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Les bénéfices causés à l’homme par l’étude de la Torah

+ Les bénéfices causés à l'homme par l'étude de la Torah :

-> Le Gaon de Vilna (Chénot Eliyahou sur Péa 1,1) écrit : "Il faut apprécier considérablement l'étude de la Torah, parce que chaque mot est une mitsva. Ainsi, celui qui étudie une page de guémara a accompli plusieurs centaines de mitsvot".

-> Le 'Hafets 'Haïm ajoute que chaque mot d'étude de Torah créé un ange qui présentera des arguments en sa faveur.

-> Le Talmud de Jérusalem (Péa 4a) rapporte au sujet de rabbi Bérakhia et de rabbi 'Hiya de Kfat Dé'houmin : l'un disait : "Le monde entier ne vaut pas une parole de Torah".
Cela signifie que si on propose à un homme, soit toutes les richesses du monde et les fonctions importantes, soit l'étude d'une parole de Torah, celui lui vaut la peine de choisir l'étude de la Torah, parce que la récompense qu'il recevra dans le monde futur est plus importante que tous les plaisirs de ce monde.
Un homme d'un niveau plus élevé se rendra compte, à une échelle supérieure, que l'accomplissement de la volonté divine et l'attachement à Hachem réalisés par une parole de Torah valent bien plus que tous les plaisirs de ce monde.
Cette citation du Talmud de Jérusalem fait référence à une parole de Torah, il est évident que cela s'applique de façon bien plus intense lors d'une session d'étude, car on apprend à chaque fois de nombreux enseignements.

-> Le rav Yaakov Adès enseigne : ces éléments doivent nous inciter à étudier : en effet, lorsqu'un homme réfléchit à son avenir, il décidera plus facilement de s'adonner à l'étude de la Torah s'il en connaît les bénéfices.
D'autre part, un homme qui ne peut pas se consacrer entièrement à l'étude, mais qui a un moment de libre, sera incité à étudier s'il est conscient qu'en peu de temps, il accomplit une multitude de mitsvot de grande importance.

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam - chap.9) écrit : "L'étude est une mitsva positive de la Torah, comme il est dit : 'Vous les apprendrez et vous les garderez pour les accomplir'.
L'homme a été essentiellement créé pour étudier la Torah, selon l'affirmation de la guémara (Sanhédrin 99) : L'homme a été créé pour œuvrer, il s'agit de l'étude de la Torah, comme il est dit : 'Ce livre de la Torah ne se retirera pas de ta bouche'."

-> Le rav Yaakov Adès enseigne :
Tout juif désire combler son Créateur de satisfaction. Ainsi, plus on sera conscient que l'étude de la Torah est le but essentiel de la création, plus on sera incité à étudier.

Celui qui désire s'attacher à Hachem et qui est conscient que l'étude de la Torah est le but essentiel de la création, comprendra que c'est l'étude qui permet l'attachement à Hachem le plus intense et qui engendre la plus grande récompense.

Il est évident que lorsqu'on affirme que l'étude est le but essentiel de la création, il s'agit d'étudier et de mettre en pratique ce qu'on a étudié.
En effet, on rapporte au nom du 'Hazon Ich que le but essentiel de l'homme dans ce monde est de vivre en toute sainteté, et que le moyen d'y parvenir est d'étudier.
De plus, l'homme doit être conscient que même s'il traverse une période de faiblesse spirituelle, il ne doit pas négliger l'étude de la Torah : au contraire, il doit étudier de toutes ses forces et cela l'aidera à s'attacher à nouveau à Hachem.

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-> Le Zohar (dans son introduction rapportée par le Néfech ha'Haïm - 4e partie chap.15) écrit : "C'est une mitsva de fournir des efforts quotidiens dans l'étude de la Torah. Lorsque l'homme étudie, son âme se perfectionne au point de devenir une autre âme plus pure, et il devient comparable à un ange sacré".

Le rav Yaakov Adès explique :
Tout celui qui comprend cette notion devrait déborder d'enthousiasme pour étudier la Torah de toutes ses forces, puisque tout juif désire s'élever, se rapprocher d'Hachem, devenir plus spirituel, transformer son essence en une essence plus pure, et que s'il connaissait la voie pour y parvenir, il serait prêt à s'y investir de toutes ses forces.
La voie est toute tracée devant nous, puisque l'étude de la Torah purifie l'âme et lui permet de s'élever de plus en plus et de s'attacher à Hachem.

Cependant, certaines personnes ont du mal à renforcer leur enthousiasme pour étudier parce que la transformation opérée par l'étude n'est pas apparente.

L'homme doit donc s'habituer à comprendre que la valeur spirituelle n'est pas ce qui apparaît à l'œil nu.
En effet, le 'Hazon Ich (Emouna ouBita'hon) écrit qu'il arrive qu'un homme ait pratiquement atteint le niveau des anges, sans qu'on puisse discerner de différence entre lui et son entourage.
Le véritable niveau ne peut être jaugé que dans l'intériorité.
Tous les commentateurs affirment que les prophètes se trouvaient à un niveau indescriptible ; néanmoins, on trouve dans le livre Méla'him que la Chounamit a remarqué que le prophète Elicha était un homme saint parce qu'une mouche ne s'était jamais approchée de sa table, ce qui prouve qu'en dehors de ce signe révélateur, le niveau spirituel exceptionnel du prophète était totalement dissimulé.

Cela ne signifie pas qu'il faut cacher ses actes afin de dissimuler absolument son niveau élevé. Bien que la discrétion soit une attitude positive, le livre 'Hovot haLévavot précise qu'une telle conduite peut être néfaste : par exemple, si un homme prie moins longtemps qu'il ne le désire afin de ne pas se faire remarquer, il peut en venir à baisser de niveau.
Lorsque nous affirmons que le niveau spirituel n'est pas toujours apparent, c'est pour qu'on ne se dise pas : "Il ne sert à rien de continuer à progresser, puisque je ne remarque aucune différence".
Il est possible de s'élever bien au-delà de son niveau antérieur, sans que cela se remarque extérieurement.

Cependant, il arrive souvent que l'homme ait du mal à se consacrer à l'étude de la Torah, parce que non seulement personne ne remarque sa progression, mais qu'en plus, il ne ressent en lui-même aucune transformation majeure.

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-> Le 'Hafet 'Haïm écrit : une peau d'animal à l'état brut n'a aucune sainteté. Par contre, si on la tanne dans l'intention d'y écrire un Séfer Torah et qu'on y inscrit les paroles des la Torah, elle acquiert une sainteté extraordinaire.
Il est donc évident que celui qui étudie la Torah fait acquérir à son cerveau et à toute sa personne un niveau de sainteté extraordinaire.
En effet, pour un Séfer Torah, les paroles de Torah sont uniquement inscrites sur le parchemin, tandis que la Torah pénètre à l'intérieur du cerveau humain.
Ainsi, la différence entre un homme avant qu'il n'étudie et après son étude est comparable à celle qui existe entre un morceau de peau et un Séfer Torah.

Il est vrai que tout juif est doté d'un certain niveau de sainteté par le simple fait d'être juif, même sans qu'il étudie la Torah. Néanmoins, la différence entre son niveau de sainteté avant qu'il n'étudie et après son étude est aussi grande que celle qui existe entre un morceau de peau et un Séfer Torah.

De plus, même un homme qui a déjà étudié la Torah peut atteindre un niveau supérieur de sainteté considérablement supérieur s'il poursuit ses efforts.

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-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - 4e partie chap.18) écrit :
"Celui qui se soumet au joug de la sainte Torah de façon désintéressée s'élève au-dessus de toute contingence matérielle, et Hachem lui accorde une Providence divine surnaturelle.
Puisqu'il s'attache à la Torah et à Hachem, qu'il se sanctifie par la sainteté suprême de la Torah qui est plus élevée que tous les mondes et qui fait vivre et exister toutes les forces naturelles, cet homme fait tout exister et se trouve au-delà de tout, c'est pourquoi Hachem agit avec lui de façon surnaturelle".

-> Le rav Yaakov Adès explique :
Cela signifie que celui qui étudie la Torah de façon désintéressée jouit d'une aide divine surnaturelle.
Cela n'est pas toujours visible parce qu'Hachem accomplit parfois des miracles qui ont l'air naturel.
[Il semble de ces paroles du Néfech ha'Haïm que cette aide divine surnaturelle ne concerne pas seulement le succès dans l'étude, mais également d'autres domaines]

Le fait que cette aide divine surnaturelle soit accordée uniquement à ceux qui étudient la Torah de façon désintéressée ne doit pas décourager l'homme : lorsqu'on parle d'étude désintéressée, il ne s'agit pas d'un attachement suprême et d'un niveau particulièrement élevé difficile à atteindre ; il s'agit simplement d'étudier afin de comprendre la Torah et pas par intérêt personnel, comme la poursuite d'honneurs.

Cependant, il est évident que lorsque l'homme étudie dans l'intention de combler son Créateur de satisfaction et que son étude provient d'un sentiment d'attachement à Hachem, il se trouvera à un niveau bien plus élevé et même son étude se situera à un niveau supérieur.
En effet, bien que le Néfech ha'Haïm ait écrit que s'attacher à la Torah revient à s'attacher à Hachem puisque la Torah représente la parole divine, il en existe de nombreux niveaux.
Le Néfech ha'Haïm y fait lui -même allusion lorsqu'il explique en détail les diverses catégories d'attachement à Hachem : il affirme que celui qui craint Hachem doit essayer d'atteindre le niveau le plus élevé lorsqu'il prie, ou au moins à certains moments de la prière, et ajoute qu'il faut également s'y efforcer lorsqu'on étudie la Torah.
Néanmoins, en ce qui concerne le mérite de l'étude désintéressée, comme une aide divine surnaturelle, le Néfech ha'Haïm précise explicitement qu'il n'est pas nécessaire d'atteindre un niveau particulièrement élevé pour la mériter et qu'il suffit d'étudier dans l'unique intention de comprendre la Torah, sans intérêt personnel.

Si, en plus du niveau de désintéressement le plus simple, quelqu'un étudie avec des intentions pures, par exemple : l'intention de combler son Créateur de satisfaction, d'augmenter le nombre de mérites d'Israël, de contribuer à la délivrance du peuple d'Israël, d'apprendre afin de pouvoir transmettre ou de savoir comment accomplir les mitsvot, il est évident que le niveau de son étude en sera rehaussé.

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