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D'après le Zohar, celui qui se laisse emporter par sa colère est comparable à un idolâtre. Il perd le contrôle de lui-même, comme s'il était dominé par une force extérieure irrépressible, à "un dieu étranger" qui apparaît sous les traits de son visage décomposé par la fureur.
En conséquence, la mise en garde de la Torah : "Ne vous tournez pas vers les dieux étrangers" (Kédochim 19,4) inclut l'interdiction de regarder le visage d'une personne dominée par la colère.
[Tiféret hakodech 3b]

Les délices du Shababth

+ Les délices du Shababth :

-> Le vendredi soir, quand les fidèles rendent hommage, dans la seconde bénédiction après le Shéma, à "Celui qui étend le pavillon de la paix", Hachem étend Ses ailes sur le peuple d'Israël, le couvre comme une mère qui protège ses enfants et chasse du monde toutes sortes de forces nuisibles.
Les Bné Israël reçoivent alors une âme supplémentaire (néchama yétéra) qui leur permet de se réjouir le Shabbath et d'oublier leurs soucis, leurs souffrances et leurs malheurs.
[Zohar - Béréchit p.48a]

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-> Sache que chaque vendredi en fin d'après-midi, à l'entrée du Shabbath, une tente de paix recouvre le monde entier et chasse les forces impures, car la pureté et l'impureté ne peuvent coexister et se repoussent mutuellement.
C'est pourquoi, chaque vendredi soir, nous demandons à Hachem d'étendre sur nous cette tente de paix pour nous préserver de tout mal, comme une colombe qui étend ses ailes pour protéger ses petits.
Par conséquent, nous n'avons rien à craindre, le jour du Shabbath, des forces maléfiques qui s'exercent sur le monde durant le reste de la semaine.
[Zohar - Béréchit p.48a]

La charité sauve de la mort

+ La charité sauve de la mort :

-Lorsque Hachem aime quelqu'un, Il lui envoie un pauvre pour lui conférer le mérite de faire la charité.
Ce mérite se traduit par un fil de grâce qui s'étend sur sa tête. Au jour du châtiment, il sera épargné par l'ange destructeur (accusateur) grâce à ce signe.

Ainsi, avant de punir Sodome et de la détruire, Hachem envoya à Avraham trois visiteur pour lui donner l'occasion de leur offrir l'hospitalité et d'obtenir, par ce mérite, la grâce de Loth, son neveu, qui résidait à Sodome, comme le laisse entendre le verset : "Lorsque Hachem détruisit les villes de la plaine, Il se souvint d'Abraham et fit échapper Loth" (Vayéra 19,29).
C'est dans ce sens que doit se comprendre l'adage rabbinique : "La tsédaka (charité) sauve de la mort" (Michlé 10,2).
[Zohar - Vayéra p.104a]

Ce qui empêche nos prières de se réaliser

+ Ce qui empêche nos prières de se réaliser :

Selon le rav Saadia Gaon, il y a 7 raisons pour lesquelles les prières ne sont pas exaucées :
1- Le décret édicté à son encontre a déjà été scellé.
2- Sa prière est récitée sans ferveur.
3- Il déteste la Torah et fait fi de ses commandements.
4- Il reste sourd aux cris de détresse des pauvres.
5- Il se nourrit du fruit du vol et de l'escroquerie.
6- Il prie en état d'impureté ou de malpropreté.
7- Il prie sans s'être repenti de ses fautes.

Celui qui médit de son prochain porte atteinte à l'image de D., puisque l'homme a été créé à Son image ; la médisance apparaît donc en quelque sorte comme un reniement du Créateur.
[Séfer 'Hassidim - chap.34]

L'homme ne reste "à la ressemblance" (à l'image) d'Hachem que s'il s'acquitte de ses devoirs à l'égard des pauvres, en les nourrissant et en assurant leur subsistance.
[Zohar - Introduction p.13b]

Englouti dans un arbre

+ Englouti dans un arbre :

-> Le prophète Yéchayahou essaya d'échapper au roi Ménaché qui voulait le tuer. Yéchayahou prononça un nom [Divin] sacré et il fut avalé par un cèdre.
Les serviteurs de Ménaché commencèrent à scier l'arbre et lorsqu'ils arrivèrent à la bouche de Yéchayahou, celui-ci mourut. [guémara Yébamot 49b]

-> Rav Its'hak bar Yossef consulta un démon et fut englouti dans un cèdre. Un miracle a été accompli pour lui, l'arbre s'est fendu et il s'en est échappé. [guémara Sanhédrin 101a]

L’amour de la terre d’Israël de Mordé’haï

+ L'amour de la terre d'Israël de Mordé'haï :

-> Dans la Méguilat Esther (2,5-6), Mordé'haï est présenté par 2 versets biographiques : "Il y avait à Shoushan HaBira un juif qui s'appelait Mordé'haï, fils de Yaïr, fils de Shim'i, fils de Kish, de la tribu de Binyamin. Il avait été exilé (הָגְלָה) de Jérusalem en même temps que les exilés (הַגֹּלָה ) qui avait été exilé (הָגְלְתָה) avec Yé'honya, roi de Yéhouda, que Névou'hadnézar, roi de Bavel, avait exilé (הֶגְלָה)".

Le Gaon de Vilna, dans son commentaire sur la Méguila, souligne que le mot "exil" est écrit quatre fois dans ces pessukim. Pourquoi en est-il ainsi?

Il répond que la Méguila vient nous enseigner à quel point Mordé'haï tenait à la terre d'Israël. Après que le racha Névou'hadnézar eut exilé les juifs de la Terre sainte, Mordé'haï parvint à se libérer de ses ravisseurs et à retourner en terre d'Israël de sa propre initiative.
Lorsque Névou'hadnézar l'apprit, il envoya des troupes spéciales pour le reprendre et Mordé'haï fut à nouveau exilé à Bavel.
Refusant toujours d'accepter la réalité de devoir se séparer de la Terre sainte, Mordé'haï réussit à s'échapper et à retourner en terre d'Israël. Le racha Névou'hadnézar l'apprit et envoya des soldats spécialement pour capturer et exiler Mordé'haï pour la 3e fois.

Ainsi, conclut le Gaon de Vilna, Mordé'haï a été exilé de la terre d'Israël pas moins de trois fois, et la Méguila fait allusion à ce fait en mentionnant le mot "exil" trois fois.
La 4e mention de ce mot, explique le Gaon, a pour but de nous enseigner que dans les exils à venir, il nous incombe de nous rappeler l'histoire de Mordé'haï HaTsadik et de son salut.
[à quel point Israël doit être important à nos yeux, à quel point c'est le lieu d'épanouissement maximal de notre relation avec Hachem, ... ]

Lorsqu'un homme donne une nouvelle explication sur la Torah, sa parole monte se présenter devant Hachem, qui la prend, l'embrasse et l'auréole de 70 couronnes ciselées.

C'est grâce à ces nouvelles paroles de Torah que Hachem renouvelle en permanence les cieux et la terre, comme l'indique le verset : "les cieux nouveaux et la terre nouvelle que Je fais" (Yéchayahou 66,22), à chaque moment : Il les façonne sans cesse à partir des nouvelles paroles de la Torah.
[Zohar - Introduction p.4b]

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-> Qui s'investit chaque jour dans l'étude de la Torah mérite d'accéder au monde futur et contribue à la construction de ce monde. En effet, ce dernier a été bâti par le biais de la Torah et subsiste grâce à ceux qui l'étudient.

Celui qui s'adonne à l'étude de la Torah parfait les mondes et les fait subsister.
Créé par le souffle d'Hachem, le monde subsiste par le souffle de ceux qui étudient la Torah, notamment les petits écoliers.
[Zohar - Béréchit p.47b]

Au lieu de t'irriter contre autrui, tu devrais être fâché contre toi-même en pensant que, par ta colère, tu rends un culte idolâtre à ton mauvais penchant et tu suscites le courroux de ton créateur.
[ rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha ]