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Grâce à sa émouna, un homme repousse tous les maux

+ Grâce à sa émouna, un homme repousse tous les maux :

-> Le Zohar (3,199b) rapporte que les deux premières lettres des noms de Balak (בלק) et de Bilaam (בלעם) forment le mot : בִּלבֻּל (bilboul = la confusion).

-> Le Nétivot Shalom explique qu’il s’agit de la même tactique que celle de Haman à propos duquel la Méguilat Esther (9,24) témoigne qu’il désirait "les bouleverser (les juifs) et les anéantir", à savoir qu’il projetait de provoquer en eux la confusion afin de pouvoir les exterminer.
Il savait, en effet, qu’il ne pourrait les vaincre s’il ne parvenait pas auparavant à les désorienter. Ce fut le même stratagème qu’employèrent Balak et Bilaam qui tentèrent d’ébranler la foi intègre qui animait les Bné Israël et qui émanait de leur sérénité d’esprit.

Cette explication permet également de comprendre ce que rapporte un autre passage du Zohar (3,194a et 282b) : les 2 dernières lettres des noms בלעם (Bilaam) et בלק (Balak) juxtaposées forment le nom עמלק (Amalek), car à cause du בִּלבֻּל (bilboul), de la confusion, le juif en viendra à être habité par le doute symbolisé par Amalek (la valeur numérique du nom Amalek (240) est aussi celle du mot ספק (safék = le doute).
Sa émouna en sera également (que D. préserve) refroidie, comme il y est fait allusion dans le verset à propos d’Amalek : "Lorsqu’il t’a surpris".
L’expression employée est "acher har'ha" (il t’a surpris - אשר קרך) qui évoque à la fois le terme "kar"
(froid - אשר קרך) et celui de "mikré" (le hasard - מקרה), ce qui laisse entendre que tout est le fruit du hasard.

Néanmoins, lorsque l’homme se renforce dans sa foi, sans faire aucun calcul, et qu’il garde constamment à l’esprit que Hachem est le Seul qui dirige ses pas à chaque instant, cette confusion et toutes les mauvaises pensées, fruits de son imagination, s’évanouiront.
En rallumant le feu de sa émouna, le juif verra se dissiper tout ce qui assombrit son existence et il retrouvera sa sérénité.
Le rav de Kobrin écrit dans l’une de ses lettres : "Toute la richesse du monde ne vaut pas un seul instant où le juif réside dans la paix et la sérénité d’esprit".

=> C’est pourquoi le yétser ara s’acharne tellement à déstabiliser l’homme et à lui ôter son assurance, car il sait que là réside le début de sa chute.
Il est possible que ce soit la raison pour laquelle nos Sages ont comparé le yétser ara à une mouche (guémara Béra'hot 61a). En effet, comme lui, elle ne possède pas la force de causer directement du tort. Elle ne peut que tourmenter sa victime par des allées et venues incessantes et lui faire perdre sa sérénité afin qu’elle abandonne finalement la source vive de la émouna pour aller s’abreuver à des sources impures.

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