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+ Le 'Hida (Midbar Kedaimot, maaré'het youd, 23) nous dit que lorsqu'une femme s'apprête à devenir enceinte, [l'ange] Gavriel prend cette goutte. Hachem dit ensuite à une certaine âme qu'elle doit entrer dans la goutte. Elle est alors envoyée dans un lieu de stockage d'images où selon son désir elle choisit son apparence [qu'elle aura dans ce monde physique]. C'est-à-dire qu'elle choisit de devenir un être grand ou petit, complet ou handicapé, faible ou fort, beau ou laid ...
Ainsi, personne ne peut se plaindre à Hachem puisque c'est ce qu'on a choisi.

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-> Le Zohar affirme qu'avant qu'une âme ne descende dans ce monde, elle réside sous le Trône de Gloire d'Hachem. Juste avant de descendre ici, avant d'entrer dans la porte de départ [vers ce monde], on lui montre tous les événements de la vie qu'elle va vivre, y compris tous les aspects de l'âme qui ont besoin d'être rectifiés.
Chaque âme choisit ses parents, ses frères et sœurs, ses amis, ses voisins, son conjoint, ses enfants et tous ceux qu'elle rencontrera au cours de sa vie. Elle choisit également le chemin qu'elle devra suivre dans la vie pour parvenir à la rectification.
Toutes les personnes avec lesquelles elle partage sa vie ont été choisies dans ce but. L'âme est absolument certaine que c'est le meilleur plan possible pour elle et elle n'en doute pas.
Aucune âme ne descend avant d'avoir signé son approbation qui a à voir avec sa vie dans ce monde, y compris les personnes qui feront partie de cette vie.

-> Le rav Yéhochoua Alt ajoute :
Au moment de notre naissance, Hachem fait en sorte que chacun d'entre nous oublie ce contrat de vie que notre âme a signé. De ce fait, nous sommes en mesure de fonctionner avec une totale liberté de choix, et l'âme peut commencer son voyage unique alors qu'elle est enfermée dans un corps physique.
Bien que nous ne nous en souvenions plus, le simple fait d'être conscient que c'est le cas peut créer un profond changement dans notre perspective sur nous-mêmes et sur ceux qui nous entourent.

Bien que nous puissions nous plaindre de notre situation, la vérité est que [dans le monde de Vérité] c'est ce que nous voulions (ce qu'il y a de mieux pour nous) et non la situation des autres.
Comme le dit la guémara (Baba Métsia 38a) : "adam rotsé békav shélo" (le sens littéral est qu'on préfère un kav de sa propre plutôt que 9 de celle de son ami). Cela inclut la famille dans laquelle nous avons été élevés, nos traits de caractère naturels (positifs et négatifs), nos talents, nos forces et nos faiblesses.
Notre situation est parfaite pour nous car elle contient tout ce dont nous avons besoin pour notre voyage dans ce monde.
[combien il est alors dommage dans ce monde d'obscurité de se plaindre, d'atteindre constamment d'avoir certaines choses (extérieures à nous) avant d'être heureux, avant d'agir pour exploiter au mieux notre vie (ex: si seulement j'avais alors je ...).]

-> Rabbénou Bé'hayé (Ki Tétsé) nous dit que tous les êtres vivants ont été créés selon leurs propres désirs. [d'après la vision du monde de Vérité, et non celle faussée de notre monde. ]

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-> "Moché sortit tous les bâtons de devant Hachem et les exposa devant les Bné Israël : ils les regardèrent, et reprirent chaque homme son bâton" (Kora'h 17,24)

-> On peut avoir tendance à penser que l'herbe semble plus verte chez autrui, et on peut alors en venir à souffrir, à se refuser d'être heureux en appréciant ce que l'on a déjà.
Le Rachach enseigne que si chacun posait sur une place publique un sac empli de toutes ses richesses, ses misères et ses épreuves, et qu’il avait ensuite la possibilité de choisir le sac qu’il voudrait, alors chacun reprendrait finalement le sac qu’il venait de poser.

Selon le rabbi Bounim de Pschisha, on retrouve cette idée dans le verset ci-dessus, où finalement chacun repris son bâton personnel, et réalisa pleinement que son lot dans la vie est ce qu'il y a de meilleur pour lui.

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