Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Recevoir quelqu'un avec un sourire, même si vous ne pouvez rien lui donner, c'est comme lui offrir tous les merveilleux cadeaux du monde.
[Avot déRabbi Nathan 13]

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-> Yéhocohua a été choisi comme chef de peuple d'Israël parce qu'il se comportait agréablement et parlait gentiment aux autres, comme il est dit : "Prends Yehochoua, fils de Noun, un homme dans lequel il y a de l'esprit (acher roua'h bo)" (Pin'has 27,18).
Qu'entend-on ici par "esprit"? Il s'agit d'une référence à la nature douce et agréable de Yéhochoua, à sa patience et à ses paroles douces. C'est pour ces vertus qu'il a été choisi comme successeur de Moché.
[Maalot haMidot]

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-> "Si l'on veut déterminer les midot d'un enfant, il faut observer s'il interrompt son ami.
Un enfant qui s'immisce dans une conversation et coupe la parole à son ami démontre qu'il manque de midot. S'il attend que son ami ait cessé de parler et dit alors ce qu'il a à dire, c'est un enfant bien élevé, un vrai baal midot tovot"
[rav Ben Tsion Abba Shaoul - Ohr léTsion p.170]

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-> Parler durement à quelqu'un est pire que de le frapper.
[Gaon de Vilna]

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+ Ne pas dévaloriser l'importance de respecter autrui :

-> Dans les dernières années de sa vie, chaque pas était un effort pour le rav Yé’hezkel Sarna, roch Yéchiva de ‘Hévron.
Une sortie de Shabbath, il s'efforça de monter les marches de la yéchiva.
Lorsqu'il atteignit la dernière volée de marches, on l'informa que Arvit était terminé.
Au lieu de rentrer chez lui, il continua à se traîner jusqu'à la dernière marche, une marche après l'autre.

Le jeune homme qui l'accompagnait essaya de l'arrêter : "Pourquoi vous déranger? Ils ont fini de prier".
Le rav Yé'hezkel expliqua : "Faire la prière avec un minyan est une mitsva déRabbanan (de nos Sages), surtout lorsqu'il s'agit d'Arvit ... Cependant, en souhaitant à tout le monde une bonne semaine, j'accomplis la mitsva de "tu aimeras ton prochain comme toi-même" (véaavta léréakha kamo'ha), qui est une mitsva d'Oraïta (de la Torah, et d'une d'une importance 'supérieure')".

[par cet exemple du rav Yé’hezkel Sarna, nous pouvons voir qu'on prend souvent à la légère nos relations avec autrui, par rapport à notre rapport avec Hachem (ex: prière).
On va accorder beaucoup d'importance à un embellissement d'une mitsva, à une coutume, ... et cela au détriment de notre prochain (qui est une mitsva de la Torah).]

-> En ce sens, l'importance de saluer quelqu'un s'applique aussi bien à l'intérieur de la maison qu'à l'extérieur.
Le rav Sim'ha Zissel Broïde disait toujours à la Rabbanite (sa femme) "shalom" et "kol touv" chaque fois qu'il quittait la maison.
Une fois, dans les dernières années de sa vie, alors qu'il était déjà loin de chez lui, il s'est rendu compte qu'il avait oublié de lui dire au revoir. Malgré la difficulté, il revint sur ses pas et, au prix d'un effort considérable, remonta les escaliers. Une fois à l'intérieur de l'appartement, il dit à la Rabbanite : "J'ai oublié de dire au revoir en sortant". Il se sépara alors chaleureusement d'elle.

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