa'h, jour où le miracle a eu lieu, et une autre fois lorsque nous lisons la paracha Béchala'h à Shababth Shira.
Le 'Hozé de Lublin écrit que chaque année à ces 2 occasions, Hachem envoie de la bonté et une immense compassion sur les juifs.
-> Le Atérét Tsvi enseigne : "Lorsque la mer se sépare, cela débloque des libérations pour toutes les générations, individuellement et collectivement.
Même si les portes de la subsistance (parnassa) ou les portes des chidou'him sont fermées, à ce moment si spécial et si propice de l'ouverture de la mer Rouge, on doit prier ... et Hachem sauvera les juifs lorsqu'ils crierons [en prières] vers Lui."
-> Le Beit Aharon dit : "la Chirat haYam (az yachir Moché ...) a tout en elle ... Toutes les libérations et tous les concepts se trouvent dans cette chira.
Si une personne la dit de tout son cœur, avec mesirout néfech, selon son niveau, tout peut être corrigé pour son corps et pour son âme."