"Et ensuite, le nazir boira du vin" (Nasso 6,20)
=> Pourquoi la Torah l’appelle-t-elle encore "nazir" alors qu’il a déjà achevé son naziréat?
Un nazir n’a en effet pas le droit de boire du vin. Dès lors, comment se fait-il que la Torah le qualifie de nazir alors qu’il s’apprête à en boire?
-> Le Alchikh haKadoch explique :
puisque cet homme avait pris sur lui le joug du naziréat en se comportant avec plus de sainteté et de pureté à un moment où tout allait bien pour lui, il est appelé par la Torah nazir même après être descendu de ce niveau spirituel élevé.
Car même après cette ‘chute’, il lui reste encore des acquis spirituels qu’il a mérités en acceptant ce joug.
Cela afin de nous enseigner qu’un effort accompli par un juif n'est jamais perdu.