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"Que nul de vous n'approche d'aucune proche parente" (A'haré Mot 18,6)

-> La paracha décrit, avec force détails, les proches parents qu'il est interdit d'épouser.
Rabbénou Bé'hayé A'haré Mot 18,6) donne une explication à l'interdiction d'épouser quelqu'un de notre famille proche
Il affirme que lorsque 2 personnes ayant des racines différentes sont capables de s'unir par le mariage, elles prennent conscience de l'unicité d'Hachem, ce qui n'est pas le cas lorsque l'on se marie avec des membres de la famille.

Si deux proches d'une même famille se mariaient l'un avec l'autre, il serait facile de comprendre comment ils pourraient s'entendre. En revanche, la hachga'hat Hachem (intervention Divine) qui se manifeste lorsque 2 personnes ayant des racines différentes sont capables d'atteindre l'harmonie dans le mariage, malgré leurs différences, est la preuve qu'elles partagent un terrain commun, qui découle de l'Unicité d'Hachem.
[il y a une unicité dans le monde [source première et objectif : Hachem], dont la matière nous laisse penser que tout est divisé, en concurrence. ]

Dans le même ordre d'idées, le Maharal (Guévourot Hachem, chap.19) affirme que c'est la raison pour laquelle il était nécessaire pour Moché Rabbénou d'épouser une convertie.
Nos Sages disent que Moché, dans une certaine mesure, incarnait tout le peuple juif (Mékhilta - Yitro). Cela lui permettait de représenter le peuple juif et d'accepter la Torah en son nom.
La seule façon pour que Moché puisse épouser quelqu'un de différent de lui, passait par le fait qu'il épouse quelqu'un qui venait de l'extérieur du klal Israel, c'est-à-dire une convertie.

=> Dans le mariage, nous unissons des personnes différentes afin de créer un lien qui est renforcé par l'unicité de chaque individu tout en révélant simultanément leur lien commun.
Lorsque l'harmonie règne entre le mari et la femme, nous avons le mérite de révéler la gloire de la Chékhina.

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