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"Et toi, parle aux enfants d’Israël en ces termes : Toutefois, observez mes Shabbatot car c’est un symbole de moi à vous dans toutes vos générations, pour qu’on sache que c’est Moi, Hachem qui vous sanctifie" (Ki Tissa 31,13)

-> Le Ben Ich 'Haï explique :
Dans ce verset quand Hachem nous dit : "observez mes Shabbatot" (ét Shabbétotaï timorou - אֶת שַׁבְּתֹתַי תִּשְׁמֹרוּ), en hébreu il y a un mot qui n’était pas nécessaire. En effet, il aurait été suffisant d'écrire : "Shabbétotaï timorou", le mot אֶת (ét) étant superflu, il vient ajouter quelque chose, mais qui doit être du même niveau que le Shabbath.
=> Quel est cet autre Shabbat dont Hashem veut parler?

La réponse est dans la suite du verset : "car c’est un symbole de moi à vous", le verset parle ici d’une sorte de Shabbath qui est autant à Hachem qu’à nous. Or le Shabbat est inaccessible à l’homme, dans le sens que d’aucune manière l’homme ne peut avoir une influence sur l’essence même de ce jour, il ne peut que profiter de sa lumière s’il le respecte.
A l’opposé, le Yom Tov est lui dépendant de l’homme, c’est le Beth Din qui décide quant doit tomber la fête, en fixant le premier jour de chaque mois du calendrier.
En fait, il existe une facette du Shabbat où l’homme a effectivement une influence, c’est sur la Tosséfet (le rajout), le temps que l’on rajoute au Shabbat à son entrée ou à sa sortie, en le faisant rentrer plus tôt et sortir plus tard. Ces instant rajoutés, prennent toute la sainteté du Shabbat, on peut y faire kiddouch, continuer à manger séouda chlichi, comme si on était exactement dans le temps imposé.
=> Sauf que là, c’est l’homme qui a décrété que ce serait Shabbath et par là, il est devenu l’associé d’Hachem dans ce Shabbath Divin, où normalement l’homme n’aurait pas du avoir d’influence.

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