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"Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir." (Vaét'hanan 6,5)

Nos Sages (guémara Béra'hot 60b) ont interprété : "Bé'hol méodé'ha" (de tout ton pouvoir/tes moyens), comme voulant signifier : "Quelle que soit la nature du traitement [mida], que D. t'inflige, remercie-Le, remercie-Le avec effusion."
(bé'hol mida oumida chéOu modéd lé'ha, évé modé Lo bim'od méod).

=> Nous devons toujours être heureux de ce qui nous arrive étant donné que : "tout ce que D. fait, c'est pour le bien", tout provient de Son amour pour nous.

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+ Nos Sages nous ont enseigné (guémara Béra'hot 54a) : "L'homme a l'obligation de réciter une bénédiction pour le mal et pour le bien, ainsi qu'il est écrit : "Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme", c'est-à-dire même s'Il te prend ton âme."

Cela signifie-t-il qu'il convient de réciter une bénédiction pour le mal comme il le fait pour le bien?

Rava (guémara Béra'hot 60b) de dire : "Il doit l'accepter avec joie."
Et Rachi de commenter : "bénir d'un cœur entier les épreuves de l'adversité".

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-> Le Sifré commente notre verset en disant : "Remercie-Le pour le bien comme pour le mal, qui doit être accepté avec joie et amour."
-> Ben Zoma (pirké Avot 4,1) : "Qui est riche? Celui qui est content de sa part [spécifique]."

Le 'Hafets 'Haïm de commenter :
"D. sait quelles épreuves sont appropriées pour chaque âme ici-bas.
Chacun vient dans ce monde pour être mis à l'épreuve : le pauvre doit prouver qu'il tient bon dans l'adversité, et le riche qu'il se montre généreux envers le nécessiteux.
Chaque petit détail de la vie d'un homme est la part correspondant à son âme, suivant le rôle qui lui est attribué.

S'il se trouvait dans la situation d'une autre personne, il souffrirait davantage.
Dès lors, celui qui éprouve une grande peine ne doit pas être déprimé ; il doit s'en réjouir car c'est sûrement pour son bien."

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-> Le rav Avraham Twerski pose la question : "Pourquoi la bénédiction que l'on dit tous les matins : "Chéacha li kol tsorki" (Il a fait pour moi tous mes besoins), est au passé, alors que quasiment toutes les autres bénédictions sont au présent?

Le rav de répondre : nos Sages ne voulaient pas que les gens l'a fasse en pensant : "Je n'ai pas ceci, je n'ai pas cela, et D. n'a pas encore résolu tel problème".

=> Ce n'est que lorsque nous regardons en arrière plus tard, que nous pouvons nous rendre compte que nous avions tout ce dont nous avions besoin, et que D. a bel et bien le pouvoir de nous fournir tout ce qu'il y a réellement de mieux pour nous.

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-> Nous récitons, à la fin de la prière Aleinou, le verset suivant : "Hachem sera Roi sur toute la terre. En ce jour-là, Hachem sera Un, et son nom Un" (Zekharya 14,9).
La guémara (Pessa'him 50a) se demande : "Mais n'est-il pas déjà Un aujourd'hui?

Rabbi A'ha bar 'Hanina répond : "Le Monde à venir n'est pas comme celui-ci.
Ici-bas, nous disons pour une bonne nouvelle : "Béni est le Bon, qui fait le bien!" (Barou'h atov véamétiv), et pour une mauvaise : "Béni est le Juge de vérité!" (Barou'h dayan aémet).

Tandis que dans le Monde à venir, nous ne dirons plus que : " Béni est le bon, qui fait le bien!" "

Nous reconnaîtrons rétrospectivement à ce moment-là que tout ce qui nous semblait mauvais venait effectivement de Lui et était bon en réalité.

 

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