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As-tu attendu la délivrance?

+ L'une des questions posées à une personne après 120 ans est : "As-tu anticipé/attendu la délivrance?" (tsipita lichoua - guémara Shabbath 31a).
Le sens simple est : "as-tu anticipé la venue du machia'h?" (ex: s'il vient aujourd'hui, suis-je prêt à recevoir cette nouvelle réalité où l'on ne pourra plus faire téchouva, où l'on ne pourra plus vraiment obtenir de mérites? Est-ce que je désire et travaille à être bien habillé spirituellement parlant, à avoir des yeux propres qui pourront voir le machia'h, ...?)

-> Le Beit haLévi (mitsvat haBita'hon) explique que cela signifie également : "As-tu ancipité la délivrance d'Hachem dans chaque situation difficile dans laquelle tu as pu te trouver?"

-> Ainsi après notre mort, on nous demandera si nous avons fait notre maximum pour garder espoir que Hachem peut nous sauver de tout problème.
Selon le rav David Ashear, on retrouve cela dans le verset (Téhilim 27,14) :
- "Espère en [la délivrance de] D." (kavé él Hachem) = nous sommes obligés d'espérer en la délivrance d'Hachem ;
- "renforce et encourage ton cœur" ('hazak véyaamets libé'ha) = et si cela tarde à venir, et que nous sommes prêts à désespérer, alors nous devons nous renforcer ;
- " et espère [encore] en [la délivrance de] D." (vékavé él Hachem) = et encore une fois espérer que Hachem va t’aider.

Le rav Ashear ajoute à ce sujet :
Chaque fois que nous avons espoir que Hachem peut nous aider, nous sommes crédités de la mitsva : "kavé él Hachem" (place ton espoir en Hachem), et nous pourrons répondre après notre mort à la question : "As-tu anticipé la délivrance?".
[en ce sens, si notre délivrance personnelle face à un soucis prend du temps, nous ne devons pas désespérer (car cela n'est pas en vain), mais plutôt nous renforcer, surtout que Hachem peut tout, et Il nous l'amènera à la seconde où cela sera le mieux pour nous.]
Plus cela nous est difficile de garder espoir, plus la mitsva est précieuse.
Nous devons également avoir à l'idée que c'est de cette façon dont Hachem souhaite que nous Le servions en renforçons notre espoir (et non pas en abandonnant).
[de même que plus tard nous allons Le servir dans la tranquillité et la facilité (b'h), mais là Hachem attend de nous que nous musclions notre émouna dans la réalité, face à une tempête de la vie nous devons faire au mieux pour rester debout ferme dans notre confiance en papa Hachem. ]
La tâche d'un juif est d'espérer.

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