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Lorsqu'une personne remercie Hachem, elle devient si élevée que, si l'on peut dire, elle s'accroche à Hachem.
[Maharal - Guévourat Hachem - chap.64]

-> Le Noam Elimélé'h (paracha Vayigach) ajoute que lorsqu'une personne s'accroche à Hachem, elle entre dans une sphère différente, un endroit où aucun ange n'est autorisé à entrer.
Il écrit que par conséquent en remerciant et en louant Hachem, une personne peut obtenir le salut encore plus rapidement qu'avec la prière.

=> Ainsi remercier Hachem nous permet d'être tellement connectés à Hachem, que par cela nous pouvons recevoir les plus grandes délivrances.

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-> Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva 3,17) et le Séfer 'Harédim (chap. 9,23) comptent le fait de remercier Hachem comme une mitsva positive de la Torah.

-> Selon le midrach (Yalkout Michlé 551), bien que Hachem a des millions d'anges qui Le servent et Le Louent en permanence, tout ce qu'Il veut, ce sont les louanges de notre part, celles des juifs.

-> Le Séfer Ki Ata Imadi écrit qu'au Ciel, la bonté d'Hachem est clairement reconnaissable de tous. Les mala'him, les sérafin, les vé'ofané hakodech ne cessent de chanter les louanges d'Hachem, car ils y ont naturellement attirés.
Cependant, l'endroit où louer Hachem a le plus de valeur est ici dans l'obscurité de ce monde.
Si pendant des moments difficiles, un juif parvient encore à louer Hachem et à croire qu'il est bon envers lui, alors c'est inimaginable à quel point il est aimé par Hachem.
En effet, un juif, enfant précieux d'Hachem, arrive alors à trouver Son amour, même dans les moments où il semble n'y avoir aucun amour à trouver. Combien cela est apprécié par notre papa Hachem!

-> Le Birkat Avraham écrit que si une personne se rendait au palais d'un roi et demandait une aide financière, elle pourrait être envoyée vers le trésorier. Si quelqu'un demandait de l'aide pour un problème médical, il serait envoyé à l'officier en charge de la santé.
Mais si quelqu'un venait et demandait à pouvoir remercier le roi pour la façon dont il dirige le royaume, les gardes ne l'enverrait vers aucun fonctionnaire mais plutôt ils lui ouvriraient alors les portes et le laisseraient remercier personnellement le roi.
Le Birkat Avraham écrit qu'il en est de même lorsque nous voulons remercier Hachem pour ce qu'Il nous octroie : les portes sont ouvertes et il nous est permis de L'approcher (le Maître du monde qui peut tout nous accorder!).

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-> Nous ne réalisons pas tout ce que Hachem fait pour nous à chaque instant.
Le Pélé Yoets (Siddour Yaavets) demande : pourquoi dans la Amida disons-nous : "guéris-nous, Hachem et nous serons guéris" (réfaénou vénérafé), et ce même pour les personnes en bonne santé?
En effet, en bonne santé nous devrions plutôt prier : "S'il Te plaît, Hachem, protèges-moi de tomber malade".
Le Yaavets explique qu'il n'y a cette question uniquement parce que nous n'avons aucune idée de ce qui se passe dans notre corps. Il y a des éléments internes nocifs dans le corps dont Hachem nous guérit constamment.

La guémara (Nidda 31a) affirme : "même celui pour qui le miracle a été accompli ne reconnaît pas le miracle [qui a été accompli pour] lui" (én baal aness makir bénisso).
Ainsi, malgré tout le bien révélé que Hachem nous donne, il y a infiniment plus dont nous n'avons aucune idée.
[et cela pour préserver le libre arbitre, nous éviter un sentiment de honte lié à la redevabilité, pour nous permettre d'avoir des mérites en Le remerciant (bien que tout puisse être expliqué naturellement), ...]

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