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Rabbi Yo'hanan rapporte au nom de rabbi Chimon ben Yo'haï : Le malheur d'un père, qui voit son enfant prendre une mauvaise voie, est pire que les souffrances qu'il faudra endurer lors de la guerre apocalyptique de Gog et Magog.
[guémara Béra'hot 7b]

En se maudissant soi-même, on se cause du tort. En effet, un préposé céleste répond Amen à cette malédiction avec 70 autres qui sont sous ses ordres et poursuit celui qui l'a prononcée jusqu'à ce qu'elle se réalise.
[Zohar - Pin'has 246a]

Jeter le mauvais œil (éno raa) sur ses voisins revient à les voler en secret, car on leur cause ainsi des préjudices matériels sans aucun acte concret.
[séfer 'Hassidim 119]

Cherche à accomplir une mitsva délaissée par les autres ; c'est comme un mort l'abandon sans personne pour l'enterrer.
Poursuis une mitsva qui n'est pas recherchée par les autres. C'est comme si elle se plaignait devant Hachem en disant : Je suis vraiment insignifiante pour être oubliée ainsi par tous!
[séfer 'Hassidim 105]

L’impact de la mère

+ L'impact de la mère :

-> L'expression "tel père, tel fils" signifie qu'un homme ou un garçon a les mêmes attitudes que son père ou se comporte de la même manière.

La guémara (Yoma 47a) rapporte qu'à l'époque du Temple, une femme du nom de Kim'hit a eu la chance d'avoir sept fils. Chacun de ses fils ont servi en tant que Cohen Gadol.
La guémara raconte que les rabbins (rabbanim) lui ont demandé quels actes importants elle avait accomplis pour mériter sept grands fils.

Pourquoi les rabbins ont-ils supposé que c'était grâce au mérite de la mère que les fils se sont comportés comme ils l'ont fait? C'est peut-être grâce au comportement de leur père que tous les fils sont devenus Cohen Gadol.
Les rabbanim ont posé des questions spécifiques sur le comportement de la mère parce qu'ils sont d'avis que la façon dont un garçon se comportera et se conduira dépend fortement de la conduite de la mère.
L'expression est : "Tel père, tel fils", peut-être, mais du point de vue de la Torah, c'est surtout : "telle mère, tel fils".
[ rav Yonathan Eibshitz - Ahavat Yéhonatan - Tsav ]

Le Shabbath, tous les mondes baignent dans la joie et les Enfants d'Israël reçoivent une âme supplémentaire qui chasse toute tristesse et colère. De sorte que la joie règne en Haut et en bas.
[...]

Un souffle [spécial] descend le Shabbath dans le monde et réside sur le peuple saint après avoir reçu le parfum du gan Eden.
[Zohar - Vayakel 204a]

Celui qui étudie la Torah ici-bas acquiert le mérite de pouvoir franchir certaines portes et de recevoir des éclaircissements dans le monde futur.
C'est pourquoi, lorsqu'il quitte ce monde, la Torah le précède et ordonne aux gardiens des portes, en paraphrasant un verset de Yéchayahou (26,2) : "Ouvrez les portes pour que puisse entrer un peuple juste. Préparez un siège pour Untel, serviteur du Roi!"

Car Hachem est réjoui uniquement par celui qui étudie la Torah. Il se trouve au jardin d'Eden avec les Justes (tsadikim) qui écoutent Sa voix, comme il ressort du verset (Chir Hachirim 8,13) : "Ô [toi qui te tiens] dans les jardins ; les amis sont tout oreilles pour écouter Ta voix ; laisse-moi entendre!"
Selon Rabbi Chimon, ce verset renferme un sens caché. L'expression "ô [toi qui te tiens] dans les jardins" fait allusion à la Chékhina qui est en exil avec les Bné Israël et partage leurs malheurs.
"Les amis sont tout oreilles pour écouter Ta voix", celle des louanges qui Te sont adressées en exil.
"Laisse-moi entendre" la voix de ces amis qui étudient la Torah.
[Zohar - Pin'has 213a]

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-> Regarde combien ceux qui étudient la Torah sont chers devant Hachem. En effet, même lorsque l'Attribut de la Justice (Rigueur) s'exerce dans le monde et que l'ange destructeur a reçu la permission d'agir, Hachem lui demande de préserver ceux qui étudient la Torah.
[Zohar - Balak 202a]

Les téfilines, les tsitsit et la mézouza

+ Les téfilines, les tsitsit et la mézouza :

-> Nos Sages (Yalkout Chimoni - Béchala'h - siman 234) nous enseignent qu'au moment où les juifs descendirent vers la mer Rouge, l'ange Gavriel descendit aussi et les entoura d'une muraille. Il déclarait aux vagues d'eau :
- à droite, faites attention aux enfants d'Israël qui recevront la Torah à la droite d'Hachem.
- À gauche, faites attention à ceux qui mettront les Téflines sur leur bras gauche et devant eux, prêtez attention à ceux qui scelleront une alliance devant eux.
- À l'arrière, prêtez attention à ceux qui montreront le nœud des Téfilines et les fils des Tsitsiot à l'arrière.
[lorsque nous sommes entourés de ces mitsvot, nous avons une protection très puissante!. ]

-> Nous trouvons un autre passage dans la guémara (Ména'hot 43b) : nos Maîtres nous enseignent que les Bné Israël sont aimés d'Hachem, car Il les entoura de mitsvot : les Téfilines à leur tête, les Téfilines sur leurs bras, les Tsitsiot sur leurs vêtements et la Mézouza au seuil de leur maison.
Le roi David dit d'eux : "Sept fois par jour, je célèbre tes louanges, en raison de Tes justes arrêts" (Téhilim 119,164). Rachi commente : "Sept fois par jour" = les Téfilines de la tête et du bras comptent pour deux, plus quatre Tsitsiot et une Mézouza: c'est un total de sept.

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) écrit que Hachem les entoura de Mitsvot et le mot "Mitsvot" (מצות) est les initiales de : "Mézouza - Tsitsit - Téfilines".
Les Téfilines correspondent à deux commandements : un selon la version de Rachi et un selon celle de Rabbénou Tam, ce qui explique le "Vav" avec le "Tav", pour inclure la deuxième paire de Téfilines.

Puisque la Torah est constituée par les différents noms de D., ceux qui étudient la Torah s'attachent à Lui et ils sont aimés en Haut et en bas.
S'ils étudient la nuit, ils annulent les rigueurs de la Justice et Hachem étend sur eux, le matin, un fil de grâce.
[Zohar - Chémini 35b]

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-> Celui qui n'étudie pas la Torah est éloigné de D. et privé de Sa Présence. Ses anges gardiens le quittent et proclament devant Lui : "Ecartez-vous d'Untel qui ne respecte pas son Maître!"
Malheur à lui, car il est abandonné par les êtres Supérieurs et inférieurs et ne suit pas le chemin de la vie.

En revanche, la Présence divine réside sur celui qui s'efforce de servir son Maître. Il a droit aussi à plusieurs anges gardiens qui proclament tous ensemble devant lui : "Faites honneur au fils du Roi".
Il est protégé ici-bas et dans le monde futur.
[Zohar - Métsora 52b]

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-> L'étude [de la Torah] a le pouvoir de déchirer un mauvais décret.
Elle apporte à l'homme la guérison, comme il est dit : "Elle sera un remède pour ta chair et un breuvage pour tes os" (Michlé 3,8).
Constituée par les saints noms d'Hachem, la Torah purifie l'homme et le sanctifie, comme il est écrit : "Soyez saints" (en accomplissant les commandements de la Torah - Kédochim 19,2) ...
L'étude de la Torah équivaut à tous le sacrifices (permettant d'expier nos faute).
[Zohar - Kédochim 80b ]

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-> Quand un homme aspire à apprendre la Torah et ne trouve pas de maître pour lui enseigner, les paroles erronées que cet ignorant bredouille avec amour sont accueillies avec joie par Hachem.
[Zohar - Kédochim 85a ]

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-> Lorsqu'un homme s'éloigne de la Torah, il s'éloigne automatiquement d'Hachem.
Mais dès qu'il s'approche à nouveau de la Torah, Hachem recrée la proximité avec Lui.
L'amour de la Torah expie les fautes de l'homme et la lumière de la Torah le remet sur le droit chemin.
[Zohar - Emor 21,1 ]

Rabbi El'azar déclare : Quand un homme étudie la Torah et remue les lèvres pour dire des paroles de Tora, la Présence divine étend Ses ailes sur lui et le protège des Accusateurs, car il est écrit : "J'ai déposé Mes paroles dans ta bouche et Je t'ai abrité à l'ombre de Ma main" (Yéchayahou 51,16).

De plus, il contribue à la survie du monde et Hachem se réjouit avec lui, comme le jour où Il a planté les cieux et la terre ...

Ceux qui étudient la Torah sont encore plus importants que les fidèles prophètes, car ils se trouvent à un niveau plus élevé.
Ils n'ont pas besoin de sacrifices, (choses) de moindre valeur que la Torah.
Il est écrit : "Un grand bonheur attend ceux qui aiment Ta Torah ; pour eux, point de cause de chute" (Téhilim 119,165).
[Zohar - Tsav 35a]