+ Avoir de la kavana en priant :
-> Le séfer Ktivé haRamach écrit que le Sar Shalom de Belz a dit :
"Si l'on se concentre sur le sens des mots (de la prière), on peut arriver à ressusciter les morts et à voir Eliyahou haNavi, et bien d'autres choses encore."
Lorsqu'il vit que les gens autour de lui ne croyaient pas que l'on pouvait atteindre toutes ces choses simplement en se concentrant sur le sens des mots, il dit : "S'il vous plaît, croyez-moi."
[cela témoigne du pouvoir énorme de la prière de tout juif, nous ne pourrons réaliser pleinement cette réalité que dans le monde à Venir, de Vérité. En attendant faisons confiance aux enseignements de nos Sages à ce sujet. ]
<--->
-> Le rav Eliézer Tsvi de Kaminka écrit :
"Il faut faire la prière mot par mot, en comprenant le sens des mots et en s'y concentrant autant que possible. Cela permet à la personne de se rapprocher d'Hachem, car chaque prière est entièrement composée d'émouna et de bita'hon et est pleine d'amour d'Hachem".
<--->
-> Le rav Its'hak de Stutchin (rapporté dans le séfer Hachachmah M'ayin) disait qu'il était prêt à promettre une parnassa abondante à toute personne qui priait mot par mot.
[chacun à son niveau doit faire de son mieux pour prier avec coeur et kavana, du mieux qu'il peut. ]
-> Le rav Itzik'l de Pshevorsk (rapporté dans le séfer Roé Even Israël) enseigne :
"Les gens sont toujours à la recherche de ségoulot pour la parnassa. Je dis que la meilleure ségoula pour cela est de se concentrer sur la signification des mots de la Amida".
Cette idée se retrouve dans les paroles de nos Sages (Kidouchin 82a), qui disent : "Demandez-le à celui qui possède toutes les richesses".
On dit aussi, au nom des premiers tsadikim, qu'il faut faire ses propres efforts pour la parnassa, mais que l'hichtadlout n'est d'aucune aide pour la richesse (achirout). Au contraire, il n'y a qu'une seule hichtadlout qui aide à devenir riche, et c'est la prière.