Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ "Vous n'allumerez pas de feu en aucune de vos demeures au jour du Shabbath" (Vayakel 35,3).

Pourquoi la Torah insiste-t-elle davantage sur cet interdit que sur les autres travaux défendus le Shabbath?

Pour laisser entendre que l'Attribut de la Justice, symbolisé par le feu, ne se manifeste pas ce jour-là, si bien que la joie règne ici-bas et dans les mondes supérieurs.
[Zohar - Yitro p.89b]

Par les trois repas de Shabbath, les Bné Israël montrent qu'ils sont réellement les fils du Roi (Hachem).
Celui qui porte atteinte à l'un des trois repas prouve qu'il ne fait pas partie de la sainte descendance d'Israël et s'expose à trois graves châtiments : les affres de l'enfer (guéhinam), de la guerre de Gog et Magog et des temps pré-messianiques.
[...]
Malheur à celui qui ne réjouit pas le Roi de l'univers par les 3 repas sabbatiques.
[Zohar - Yitro p.88b]

<--->

-> Rabbi Chimon dit : Quand une personne prend trois repas le Shabbath, une voix céleste proclame à son sujet le verset : "Alors tu te délecteras en Hachem, Je te ferai dominer sur les hauteurs de la terre et jouir de l'héritage de Yaakov, ton aïeul" (Yéchayahou 58,14).

Rabbi Aba se réjouissait à chacun des trois repas sabbatiques, en disant : "C'est le repas d'Hachem!"
Et à la fin des trois repas, il disait : "Les repas de la foi sont terminés".
[Zohar - Yitro p.88a]

<--->

-> Le Shabbath, une voix proclame :
"Réveillez-vous, saints supérieurs (les Justes), réveillez-vous peuple saint, qui est élu en haut et en bas. Eveillez la joie devant votre Maître, éveillez-vous dans une joie parfaite. Venez prendre part aux réjouissances des trois Patriarches, c'est-à-dire aux trois repas sabbatiques.
Venez à la rencontre de la foi, qui est la joie suprême.
Heureux êtes-vous, saints Bné Israël, ici-bas et dans le monde futur. Le Shabbath est votre héritage, comme il est écrit : "Entre Moi et les Enfants d'Israël, c'est un signe éternel" (Ki Tissa 31,17)."
[Zohar - Yitro 89a]

Pourquoi un fauteur est-il tenu d'expliciter ses fautes alors que Hachem les connaît parfaitement?
Il doit le faire, parce que l'Accusateur se tient sans cesse devant Hachem et demande justice pour toutes les transgressions commises.
En avouant ses fautes, l'homme lui enlève les mots de la bouche et le réduit au silence.
[Zohar - Bo 40b]

Chaque juif étant appelé "saint" (kadoch), il est interdit de le désigner par un surnom, sous peine d'un grave châtiment.

... Celui qui humilie son prochain en lui attribuant un sobriquet ou un qualificatif désobligeant à la place de son vrai nom recevra, par mesure de rétorsion, un châtiment pour une faute qu'il n'a pas commise.
En effet, Rabbi 'Hiya a déclaré au nom de Rabbi 'Hizkiya : Celui qui traite son prochain (juif) de racha sera jeté dans la guéhinam, même s'il n'a commis aucune faute ; le qualificatif de racha ne peut être employé qu'à l'égard de celui qui se montre effronté envers la Torah.

Un jour, Rabbi Yessa déclara à celui qui avait maudit un juif : "Tu as agi comme un racha".
Traduit en justice devant Rabbi Yéhouda, il expliqua : J'ai dit qu'il s'était comporté comme un racha, sans vouloir dire qu'il l'était réellement!
Rabbi Yéhouda alla soumettre cette question à Rabbi El'azar, qui lui répondit : C'est sûr que Rabbi Yessa n'est pas coupable car, en employant le mot "comme", il a établi une simple comparaison.
En effet, il est écrit : "Hachem s'est comporté comme un ennemi" (Eikha 2,5). Or, s'Il s'était conduit à notre égard "en ennemi", il ne serait pas resté un seul juif dans le monde.
[Zohar - Michpatim p.122a]

<--->

-> Heureux sont les Bné Israël, car il est écrit : "Israël est (réellement) une chose sainte" (Yirmiyahou 2,5), et pas seulement "comme une chose sainte" ; par conséquent, "ceux qui le dévorent seront coupables" (Yirmiyahou 2,5) ...

Heureux sont les Enfants d'Israël qui ont été choisis par leur Maître comme peuple de prédilection ; dans ce passage de la Torah, il est dit : "Car tu es un peuple saint pour Hachem ton D." (Réé 14,2) et "vous êtes des fils pour Hachem votre D." (Réé 14,1).
[Zohar - Michpatim p.122b]

Il est écrit : "Préserve ta langue du mal" (Téhilim 34,14), car des maladies s'abattent sur le monde à cause de la médisance.
[Zohar - Michpatim p.122a]

La jalousie existe même chez les anges

+ La jalousie existe même chez les anges :

-> Le machia'h ne viendra pas avant la disparition de la jalousie, comme il est écrit : "Efraïm ne jalousera plus Yéhouda" (Yéchayahou 11,13).

Même des anges célestes ont été déchus à cause de la jalousie.
En effet, d'après Pirké deRabbi Eliézer (chap.13), Samel était le plus grand des séraphins, car il avait douze ailes alors que les autres n'en ont que six. Et il perdit toute sa sainteté parce qu'il envia l'homme.
Il en va de même pour Aza et Azaël, les anges déchus (Néfilim) qui "parurent sur la terre" avant le déluge (voir Béréchit 6,4).

La jalousie entraîne la putréfaction des os (guémara Shabbath 152b).
C'est pourquoi, chacun doit être content de sa part, même si elle est minime, car il n'est certainement pas mieux qu'Hillel l'Ancien, Rabbi 'Hanina ben Dossa, Rabbi Yéhouda bar El'aï, Rabbi El'azar ben Pédate et bien d'autres, qui vécurent dans la plus grande
Il faut avoir confiance en Hachem et se convaincre que ce monde est dérisoire et que l'essentiel, c'est le monde futur, le monde de la vérité.
[...]

La source de tous les maux, c'est la convoitise qui amène à la haine et à la jalousie, au vol, au faux serment et au meurtre. C'est le dixième commandement du Décalogue, mais il est aussi important que tous les autres.

La convoitise suscite en l'homme un désir insatiable, qui entraîne sa mort prématurée, en l'empêchant d'étudier et d'accomplir les mitsvot. En outre, elle l'incite à renier la Providence ...

[A l'inverse,] il n'y a pas de plus belle qualité que la confiance de D.
[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha 2,4]

Shavouot = Assurer sa subsistance

+ Shavouot = Assurer sa subsistance :

-> La guémara (Pessa'him 68b) dit : "Tous les décisionnaires s'accordent à dire que lors de Shavouot, nous avons aussi besoin de "la'hem" (une partie de la journée à consacrer à notre propre plaisir)".

Le rav Meir Yé'hiel d'Ostrovtza explique que l'explication simple de la guémara est que lors de Shavouot, il faut se faire plaisir en mangeant un repas (séouda) et en appréciant la nourriture et les boissons.
Cependant, nous pouvons également dire que la guémara nous enseigne que Shavouot est un moment propice pour trouver le succès dans la parnassa.
La guémara affirme qu'à Shavouot, Hachem nous offre "la'hem", le succès pour nous-mêmes. En effet, c'est ce jour-là que nous recevons la Torah, et si quelqu'un n'a pas de moyens de subsistance (kéma'h), il ne peut pas avoir la Torah (voir Pirké Avot 3,17 = "Sans farine [kéma'h - de quoi se nourrir], point de Torah". )

<---->

-> Le séfer Sia'h Zékénim ('helek 2) rapporte que selon le Tiféret Shlomo de Radomsk : "[Shavouot,] est un moment [particulièrement] propice pour changer notre mazal [, comme apporter la réussite dans notre parnassa]".

Celui qui s'habitue à juger son prochain favorablement et à dire toujours du bien de lui deviendra un réceptacle et un conduit de la sainteté.
S'il le regarde d'un bon œil, il déversera sur lui un flux de bénédictions. Sinon, il aura des effets néfastes.
[séfer 'Haredim 68b]

Shavouot – laisser les malédictions, pour les bénédictions

+ Shavouot - laisser les malédictions, pour les bénédictions :

-> La guémara (Méguila 31b) dit : "Nous lisons les bénédictions dans la Torah Cohanim (paracha Bé'houkotaï) avant Atséret (Shavouot), et ceux de la Michné Torah (paracha Ki Tavo) avant Rosh Hachana, afin que l'année et ses malédictions prennent fin et qu'une nouvelle année et ses bénédictions commencent".
La guémara dit qu'on comprend comment cela s'applique pour Roch Hachana, mais quel est le rapport avec Shavouot?
Elle répond que Shavouot est également un "Nouvel An", car les fruits de l'arbre sont jugés à Shavouot.

Nous voyons dans cette guémara que Shavouot est appelé "Roch Hachana".
Le Maor Vachémech (paracha Bé'houkotaï) explique que tout comme la période précédant Roch Hachana est un temps de téchouva, car le jugement approche et nous avons besoin que Hachem pardonne nos fautes et nous accorde une bonne année, de même les jours de Séfira (compte du Omer) qui précèdent Shavouot sont un temps de repentance et de retour vers Hachem.
Si nous faisons cela, Hashem pardonnera nos fautes à Shavouot et nous accordera une nouvelle année pleine de bénédictions.

<--->

-> Nos Sages (guémara Avoda Zara 2b) disent que Hachem est allé vers chaque nation (et leur a demandé si elles voulaient la Torah), et elles ne l'ont pas acceptée, jusqu'à ce qu'Il vienne vers Israël et qu'ils l'acceptent.
Le séfer Emet léYaakov cite le 'Hozé de Lublin qui demande pourquoi Hachem a fait cela. Ne savait-Il pas que les nations ne voudraient pas de la Torah?

Il répond que Shavouot est un moment où nous recevons [beaucoup] de bonnes influences pour toute l'année, tout comme à Roch Hashanah. Cependant, les Accusateurs célestes essaient de nous empêcher de recevoir ces influences.
Pour les faire taire, Hachem a clairement montré que les nations ont refusé d'accepter la Torah, mais qu'elles sont tout de même pourvues de choses dans ce monde.
En conséquence, à plus forte raison (kal va'homer) pour le peuple juif, qui a accepté volontairement la Torah, qu'il doit recevoir ces influences de bonté et de bénédictions.

Les mitsvot et les bonnes actions sont la nourriture de l'âme ; les réchaïm, qui en sont dépourvus, sont considérés comme morts même de leur vivant.
[séfer 'Harédim 72a]