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Confiez votre fardeau à Hachem

+++ Confiez votre fardeau à Hachem :

"Tu feras une Ménora en or pur, par martelage sera faite la Ménora" (Térouma 25,31)

-> Rachi précise : "La Ménora sera faite" = elle se fera d'elle-même. Comme Moché avait des difficultés à la fabriquer, Hachem lui dit : "Jette le kikar dans le feu, et il se fera tout seul".

-> Le rabbi de Modzhitz (séfer Divré Israël) dit que cette leçon s'applique à tous les aspects de la vie qui peuvent être difficiles. Par exemple, il est souvent très difficile d'obtenir la parnassa. La façon de faire face à ce problème est de jeter son fardeau sur Hachem et de le laisser vous soutenir (Téhilim 55,23).

Si nous jetons notre "kikar" dans le feu d'Hachem, tout ce dont nous avons besoin se fera de lui-même.

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"Jette ton fardeau sur Hachem, et Il te soutiendra (véhou yé'halkélékha)" (Téhilim 55,23).

-> Certaines personnes ont du bita'hon en Hachem mais n'ont pas les "kélim" (récipients) pour retenir la bonté qu'elles reçoivent en conséquence.
Le verset dit que si quelqu'un "jette son fardeau sur Hachem", ce qui signifie qu'il se fie entièrement à Lui, alors "hou yé'halkélékha", Il (hou) lui accordera les "kélim" pour conserver les bénédictions qu'il reçoit d'Hachem.
Il lui sera octroyé des lieux pour stocker et conserver tout ce qu'Hachem lui donne.
[Tséma'h Tsédek]

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-> Lorsqu'une personne place sa confiance en Hachem, Hachem ne la déçoit pas.
Le bita'hon ouvre les portes du ciel. Le bita'hon ouvre les portes de la bénédiction céleste dans tous les domaines, tant spirituels que matériels. Le verset dit ainsi : "Jette ton fardeau sur Hachem et Il te soutiendra" (Téhilim 55,23).

Il s'agit là d'une leçon importante qui nous permet de ne pas nous laisser entraîner dans le piège du yétser ara, qui nous distrait avec des préoccupations mondaines pendant que nous prions.
Lorsqu'une personne surmonte ces pensées et se fie au fait qu'Hachem est le seul à bénir nos moyens de subsistance, elle bénéficie de 2 avantages. Il est capable de prier avec un cœur pur (avec tranquillité et kavana), et il est également béni avec une prospérité supplémentaire par le mérite de son bita'hon.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra]

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-> "Rejette sur Hachem (confie-Lui) ta charge, et Lui te nourrira" (roi David - Téhilim 55,23)

Le Ibn Ezra explique que c'est ce que le roi David se disait constamment à lui-même : "Confie ta charge à Hachem".

Le rav Yaakov Israël Pozen commente : "Si un homme a la émouna et confie à Hachem la charge de sa parnassa et de ses besoins matériels, non seulement il ne sera pas épuisé, mais de plus, son bita'hon l'élève spirituellement et matériellement".

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-> "Décharge-toi sur D. de ton fardeau, Il prendra soin de toi" (Téhilim 55,23)
Selon la guémara (Méguila 18a), cela s'applique à tout challenge que Hachem nous donne.

-> Le rav de Branov ('Hamra Tava) explique : lorsqu'un problème arrive à un juif, il pense que "demain" sera meilleur.
Il a confiance en Hachem, et il est persuadé que D. peut lui retirer tous ses soucis en un clin d'œil.
De son côté, un non-juif n'a nulle part où se mettre, où se réfugier dans de la confiance, et c'est pourquoi il reste constamment avec ses problèmes.
[chez un juif : "Décharge-toi sur D. de ton fardeau, Il prendra soin de toi" (Téhilim 55,23)]

Une autre différence entre un juif et un non-juif est dans la façon dont ils perçoivent le présent.
Un juif pense que son présent est bon, car tout ce qui lui arrive est ultimement pour le meilleur.
Un non-juif n'a pas un tel soutien, une telle lumière de positivité.

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