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Les plans d’une personne sont sans valeur

+ Les plans d'une personne sont sans valeur :

"Quand à Yossef, il était le gouverneur du pays, c'est lui qui fournissait toute la population du pays" (Mikets 42,6)

-> Le Chla haKadoch (Déré'h 'Haïm To'hakhot Moussar) explique comme suit :
Le prophète (Yéchayahou 55,8) dit au nom d'Hachem : "Mes pensées ne sont pas vos pensées".
Les pensées et les projets d'une personne n'ont aucune valeur. Une personne peut penser que quelque chose est bon pour elle alors qu'en réalité, c'est mauvais, et une personne peut penser que quelque chose est mauvais alors qu'en réalité, c'est bénéfique pour elle.
Un exemple de cela est la façon dont les tribus (shévatim) ont vendu Yossef pour en faire un esclave en Égypte (Téhilim 105,17). Ils pensaient ne plus jamais entendre parler de lui. Cependant, ils ont fait en sorte qu'il devienne roi.

C'est pourquoi il faut toujours servir Hachem simplement (tamim tiyé im Hachem Eloké'ha - Choftim 18,13) et subordonner sa volonté à celle d'Hachem (Pirké Avot 2,4).
Lorsque quelqu'un pense que quelque chose est mauvais, il doit reconnaître que ce n'est pas vraiment mauvais car Hachem ne fait que le bien.

"Celui qui s’immerge dans l’étude de la Torah est considéré comme se tenant sur le Mont Sinaï chaque jour, recevant la Torah."

[Zohar - ‘Houkat 159b ]           Source : FB - ישראל הולובני

"Si D. Te révélait qui tu es, tu t'écroulerais."

[Rabbi Menachem Mendel de Kotsk]

"A chacun sa place" (Pirké avot 4;2)
Si chacun possède une place, alors pourquoi se plaint-on sans cesse que l'on n'a pas de place?
Parce que chacun convoite une autre place que la sienne."

[Rabbi Avraham Yaakov de Sadigora]

Mais où est donc cet enfant dont tant de générations se soucient ?

+ Un Shabbath, à l'issue du 3e repas, le Rabbi Bounim de Pshiskha, probablement hanté par l'angoisse de quitter l'atmosphère sacrée du jour de repos, sermonna ses adeptes : "Demain, vous retournerez au travail. Avec tant d'ardeur, tant d'énergie, tant d'efforts, que je me demande pourquoi.
Vous me direz que ce n'est pas pour vous, mais pour l'avenir et le bien-être spirituel de votre enfant.
Et lui, à son tour, dira qu'il travaille si laborieusement pour l'épanouissement de son propre enfant qui, à son tour travaille pour le sien ..."

Après une courte pause, il ajouta : "Mais où est donc cet enfant dont tant de générations se soucient?"

Voir la vie positivement par le Rambam …

+ Voir la vie positivement par le Rambam ...

"Les événements peuvent se dérouler avec succés ou le contraire ; s'achever dans le bonheur ou le contraire.
Puisqu'il existe autant de chances pour une issue favorable que défavorable, pourquoi donc se faire du souci pour le négatif alors qu'on peut se réjouir en anticipant le positif?"

[Maïmonide - Guide pour une bonne santé]

+ "D. dit à Noa'h : 'Je maintiendrai Mon alliance avec toi, et les humains ne seront plus jamais anéantis par les eaux du déluge' " (Noa'h 9;11)

Nous allons voir (b"h) ci-après un dvar Torah du rav Chakh (Yarhé Kala - août 1983).

Rabbi Yéhouda dit dans le midrach : "Un déluge d'eau ne se produira plus jamais ... mais un déluge de soufre et de feu reste encore possible."

Effectivement, que de déluges de feu nous avons endurés!
Et cela depuis la 1ere guerre mondiale.

Depuis lors, un déluge de feu terrifiant n'a pas cessé de nous emporter, et nous gardons encore en nous la marque indélébile de millions et de millions d'êtres humains aux fours crématoires.

Quelle est la cause de tous ces malheurs?
De façon extrêment succinte et incisive, notre paracha nous en donne la raison : "Car toute chair s'est corrompue sur la terre."
Ce verset nous met en garde : à nous de rester vigilants!
Nous pouvons épargner au monde un déluge de feu en ne répétant pas les graves erreurs des générations antérieures.

Comment se sont-elles corrompues?
Par l'absence de droiture et le manque de tsniout.

L’égo …

--> "Dissout, le sucre adoucit la boisson ; dissout l'égo adoucit les relations sociales."
[Rabbi Its'hak de Worke]

--> "Broyée, l'olive produit l'huile limpide qui attise le luminaire ; broyé, l'égo attise le luminaire de la Torah."
[Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi]

--> "Façonnée dans le feu, la Torah aime le feu : le feu de l'enthousiasme, le feu de l'ardeur."
[Rabbi Elimelé'h de Lizensk]

--> "Autrefois, le mikvé (bain rituel) était glacé et il en sortait des hommes chauds pour la prière ; aujourd'hui, il est chaud et il en sort des hommes de glace."

[observation hassidique]

"Pourquoi la Torah commence par la lettre bét (béréchit)?
Pour nous enseigner que nous n'en connaissons pas même la 1ere lettre."

[le Baal Chem Tov]

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-> Le Sfat Emet (commentaire sur Shavouot) nous enseigne :
La Torah commence avec la lettre : "bét", et cela a une profonde signification : le "bét"(ב) est fermé de 3 côtés et ouvert sur le 4e.
Il ferme ce qui est au-dessus, en-bas et derrière lui, comme un signe que les choses qui sont hors de l'univers ou qui concernent l'existence céleste qui ont précédé la Création sont fermées à la compréhension.
Il est vain de spéculer sur de tels concepts ésotériques.

Le "bét" (ב) est ouvert du 4e côté, faisant face à toute la Torah, comme pour nous dire : "Commencez par étudiez la Torah. C'est la source de toute compréhension et connaissance. Alors, vous trouverez toutes les réponses".

Les 10 Commandements commencent par la lettre : "aléph" (א) du mot : "anokhi" ("Je suis"), qui est ouvert de tous les côtés. Car dans la sagesse des lois de la Torah, un juif peut reconnaître le Créateur dont la Présence emplit toute l'existence, s'étendant dans les 4 directions, en-haut et en-bas, à l'infini.

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-> Il est écrit dans le Likouté Si’hot :
Le "bét" (ב) est la 2e lettre de l’alphabet hébreu ; pourtant, D. choisit de commencer la Torah par cette lettre. Il aurait été logique, à première vue, de commencer par le mot Elokim (אלקים), Hachem créa le Ciel et la Terre, qui a un Aleph à sa tête.
En fait, un enseignement important découle du fait que la Torah ne commence que par la 2e lettre de l’alphabet : La Torah a la qualité d’être précise ; rien ne peut y être considéré comme involontaire ou accidentel.
L’usage de la 2e lettre sous-entend, en fait, que l’étude ne représente que la 2e phase de l’approche du juif à la Sagesse Divine. Avant de s’engager dans l’étude, le Juif doit d’abord se préparer convenablement. Ce n’est qu’après avoir passé cette étape préparatoire qu’il est assuré que son étude s’inscrira sous la forme appropriée
à la volonté de D.
C’est en prenant conscience de la sainteté contenue dans la Torah que l’homme se prépare à l’étudier. Un juif doit se rappeler constamment que Hachem nous donna Sa Sainte Torah dans le but précis de nous relier à Lui.
L’étude est le moyen qui nous permet de nous unir avec Lui. Sans cette prise de conscience préalable. Sans la préparation adéquate, il serait capable d’oublier que la Torah est sacrée et que son objet principal est de nous permettre de nous rattacher à D., le Donneur de la Torah.
En résumé, la Torah que nous étudions ne constitue donc que le beit; alors que le but fondamental est de se relier à D. (le Un, l'Unique), le Aleph.

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-> b'h, également sur la lettre "bét" (ב), dans le divré Torah : https://todahm.com/2022/10/27/37633