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Recevoir la Torah – Quelques enseignements

+ Recevoir la Torah - Quelques enseignements :

=> Pourquoi est-ce que la Torah n'a-t-elle pas été donnée en Israël, la terre la plus propice à atteindre la sainteté?

-> c’est afin que les nations du monde n'aient pas une excuse, clamant que si la Torah aurait été donnée dans un lieu sans propriétaire, ils auraient également eu une part en elle.
Si la Torah aurait été transmise sur la terre des juifs, les nations du monde auraient pris cela comme un signe que la Torah est exclusivement du domaine de la nation juive. [alors que D. l'a proposée aux autres nations, et ils n'auront ainsi pas d'excuse lors de la venue du machia'h]
[midrach, cité dans le Tiféret haGuerchouni - Bamidbar]

-> Ce même midrach, rapporte que c'est afin que les tribus d’Israël ne se disputent pas le fait que la Torah soit donnée sur leur territoire.
De plus, le midrach (Bamidbar rabba 19,26) rapporte que la tribu d'où sera donné la Torah affirmera alors que sa tribu a un attachement plus fort avec la Torah.

-> si la Torah aurait été donnée en Israël, chaque tribu aurait ensuite été préoccupée par le fait de s'occuper de leurs champs et de leurs vignes, négligeant du coup l'étude de la Torah.
C'est pourquoi Hachem a transmis la Torah aux juifs dans le désert, et Il leur a fourni la manne du Ciel afin qu'ils soient libérés des poursuites matérielles, et qu'ils puissent se focaliser exclusivement sur l'étude de la Torah.
[Panéa'h Raza - Chémot 19,1]

-> si la Torah avait été donnée en terre d'Israël, les gens auraient cru à tord que son accomplissement dépendait du fait de vivre sur cette terre.
[rabbi Binyamin Wurzburger]

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-> La guémara (Shabbath 88b-89a) rapporte que "Quand Moché est monté au ciel pour recevoir la Torah de D.", les anges ont protesté devant D. : "Que fait un être humain parmi nous?"
Il leur a dit : "Il est venu pour recevoir la Torah".
Ils lui dirent : "Ce trésor ésotérique, qui est demeuré caché auprès de Toi pendant 974 générations avant la création du monde, Tu veux le donner à un être de chair et de sang? ... Place Ta gloire sur les cieux!"
Dit D. à Moché : "Réponds-leur".
[Moïse] dit : "Maître de l’Univers! Cette Torah que Tu me donnes, qu’est-ce qui y est écrit? “Je suis Hachem, ton D., qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte.” Êtes-vous descendus en Égypte? Avez-vous été asservis à Pharaon? Pourquoi la Torah vous reviendrait-elle? Que dit-elle d’autre? “Vous n’aurez pas de dieux étrangers.” Habitez-vous parmi les nations adoratrices d’idoles? Que dit-elle d’autre? “Souviens-toi du jour du Chabbat.” Travaillez-vous? ... Que dit-elle d’autre? “Ne fais pas de faux serment.” Faites-vous des affaires? Que dit-elle d’autre? “Honore ton père et ta mère.” Avez-vous des parents? Que dit-elle d’autre? “Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne voleras pas.” Y a-t-il de la jalousie parmi vous? Avez-vous un mauvais penchant?"

=> A quoi les anges pensaient-ils en premier lieu? Est-ce que l'argument de Moché n'était-il pas évident : que la Torah est légitimement destinée à l'homme et non aux anges?

-> Les commentateurs expliquent que la Torah est entièrement composée de Noms d'Hachem et elle contient les secrets les plus profonds de la Création.
[pour cette raison la Torah n'a pas été donnée avec les voyelles et la ponctuation, puisqu'il y a plusieurs alternatives de lire la Torah qui sont au-delà de la compréhension humaine.
Selon le Radbaz (3,643), les lettres de la Torah sont comme un corps, tandis que les voyelles et la ponctuation en sont son âme.
C'est pourquoi il y a des enseignements plus profonds dans les voyelles de la Torah que dans ses lettres et mots en eux-mêmes. ]

Puisque l'homme est incapable d'apprécier la lumière cachée de la Torah, les anges ont argumenté qu'elle doit donc rester au Ciel.
Moché a répondu que les juifs ont un droit supérieur à la Torah : alors que les anges ne peuvent compter que sur leur facette purement spirituelle, les êtres humains ne sont pas uniquement capables d'étudier la Torah (bien qu'à un niveau inférieur aux anges), mais en plus ils peuvent l'accomplir d'une manière tangible.

-> Rabbi Yé'hezkel Abramsky ('Hazon Yé'hezkel - Kovets Maamarim) répond que certainement les anges savaient que la Torah n'était capable d'être mise en pratique que par les êtres humains.
Ils voulaient simplement que la sagesse de la Torah et la capacité de trancher les points douteux de la halakha reste au Ciel.
Moché a répondu que seul quelqu'un qui pratique la Torah est en position de convenablement la comprendre et de statuer sur ses décisions.
C'est la base du principe : "Torah lo bachamaïm hi" (la Torah n'est pas au Ciel), puisque la Torah suit l'interprétation des êtres humains qui pratiquent activement la Torah.
[quelque soit l'avis au Ciel, si nos Sages sur terre en décident autrement, c'est leur décision qui est adoptée.
En ce sens, voir le pouvoir de nos Sages : http://todahm.com/2018/10/10/7187-2 (dont les exemples de la guémara Baba Métsia où Hachem proclame : "Mes fils M'ont vaincu")]

-> Le rav Yonathan Eibschutz (Yaarot Dvach - vol.1 drouch 15) suggère une autre approche.
Certainement, les anges ont réalisé que c'est l'homme, et non les anges, qui étaient les destinataires de la Torah. Néanmoins, puisque le rôle des anges et de porter la volonté d'Hachem sur terre, ils voulaient être les agents qui allaient transmettre la Torah aux juifs.
C'est pourquoi, ils ont argumenté que puisque la Torah est un trésor spirituel convoité, sa transmission via les anges allait conférer un plus grand honneur à la Torah que si cela était transmis par le biais de simple mortel, comme Moché.
Moché a été d'accord qu'il convenait à la sainte Torah d'être transmise par l'agent le plus spirituellement élevé. Mais Moché a rétorqué que c'est l'homme, et non les anges, qui sont spirituellement supérieurs.
Moché a apporté une preuve des juifs qui ont été capables de surmonter un environnement si impur en Egypte.
Au moment de la sortie d'Egypte, il est écrit : "Je traverserai le pays d'Egypte cette nuit-là" (Chémot 12,12). Nos Sages déduisent que D. a Lui-même frappé les premiers-nés, sans envoyer un ange ou un émissaire pour le faire.
Le Zohar (I,117a) explique que l'impureté de l'Egypte était tellement forte, que même les anges pourraient en être impactés (spirituellement) s'ils venaient à y entrer, et c'est pour cela que D. Lui-même devait passer en Egypte afin d'y amener la dernière plaie.
Alors que tout ange aurait été incapable de survivre spirituellement à l'impureté très forte de l'Egypte, les juifs y ont survécu pendant toute leur période d'esclavage sans tomber au fin fond des profondeurs de l'impureté spirituelle.

[On peut également citer :
- Le midrach (Pirké déRabbi Eliezer - chap.22) rapporte que les anges ont été mis dans le monde à l'époque de Caïn, et ils ont tellement été attirés par la matérialité, qu'ils en sont venus à commettre les pires abominations.
[ces anges qui sont venus sur terre avant le Déluge, transformés en être humain, sont devenus de très grands fauteurs. Quelques soient les époques les juifs se battent continuellement contre leurs envies interdites, et parviennent au final à rester des personnes pieuses. (à l'image du tsadik qui tombe 7 fois, mais qui repart toujours de l'avant capitalisant sur sa téchouva)]
- Le rav Yaakov Galinsky enseigne que les anges qui sont venus détruire la ville de Sodome, ont développé un certain niveau de matérialité.
En effet, ils ont dit : "nous sommes sur le point de détruire ce lieu" (Béréchit 19,13), comme si c'était, par eux-mêmes, qu'ils possédaient le pouvoir de détruire.
En punition, ils ont été chassés de la présence divine pendant une durée de 138 ans (midrach Béréchit 50,9). ]

Le rav Yonathan Eibschutz conclut : tout cela démontre que les humains sont plus importants que les anges, et c'est pourquoi il convient davantage que les êtres humains qui soient les intermédiaires recevant la Torah pour l'homme. [ainsi à l'image de Moché, la Torah nous est transmise par nos Sages, et non par le biais des anges]

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-> La guémara (Shabbah 88b) rapporte que lorsque Hachem a dit aux anges qu'Il allait donner la Torah aux juifs sur le mont Sinaï, ils sont devenus jaloux et ont dit : "Maître du monde, la convoitée et précieuse Torah que Tu as au Ciel, as-Tu l'intention de la donner aux humains impurs et fauteurs?"

=> Cette guémara, ainsi que d'autres sources (ex: Rachi Béréchit 1,26 ; Tossafot Béra'hot 3a ; Zohar I intro 5a&9b), nous montre clairement que les anges possède un trait de jalousie.
Cependant d'autres sources explicites (ex: guémara Shabbath 89a ; midrach Vayikra rabba 9,9) affirment que les anges n'ont aucune jalousie.
Comment comprendre cette contradiction?

On peut citer comme explications :
1°/ les anges ne sont pas jaloux des autres anges, même de ceux qui sont à des niveaux plus élevés (dont proches d'Hachem).
Cependant, les anges sont jaloux des êtres humains, qui proviennent de la terre, possédant de grandes qualités spirituelles à égalité avec les anges eux-mêmes.
[Divré David (l'auteur du Touré Zahav) - Béréchit 1,26 ; Zohar 'Hadach (Chir haChirim 69b)]

2°/ Rabbénou Bé'hayé (Vaéra 6,3) n'est pas d'accord.
Selon lui, il est certain que les anges ne possèdent pas le trait de la jalousie.
D'abord, la jalousie est le résultat du yétser ara (mauvais penchant), et les anges ne possèdent pas de yétser ara.
Un paysan ne sera pas jaloux du roi, ni un fou d'un sage, puisque leur position dans la vie est si totalement différente l'une de l'autre.
[la guémara (Avoda Zara 55a) explique cette idée que l'on est vraiment jaloux que de ce qui est dans la même sphère atteignable que nous. (en général, je ne jalouse pas ce que je sais inatteignable pour moi)]
C'est pourquoi, lorsque l'on parle de "jalousie" en allusion aux anges, cela est une expression empruntée et signifie simplement qu'ils n'ont aucune idée de pourquoi un simple être matériel doit recevoir un trésor spirituel si énorme : la Torah.

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+ Honneur à la Torah & étude :

-> La guémara (Méguila 21a) analyse une apparente contradiction entre 2 versets au sujet de la position de Moché lorsqu'il étudie la Torah avec Hachem.
Un verset dit : "je me suis assis sur la montagne" (Ekev 9,9), tandis qu'un autre dit : "je me suis tenu debout sur la montagne" (Ekev 10,10).
Une réponse donnée par la guémara est que Moché étudiait les passages faciles debout, et les parties difficiles [de la Torah] assis.

-> Rabbi 'Haïm de Volozhin (Peninim méChoul'han Gavoa - Ekev 9,9) explique qu'idéalement on devrait toujours être debout lorsque l'on étudie la Torah afin d'accorder à la Torah l'honneur qui lui revient.
Cependant, lorsque l'on étudie un passage difficile de la Torah, une personne n'est pas capable de pleinement se concentrer sur le sujet à moins qu'il ne soit assis.
Pour lui, lorsque nous sommes confrontés à ces 2 idéaux : témoigner de l'honneur à la Torah versus l'étude à proprement dite de la Torah, cette guémara démontre que l'étude de la Torah a la priorité.

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+ Une transmission joyeuse :

-> La guémara (Nédarim 38a) dit que : "le pilpoul (art de la dialectique) de la Torah a été donné à l'origine uniquement à Moché et à ses descendants, mais Moché a agi avec magnanimité, et il l'a donné à tout Israël".

Il est certain que cette affirmation ne peut pas être comprise telle quelle, puisque la Torah ne peut être correctement comprise que par le biais du pilpoul, et il n'y a pas de doute que dès le début Hachem avait l'intention que cet aspect de la Torah soit transmis à tout Israël.
=> Comment comprendre cela?

-> Le rav Avraham Pam répond que la Torah ne peut être transmise que par quelqu'un qui désire joyeuse la partager à d'autres.
Moché a été choisi pour recevoir la Torah précisément parce qu'Hachem savait qu'il avait un esprit magnanime.
A tel point que le 'Hatam Sofer (début de 'Houkat) écrit que lorsque Hachem a enseigné à Moché les secrets des lois de la vache rousse et lui a donné l'instruction qu'il n'avait pas le droit de les révéler, alors cela a causé énormément de peine à Moché, et il ressentait que cela aurait été mieux s'il n'avait jamais appris ces secrets plutôt que de les avoir appris et être incapable de les partager avec autrui.

Les Sages (midrach Tan'houma Chémot 16) comparent un sage en Torah aux nombreux ornements que porte une mariée.
De même qu'il est de coutume pour une mariée de montrer joyeusement ses bijoux à tous ses amis et connaissances, de même un sage en Torah aime la Torah tellement qu'il ne peut pas la garder à l'intérieur de lui, mais plutôt la partager avec tous ceux qui souhaitent l'entendre.
Le rav Avraham Pam rapporte qu'il a été de nombreuses fois témoins d'à quel point lorsque de grands sages en Torah découvraient une nouvelle idée de Torah, ils étaient joyeux de pouvoir la partager avec la première personne qu'il rencontrait, même à un jeune étudiant en Torah, d'une façon similaire à une personne qui gagnerait à la loterie ou qui trouverait un trésor cher et qui le montrerait avec excitation avec tout ceux qui sont autour de lui.

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+ Un cadeau aux humbles :

-> Dans la fameuse lettre du Ramban à son fils, il exalte la qualité de l'humilité : "l'humilité est le trait de caractère le plus positif, comme nous trouvons que c'est la seule qualité pour laquelle la Torah va louer Moché. En conséquence de son humilité, Moché a mérité de devenir celui qui va transmettre la Torah [à Israël] et devenir le maître de tous les prophètes".

-> Rabbi Moché Yé'hiel Epstein (Ech Dat vol.11) explique que même Moché n'était pas digne d'apprendre la Torah directement d'Hachem.
Pour cette raison, Moché n'arrêtait pas d'oublier la Torah que Hachem lui enseignée pendant la durée qu'il a passé au Ciel, jusqu'à ce qu'Hachem lui donne la Torah comme un cadeau. [guémara Nédarim 38a ; midrach Chémot rabba 41]
Moché a mérité de recevoir la Torah comme un cadeau car il a trouvé grâce ('hen - חֵן) aux yeux d'Hachem en résultat de son humilité, comme il est écrit : "aux humbles Il donne la grâce" (laanavim yiten 'hen - Michlé 3,34).

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-> Le rav Yérou'ham Lévovitz (Daat Torah - Chémot) commente qu'avant que quelqu'un ne commence à étudier la Torah, il doit maîtriser l'alphabet hébraïque.
La nation juive a étudié le "alef-beit" au mont Sinaï en préparation de la réception de la Torah.
Le "aléf-beit" pour accepter la Torah consiste principalement à internaliser humblement l'attitude qu'on est redevable d'obligations envers Hachem, sans fanfare ni grandiosité pieuse.

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-> "Lorsqu'Israël s'est tenu au mont Sinaï, leur impureté a été retirée" (guémara Shabbath 146a).
=> Pourquoi la guémara attribue l'élimination de leur impureté à leur position au mont Sinaï, plutôt qu'en raison de leur acceptation de la Torah?

-> Le Ben Ich 'Haï (Benayahou - Shabbath 146a) explique que leur retour à l'état original de non contamination par la faute (pur comme Adam avant la faute), a été le résultat de leur humilité.
Puisque Hachem fait reposer Sa présence sur celui qui est humble, le feu de la Présence Divine (Chékhina) s'est posé sur eux et a brûlé toutes les traces d'impureté qu'ils possédaient.
C'est pourquoi nous attribuons l'élimination de leur impureté au fait qu'ils se sont tenus au mont Sinaï, puisque le mont Sinaï s'est distingué par son humilité.
[tous les juifs s'y sont tenus comme un seul = sous-entendant que chacun était à sa place (sans orgueil) formant par cela une unité parfaite]

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-> Rabbi Yérou'ham Lévovitz (Daat 'Hokhma ouMoussar - vol.2 chap.30) explique comment tout le monde a 2 composants : le niglé (l'extérieur visible) et le nistar (l'essence cachée).
Prenons le feu par exemple. La flamme que nous sommes capables de voir est le "niglé", tandis que les forces qui donnent au feu le pouvoir d'illuminer et de consumer sont invisibles.
L'objectif de la Torah est d'arriver au "nistar", la partie qui est au-delà de la compréhension humaine mais est suivie d'une simple foi.
C'est pourquoi les Bné Israël ont déclaré tout d'abord : "nous ferons" (naassé) sans comprendre, qui est l'essence (nistar) de la Torah.
[ le terme "nistar" dans ce contexte ne fait pas référence aux enseignements mystiques de la Torah, mais plutôt à l'essence cachée de la Torah qui est accessible à tous.]
Par le mérite d'atteindre l'essence de la Torah, en ce qu'on se considère comme un complet ignorant totalement dépourvu de sagesse par rapport à l'infinie profondeur de la Torah, alors on se voit révéler de plus en plus une compréhension du révélé de la Torah (niglé).

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La Torah Orale (au sens des 6 traités de michna) :
- commence par la michna Béra'hot et avec un "mém ouvert" (מאימתיי).
En effet, les premiers mots sont : "méémataï korim ét Shéma" (מאימתיי קורין את שמע - A partir de quelle heure peut-on réciter le Shéma?) ;
- et se termine par la michna (Ouktsin), dont la dernière lettre est un "mém fermé" (בַשָּׁלוֹם).
En effet, elle se finit par le Téhilim (29,11) : "Que Hachem donne de la force à Son peuple! Que Hachem bénisse Son peuple par la paix!" (ה' עֹז לְעַמּוֹ יִתֵּן ה' יְבָרֵךְ אֶת עַמּוֹ בַשָּׁלוֹם).

La guémara (Shabbath 104a) rapporte que la lettre ouverte "mém" (מ) signifie : "ouvert" ou "un enseignement bien compris", tandis que la lettre fermée "mém" (ם) signifie : "fermé" ou "enseignement caché".
De façon imagée cela nous transmet qu'avant qu'on commence à étudier, nous devons nous imaginer que la totalité de la sagesse de la Torah est facilement accessible et ouverte devant nous. Ce n'est qu'après qu'on a fini d'étudier qu'on deviendra humble, conscient que notre intellect est en fait extrêmement limité.
[rav M.Munk]

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