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Le Aron

+ Le Aron :

Le rav Galinsky a fait le calcul suivant.

Le couvercle du Aron avait :
-> une épaisseur de 1 téfa'h (guémara Soucca 5a), soit environ 10 centimètres ;
-> une largeur de 9 téfa'him (selon le Rambam, dans Hilkhot Beit haBé'hira, 1 ama = 6 téfa'him, et la largeur est de 1,5 amot), soit environ 90 centimètres ;
-> une longueur de 12 téfa'him (de même selon le Rambam, et le fait qu'elle est de 2 amot), soit environ 120 centimètres.

=> Il en résulte que le couvercle avait environ 110 000 cm3 d'or (10*90*120).
Sachant que le poids d'un cm3 d'or est d’approximativement 20 grammes, cela implique que le couvercle avait un poids de : 2 000 kg, soit 2 tonnes.

Il faut rajouter à cela :
-> le poids des kérouvim (chérubins), qui étaient fait d'une seule pièce d'or pur, et dont les ailes s'étendaient sur toute la largeur du couvercle.
Le rav Galinsky dit qu'ils doublent à minima le poids, faisant que l'on arrive alors à 4 tonnes!

-> le poids du fond du Aron qui avait aussi 1 téfa'h d'épaisseur (Rachi sur la guémara Yoma 72b).
Puisqu'il avait les mêmes caractéristiques que le couvercle, on en arrive à : 6 tonnes!

-> le poids de l'or qui recouvrait les parois à l'intérieur et à l'extérieur, et qui selon le Pleisi (Yoreh Déah 43,5), avait environ 8 millimètres d'épaisseur.

-> le poids des 2 lou'hot : celle cassée, et celle entière.

=> On en arrive à minima à 8 tonnes!!

En pratique, il n'y avait que 4 léviim qui portaient le Aron.
Comment est-ce possible?

Nos Sages répondent que de façon miraculeuse, c'est le Aron qui "portait ceux qui le porte" (guémara Sota 35a - nossé ét nochéav).

=> Il ne faut pas voir le fait de faire la volonté de D. comme une charge (ça pèse des tonnes!), au contraire, il faut agir, porter ce joug, et ensuite, on méritera d'être porté par D.

D. n'est pas sadique, ce qu'Il nous impose est le meilleur chemin vers une vie réussie.

+ "Ne jamais te dérober à ceux qui sont comme ta propre chair" (Yéchayahou 58,7)

Rabbénou 'Haïm Vital dit que dans le monde de Vérité, on interroge l'homme sur ses actes et ses occupations dans ce monde-ci, et l'une des questions qu'on lui pose est celle-ci : t'es-tu occupé de 'hessed?

Lorsqu'il répond par la positive, on vérifie la situation à la maison, s'il y a aussi fait du 'hessed, dans sa vie conjugale.

Si c'est le cas, le 'hessed qu'il a fait à d'autres personnes est valable et en règle, et il a du poids au Tribunal céleste.
Et s'il s'avère que dans son foyer, il n'a pas fait de 'hessed, cela est considéré comme s'il n'en avait pas du tout fait!

C'est ce qu'ont affirmé nos Sages : "Les pierres et les murs de sa maison sont les témoins pour lui" (guémara 'Haguiga 16a).

"Rien de mal ne provient d'Hachem, et si cela te semble mauvais, c'est uniquement pour te tester"

[rav Yé'hezkel Levenstein - lettre à sa famille - Michtavim n°111]

Le rav y écrit également que dans chaque moment difficile où l'on se dira : "C'est Hachem qui a fait cela, et Il sait ce qu'il fait. Je n'en viendrai pas à désespérer", alors la récompense en sera immensément importante.

-> "Hachem est juste en toutes ses voies" (Téhilim 145,17)

-> "La terre les dévore" (Chémot 15,12).
Rachi, citant la Mékhilta, explique que les égyptiens ont mérité une sépulture car ils ont déclaré : "Hachem est le juste" (Chémot 9,27), après la plaie de la grêle.

Ainsi, en reconnaissant dans la détresse la bonté de D., ils ont mérité un bel enterrement (malgré leurs agissements).

-> "Hachem, c’est lui qui guérit les cœurs brisés et panse leurs douloureuses blessures" (Téhilim 147,3)

-> Le Radak (sur la béra'ha de réfaénou) enseigne que plus on est fier d'avoir Hachem qui s'occupe de nous, et que nous savons qu'Il peut nous guérir quelle que soit la situation, alors cela va amener la guérison dont nous avons besoin.
Plus nous en sommes convaincu, plus notre sauvetage sera important.

=> Voir la vie en Hachem, c'est vivre mieux (Si c'est ce que D. désire pour ma vie, alors je suis heureux quoi qu'il m'arrive, car Tu sais infiniment mieux que moi, ce qui m'est le meilleur") et s'attirer en plus une pluie de bénédictions (en récompense de notre fidélité en D. malgré l'épreuve).

Hachem est toujours là!

+ "Tous les événements de la vie sont directement causés par Hachem, et personne ne peut ni donner, ni prendre quoique ce soit à une autre autre personne, sans que cela ne soit décrété par D."
[le 'Hovot haLévavot - Chaar haBita'hon]

-> "Une personne ne peut ni causer de tort, ni apporter des avantages à autrui, ni porter atteinte à ce qui est prévu pour son prochain, sans un décret d'Hachem"
[le Pélé Yoets]

-> Le Séfer ha'Hinoukh (241) ajoute que pour cette raison, il ne rime à rien de se venger contre ceux qui nous ont fait du mal, car ils ne sont que les messagers de D.

[ A l'image d'une personne qui nous lance un bâton.
Est-ce qu'on doit stupidement s'énerver contre le bâton (objet inerte) ou bien en venir à la source de tout (Hachem)?
D. qui est justice et miséricorde pure, qu'attend-Il de nous pour nous interpeller par cette épreuve (bâton)? ]

-> "Hachem est le Seul à décider et personne ne peut s'opposer à Lui ou empêcher Ses décrets d'être réalisés"
[le Beit haLévi - commentaire sur Iyov 23,13]

Le Beit haLévi enseigne que si Hachem désire qu'un individu reçoive quelque chose, alors personne ne peut lui donner avant l'instant choisi, et il est impossible également de retarder ce moment.

-> "Sur terre, une personne ne peut pas se cogner son doigt de pied, sauf si cela a été décrété du Ciel."
[guémara ‘Houlin 7a]

–> "Personne ne peut toucher, ne fut-ce d’un millimètre, à ce qui est destiné à son prochain."
[guémara Yoma 38b]

-> Chaque chose que l'homme voit, entend et vit est décidé depuis le Ciel (guémara Sota 2a)

-> "Tout ce qui arrive dans le quotidien d'une personne : ses réussites, ses échecs, sa peine, sa joie, ... proviennent directement d'Hachem, comme il est écrit : "Tout provient du Ciel" (guémara Béra'hot 33b -akol bidé chamayim)."
[le Steïpler - Birkat Péretz]

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-> Le Gaon de Vilna enseigne que Hachem décide de ce qui va se passer, et utilise ensuite la nature afin d'exécuter sa décision.

Puisque nous ne voyons son expression que dans la partie de la nature, il nous est difficile d'attribuer clairement tout ce qui nous arrive à D.

-> Le Messé'h 'Hochma (Chémot 12,15) dit qu'une de nos tâches dans ce monde est de regarder derrière le voile de la nature, et de reconnaître que c'est Hachem qui contrôle tout ce qui arrive.

Cela à pour conséquence de développer, renforcer notre relation avec Hachem (qui est derrière toute chose, même la plus banale!), ce qui est le but pour lequel nous sommes dans ce monde.

-> Le rav Yé'hezkel Levenstein enseigne que le plus une personne reconnaît la participation de D. dans sa vie, le plus D. lui donnera d'occasions de voir clairement cette implication.

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-> "Qui peut ordonner qu'une chose soit, si Hachem n'en a décidé ainsi?" (Eikha 3,37)

-> Rabbi David Ashear explique que la raison qui fait que l'on s'irrite envers une personne qui nous prend une chose que nous pensons devoir mériter, est le fait de croire que nous avons tous les les mêmes chances dans la vie.
Or, ce n'est pas le cas : quoique nous ayons, cela nous a été précisément octroyé par un décret divin.

Ainsi, autrui n'est pas un concurrent dans le partage des cadeaux, des bonheurs de la vie.
En effet, tous, à l'image d'un fils unique d'un multi-milliardaire, nous avons : papa Hachem, qui a et peut tout, qui nous chouchoute individuellement, en permanence, selon nos besoins spécifiques.

[si D. lui donne toutes les richesses du monde, Il n'aura aucun problème à me donner la même chose, pour autant que cela soit dans mon intérêt, pour mon bien ultime. ]

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-> "Hachem est avec moi, je ne crains rien ; les hommes, que pourraient-ils contre moi?" (Téhilim 118,6)

-> "La peur fait tomber l'homme dans un piège ; qui met sa confiance en Hachem est à l'abri" (Michlé 29,25)

Rabbénou Ba'hyé de commenter :
"Si une personne a peur d'un autre être humain, alors cela en soi constituera sa chute : il provoquera sur lui ce dont il a peur.
[Tandis,] que même s'il est décrété qu'une personne doit subir une nuisance, elle sera sauvée par le mérite de ne pas avoir peur de celui qui la menace."

-> "Tout est dans les mains de Hachem, à l'exception de la crainte de D."
[guémara Béra'hot 32b]
D. nous donne le libre arbitre de décider entre le bien et le mal, entre faire des mitsvot et des avérot, mais c'est tout.
La totalité de nos autres décisions est prise par Hachem.

Le Sfat Emet note que D. s'implique même dans nos processus de pensée, et donc s'Il veut que nous soyons à un certain endroit à une heure particulière pour une raison spécifique, Il fera germer en nous l'idée correspondante.

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-> "Toutes les positions d’autorité, du roi au poste le moins prestigieux du monde, sont déterminées par D."
[guémara Baba Batra 91b]

-> "Tu auras ce que tu es censé avoir, et personne ne peut toucher à ce qui est destiné à son prochain, et ce, même de l’épaisseur d’un seul cheveu!"
[guémara Yoma 38a]

-> "De toi émanent richesses et honneurs : tu es le souverain maître de tout" (Divré haYamim I 29,12)

Le Targoum Rav Yossef commente que chaque honneur que nous recevons durant notre vie a été décrété et nous est donné avec précision par Hachem (même si cela peut nous sembler être obtenu de façon naturelle).

A chaque instant, si Hachem souhaite que nous ayons des honneurs, alors rien ne peut s'y opposer, et s'Il ne souhaite pas que nous en ayons, alors personne au monde ne peut nous en donner.

=> En ayant cela en tête, nous cessons d'accuser autrui lorsque nous ne recevons pas la dose d'honneur que nous pensons devoir recevoir.

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-> "Hachem a beaucoup de messagers"
[guémara Kiddouchin 62a - arbé chlou'him lamakom,]

D. ne manque pas de moyens de nous faire parvenir ce qui est bien pour nous.

-> "La délivrance et le salut surgiront pour les juifs d'autre part (mimakom a'her)" (Méguilat Esther 4,14)

Le Maharal (Ohr 'Hadach) explique que le terme : "mimakom", fait référence à Hachem.
Mordé'haï dit à Esther que D. a un nombre incalculable de possibilités d'amener la délivrance.
Il lui dit : "Si tu veux en être le véhicule, alors cela viendra par toi. Sinon, Hachem l’amènera d'une autre manière".

=> Nous ne devons jamais désespérer, car nous avons Hachem avec nous, et Il n'a aucune limitation, pouvant nous aider de façons qui nous échappent actuellement.

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-> "Il n'y a pas d'artiste comme notre D."
[Tan'houma Tazria - chap.2 - en tsayar kélokénou]

Nous avons une tendance naturelle à oublier ce fait.

En effet, Hachem trompe le monde entier en nous faisant croire que la nature et les êtres humains ont des forces, ont un pouvoir de régner, mais en réalité, tout ce qui arrive est une manifestation de la volonté divine (én od milévado).

Voir la vie avec cette fausse perspective, cela nous conduit à être l'esclave de plein de personnes et de facteurs différents, qui n'ont en réalité aucune conséquence.
En effet, en tant que juif, nous savons la réalité de ce monde, rien ne peut arriver si D. n'en a pas donné son accord.

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-> "[Hachem,] son œuvre est parfaite, toutes ses voies sont la justice même ; D. de vérité, jamais inique, constamment équitable et droit" (Dévarim 32,4)
Hachem est parfait dans toutes Ses voies, ne commettant jamais d'erreur, n'agissant jamais de façon injuste.

Quand tout semble indiquer qu'Il ne nous écoute pas, en réalité chacun de nos mots Lui est précieux.
Quand tout semble indiquer qu'Il ne nous aime pas, en réalité, Il a envers nous un amour qui dépasse notre entendement.

-> Le 'Hazon Ich enseigne que cela ressemble à un tailleur expérimenté qui coupe un tissu très cher en morceaux, afin de confectionner un habit sublime.
Hachem en fait de même avec nous, et ce qui est à nos yeux une destruction est en réalité la construction de notre véritable et complet nous-même, passant du potentiel au réel.

[Etant donné que nous ne recevons aucune épreuve que nous ne pouvons pas surmonter. Lorsque nous sommes devant une grande difficulté de la vie, c'est en réalité un compliment de D. : tu es quelqu'un de très grand!
Rien ne se construit sans efforts, et à plus forte raison notre vie. ]

-> Le Sfat Emet (Likoutim - 'Hanoucca) commente que nous, en tant qu'être humain, n'avons pas les capacités mentales permettant de saisir l'ampleur de la miséricorde divine envers chaque personne, et ce à tout moment.
Le verset : "Hachem est bon pour tous" (Téhilim 145,9), implique qu'il n'y a pas d'exception à cela.

"Lorsque quelqu'un tient la main de son ami, et son ami, celle d'un autre ami, on s'unit ainsi au niveau du corps et de l'esprit, alors ce lien d'unité par la danse se développe et accède jusqu'au Trône céleste"

[le Baal Chem Tov]

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-> "Si déjà les chants éveillent la ferveur (kavana), les danses et les mélodies qui suscitent les sentiments profonds éveillent certainement les endormis et nous permettent d'accéder à une joie profonde"
[Nétivot Shalom]

+ Remarque :

-> "Lors d'un repas de mariage, il convient de se réjouir de toutes les manières, mais pas de manière à conduire à la débauche, mais que la crainte de D. soit fixée sur son cœur"
[le Méïri - Béra'hot 6b]

-> Le terme : "bésim'ha" (en joie) est formé des mêmes lettres que : "ma'hchava" (pensée).
Un ligne fine sépare la joie de la débauche, et une joie sans réflexion peut devenir de la débauche.

"Il rendra heureuse la femme qu'il a épousée"  (Dévarim 24,5 - véchima'h ét ichto achèr laka'h)

-> Le rav Chlomo Zalman Auerbach disait avant chaque mariage au 'hatan, que cette obligation de la Torah est valable à tout moment de la vie du couple.

-> A chaque fois que nous rendons heureuse notre femme, nous accomplissons une mitsva de la Torah, et en plus de cela nous permettons (par exemple) :

1°/ d'amener sur nous la présence divine, comme il est écrit : "Lorsqu’un homme et une femme vivent en harmonie, ils méritent que la présence divine réside parmi eux" (guémara Sota 17a).

En ce sens, le géant en Torah : le Steïpler, a dit :
"Si tu sais passer un moment avec ta femme autour d'une bonne glace, tu peux être sûr que D. sera à vos côtés"

2°/ d'attirer sur nous un torrent de bénédictions, comme nos Sages l'enseignent : "Un homme doit toujours faire très attention au respect de son épouse car la bénédiction ne règne dans la maison que grâce à elle" (guémara Baba métsia 59a).

A l'image d'un ustensile qui va garder la pluie qui tombe, la femme heureuse permet à l'homme d'éviter que les bénédictions lui filent entre les mains ...

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-> "Nos Sages ont enseigné : "La femme, c'est son mari qui doit la réjouir" (guémara Kidouchin 34b) : c'est au mari d'utiliser sa sagesse et son intelligence pour faire régner la paix et la joie dans son foyer.

Il ne doit pas attendre de sa femme qu'elle le réjouisse par ses actes ou ses paroles, car c'est son rôle essentiel à lui d'être l'investigateur et le vecteur de la joie et de la paix. Sa femme, quant à elle, doit en être le réceptacle"

[Rabbi Na'hman de Breslev]

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-> "La force d'un homme ne se mesure pas à la taille de ses muscles, mais à l'éclat du sourire de sa femme"

[Rabbi Ména'hem Mendel de Loubavitch]

 

Etre joyeux & autrui

"Lorsque le cœur est plein de joie et que la joie s'extériorise, l'homme ne distingue pas entre son ami et son ennemi"

[le Chem miChmouel]

Lorsque la joie déborde, la rancune s'oublie.
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+ Etre joyeux, c'est transmettre sa joie à autrui :

-> Le Maharal de Prague explique que la joie, c'est faire preuve de bienveillance envers l'autre.

-> Le rav Friedlander assure que le sourire est le plus grand signe de respect que l'on peut offrir à un être humain
Lorsque nous sourions à quelqu'un, nous lui donnons de l'honneur et lui insufflons de nouvelles forces.

-> "Comme dans l'eau le visage répond au visage, ainsi chez les hommes les cœurs se répondent" (Michlé 27,19).
Afficher sur son visage, un sourire qui provient de l'intérieur, c'est faire qu'autrui y répondra.
Un tel sourire a le pouvoir de beaucoup rapprocher.

-> Rachi de commenter ce verset : "l'eau nous renvoie les expressions de notre visage et de la même façon, lorsqu'un proche sent qu'il est aimé, il nous aimera en retour".

-> Le Or ha'Haïm enseigne le principe suivant : "Si l'on désire que quelqu'un nous apprécie ou nous fasse une faveur, il faut préparer son cœur en fonction et commencer par aimer cette personne" (sur Béréchit 44,18).

Il commente de même (Chémot 33,11) : Ce sont les cœurs qui décident d'aimer ou de haïr. Si l'individu consent  et se conditionne pour aimer l'autre, l'autre agira de la sorte et son cœur s'ouvrira. Ils deviendront des amis et engageront la conversation en tant que tels.

-> "Un enfant apprendra avec la plus grande facilité, s'il sait pertinemment que son maître l'apprécie" [Nétivot ha'Hinoukh]

-> Le rav Wolbe (Alé Chour) appelle cela : le pourvoir de rayonnement.

Il y écrit également très joliment :
"Chez un petit bébé, on discerne déjà ce pouvoir de rayonnement, lorsqu’apparaît sur son visage le 1er sourire, il s'élève déjà au-dessus de tous les animaux, par ce sourire perce la bienveillance de son âme cachée dans les profondeurs de ce petit corps fragile.

Plus le bébé grandit et s’épanouit, plus il présente un visage avenant à son entourage, le signe d'un esprit gracieux et d'une âme vivante, c'est la réalité de l'âme qui se découvre dans ses 1eres lueurs, dont toute l'essence a un pouvoir puissant de rayonnement."

=> Dans le cœur de chaque être possédant une âme, réside cette faculté de sourire, sans prétention et sans calculs, qui provient d'un lieu pur et naturel : le lieu où réside l'âme, et dont le pouvoir est phénoménal (capacité à unir, à redonner vie à une personne abattue, triste, ...).

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+ Etre joyeux, c'est faire que D. donne de la joie à autrui :

-> "Au moment où notre matriarche Sarah est devenue enceinte [imaginez sa joie profonde après y avoir aspiré pendant toute une vie!], de nombreuses femmes stériles sont aussi devenues enceintes, de nombreux sourds ont recouvré la vision, de nombreux sots sont devenus intelligents"
[Béréchit rabba 53,8]

-> La rabbanite Esther Toledano de nous enseigner que lorsque la joie réside chez un individu, D. prodigue des joies à tout le peuple juif, même à ceux qui en sont moins dignes.
Car de même qu'un homme souhaite que les autres s'associent à ses moments de joie, raison pour laquelle il invite des proches et de simples connaissances pour se réjouir avec lui, ainsi Hachem, au moment où Ses fils se réjouissent, souhaite que Ses autres fils s'associent à leur joie, et Il envoie donc de la joie pour que leur joie soit parfaite.

=> Etre joyeux, c'est faire que son prochain soit joyeux!!

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"Une personne réalise une grande mitsva lorsqu'elle soulage autrui de son anxiété et de sa détresse, et cela amène beaucoup de satisfaction à Hachem"

[le 'Hafets 'Haïm - Chaar haZé'hira - chap.11]

-> "Vous êtes les enfants de Hachem" (Dévarim 14,1)
Le 'Hafets 'Haïm enseigne que cela ressemble à un père qui a entendu que son fils, habitant loin de chez lui, endure beaucoup de souffrances et de stress.
Imaginez sa réaction envers la personne qui aide son fils à sortir de cette situation?

-> La guémara (Taanit 22a) nous rapporte qu'un jour, dans un marché, Eliyahou haNavi a montré à rabbi Béroka 2 hommes qui étaient destinés à une très haute position dans le monde à venir.
Le rabbi leur a alors demandé ce qu'ils ont fait.
Ils lui ont répondu qu'ils s'approchaient de toute personne qui semblait déprimée et faisaient le maximum pour lui remonter le moral.

=> Si nous avons la possibilité d'aider autrui, par de l'écoute, par des mots d'émouna, d'encouragement, de conseils, ... nous réalisons un acte phénoménal qui amène une joie immense à Hachem.

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-> "Qu’il est bien d’accueillir tout homme d’un “Shalom” clair et chaleureux. Et il faudra saluer tout homme, et en particulier le nécessiteux …
Réjouir le malheureux est considéré comme une grande mitsva!
Et combien est grande la punition de celui qui ne prend pas garde de faire plaisir aux autres, et en particulier aux pauvres infortunés."

[Pélé Yoèts]

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-> Le rav Lefkovitz dit qu'au final tout juif aura une part dans le monde à venir, mais auparavant pour de nombreux juifs il faudra d'abord passer par des souffrances afin d'y avoir accès.
Cependant, ceux qui rendent les autres joyeux, gagnent le privilège d'accéder directement au Gan Eden.

La guémara (Taanit 22a) nous rapporte qu'un jour, dans un marché, Eliyahou haNavi a montré à rabbi Béroka 2 hommes qui étaient destinés à une très haute position dans le monde à venir.
Le rabbi leur a alors demandé ce qu'ils ont fait.
Ils lui ont répondu qu'ils s'approchaient de toute personne qui semblait déprimée et faisaient le maximum pour lui remonter le moral.
De telles personnes sont garanties d'avoir une part dans le monde à venir. [les Tossafot (guémara Kétoubot 103b) expliquent que lorsque la guémara nous parle de gens qui sont garantis d'avoir une part dans le monde à Venir, cela signifie qu'ils vont directement y aller sans avoir à se tenir en jugement et sans avoir à subir des souffrances.]
En ce basant sur cela, le rav Lefkovitz enviait par exemple les chanteurs doués, qui sont dotés de cette capacité spéciale d'amener de la joie aux gens.

=> De là, le rav Michel Yéhouda Lefkovitz remarque un autre bénéfice à chanter à Shabbath.
Des chants plein d'âme ont le pouvoir d'amener de la joie aux autres personnes. Certains gens peuvent avoir en eux de la tristesse, endurent des difficultés, ... et par les mots et mélodies des zmirot, nous leur apportons du bonheur, ce qui est une source énorme de mérite pour celui qui chante.

[d'une certaine façon, par le biais des zmirot nous permettons à autrui d'être "en paix" (shalom) avec lui même. Elle peut être brisée avant par la vie, mais la chanson du cœur va l'a rendre entièrement joyeuse. Le Shabbath est Shalom! Etre joyeux permet de recevoir encore plus de bénédictions de Shabbath (la Source des bénédictions - mékor habérakha)!]

[b'h, issu de : les chants de Shabbath : https://todahm.com/2017/04/26/les-chants-de-shabbath ]

"La beauté, c'est l'éclat et la pureté de l'âme"

[Ram'hal - Daat Tvounot - 86]

Par exemple, le Ram'hal y est écrit également : "Le visage reflète cette adéquation entre le corps et l'âme".

Un visage se dit : "panim", terme provenant de : "pnimiout" : l'intériorité.
Ainsi, une belle intériorité fait rayonner le visage.

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-> "La beauté chez la femme, c'est l'humilité et la pureté des midot"

[Rav raphaël Hirsch - 'Horév - chap.12,2]

Grâce à D., un bel article sur la beauté chez la femme est disponible, ci-après : https://todahm.com/2015/02/16/la-beaute-chez-la-femme

"On peut accéder à davantage de choses par le biais d'une prière dans la joie que d'une prière dite en pleurant"

[Rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa]

-> Le Baal Chem Tov affirme que la joie est un degré plus élevé que les pleurs, car ces derniers déchirent les cieux tandis que la joie fait tomber toutes les cloisons.

La reconnaissance : une attitude permettant de continuer à recevoir de l’abondance

+ La reconnaissance : une attitude permettant de continuer à recevoir de l'abondance

Le rav Pinkous (Chéarim baTéfila) enseigne que lorsque l'homme reçoit une quelconque faveur de la part du Créateur de l'univers, au même moment, une porte s'ouvre pour lui dans le ciel.

De ce fait, il lui incombe de remercier Hachem du fond du cœur, car le remerciement a le pouvoir de laisser la porte de l'abondance ouverte.
Il aura ainsi le pouvoir que la faveur reste toujours entre ses mains, et que d'autres bénédictions se déversent sur lui depuis cette porte ouverte.

Mais s'il ne remercie pas et ne prononce pas de louange tout de suite, il est susceptible de perdre cette faveur et les portes de la bénédiction se fermeront.

Le Rav Pinkous de nous livrer un secret puissant : il est plus facile de laisser une porte qui s'ouvre ouverte, que d'ouvrir une nouvelle porte.

=> Lorsque l'on reconnaît le bien, on s'attire du bien, et on ressent une joie élevée (par l'appréciation de tout le bien que l'on reçoit, plutôt que de le voir comme une chose "normale", "naturelle").

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+ ''La plupart des gens ne réalisent pas ce qu'ils ont, car ils sont trop préoccupés par ce qu'ils n'ont pas''
[Rabbénou Behayé]

+ "A force de vouloir ce que tu n’as pas, tu ne veux plus ce que tu as déjà"
[Rabbénou Behayé]