Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Faire la Soucca tous les Shabbath?

+ Faire la Soucca tous les Shabbath?

-> Le rav 'Haïm Palagi (dans son Néfech ha'Haïm) rapporte la question soulevé par le rav Binyamin haLévi : pourquoi ne mangeons-nous pas dans une Soucca tous les vendredi soir?
Dans notre prière du vendredi soir, nous proclamons que Hachem : "répand Sa Soucca de paix sur nous" (haporéch Souccat shalom alénou). Et en ce sens, le rav Binyamin haLévi dit qu'il semblerait approprié d'observer la mitsva de Soucca chaque vendredi soir durant toute l'année.

-> Le rav Yaakov Hillel explique que cette affirmation n'est absolument pas farfelue, au contraire, chaque vendredi soir nous vivons quelque chose qui ressemble à la protection que nous a fournie les Nuées de Gloire dans le désert, et dont nous nous souvenons à Souccot par la mitsva de la Soucca.
Le Zohar enseigne que lorsque Shabbath commence, Hachem vient se placer au-dessus de la nation juive comme une mère qui se place au-dessus de son nid afin de protéger ses oisillons.
Hachem vient réellement se répandre autour de nous comme la Souccat shalom (la Soucca de paix) pour nous protéger autant qu'Il a pu mettre les Nuées de Gloire autour de nos ancêtres pour les protéger dans le désert, et dont nous nous souvenons à chaque Souccot.

-> Le rav 'Haïm de Tchernovitz (Sidouro Shel Shabbath) écrit que la paix et la sécurité que nous accorde avec amour Hachem le vendredi soir, ressemble à la sérénité que les juifs ont bénéficiée lorsqu'ils ont séjourné dans le désert sous la protection miraculeuse des Nuées de Gloire.
[Selon le Zohar (Emor 103b) : Lorsqu’une personne s’assoit la "tsila dim'Eménouta" (l'ombre de la émouna = la Soucca), la Présence Divine, déploie Ses ailes sur elle par le haut"]
Chaque semaine, à Shabbath, nous résidons à "l'ombre de la émouna" (tsila dimEménouta), comme dans la Soucca.

Le rav de Tchernovitz ajoute un autre enseignement du Zohar. Lorsqu'une femme allume les bougies de Shabbath le vendredi soir, elle chasse toutes les forces négatives qui sont générées par le stress et l'anxiété des jours de la semaine.
Le mal réside dans le chagrin et l'angoisse, tandis que la sainteté prend place lorsqu'il y a de la joie et de la positivité.
Et c'est pourquoi, au début de Shabbath, lorsque les femmes allument les bougies, cela va répandre la joie et la sérénité, et les forces négatives sont empêchées de rentrer dans nos maisons.
Ainsi, comme dans le désert, nous sommes protégés par une enveloppe spirituelle spéciale qui empêche toute force négative, nuisible, de nous atteindre.

<--->

-> De son côté, le rav David Sutton dit qu'à Shabbath on fait monter 7 personnes à la Torah, en parallèle avec les 7 Ouchpizin, les "invités" qui nous rendent visite dans notre Soucca.
Cette notion d'Ouchpizin est pertinente car Shabbath est un Souccot hebdomadaire, où nous recevons une importante protection, joie et sérénité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.