Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Celui qui dit : je fauterai et me repentirai, on ne le laisse pas faire Téchouva."
[guémara Yoma 85b]

Selon le Sfat Emet, puisque c'est la pensée de pouvoir faire téchouva par la suite, qui a entraîné l'accomplissement d'une faute, alors on refuse à cette personne la possibilité de pouvoir faire téchouva.

<-------------------------->

-> "Celui qui fait téchouva par amour, ses fautes volontaires sont transformées en mérites." (guemara Yoma 86b)

La possibilité de se repentir est un cadeau de D. si énorme, que certaines personnes pourraient penser : "Kiffons et fautons à max, durant toute notre vie, et à la fin, nous ferons téchouva par amour, et nous aurons alors plein plein de mérites (le jackpot) ..."

Fauter car la téchouva existe ("abuser du système"), rend le repentir futur quasi impossible, puisqu'on ne bénéficiera alors d'aucune aide de D. pour le faire ...

<--->

[d'ailleurs, c'est pour cela que nos Sages sont jugés, avec une grande précision, sur des fautes extrêmement fines (de l'épaisseur d'un cheveu).
En effet, puisque toute faute peut se transformer en mérites, alors Hachem par amour pour les Sages va prendre même les minuscules miettes, pour que rien ne leur soit perdu pour leur éternité!]

"D. a vu que les tsadikim seront peu nombreux, et les a dispersés dans toutes les générations."

[guémara Yoma 38b]

"Les pierres et les murs de la maison d’un homme viendront témoigner sur lui, comme il est dit : "Car la pierre du mur va crier et le linteau de bois lui fera écho. "
Lorsque l’homme arrive dans le monde futur, les murs de sa maison apporteront leur témoignage."

[guémara Ta’anit 11a]

 "Puissiez-vous craindre le Ciel tout autant que vous craigniez les êtres humains."

(le conseil ultime pour réussir sa vie, de Rabban Yo'hanan ben Zakaï à ses disciples, avant de mourir - guémara Béra'hot 28b)

"Le converti est plus cher aux yeux de D. que ne peuvent l'être certains [Hébreux] présents lors de la révélation du mont Sinaï.
Pourquoi?

Car ces derniers, s'ils n'avaient pas vu les éclairs, entendu le tonnerre et le son du Shofar, n'auraient pas accepté le joug divin.

Tandis que celui-là [le converti] n'a rien vu de tout cela et, de son propre chef, se tourne vers D. et accepte de plein gré le joug divin.

Y a-t-il plus cher qu'un tel acte?"

[midrach Tan'houma Lé'h Lé'ha 1]

-> "Si D. a dispersé les enfants d’Israël parmi les nations, c’est pour que les convertis se joignent ainsi à eux."
[guémara Pessa’him 87b]

-> "D. aime grandement les convertis"
[Bamidbar Rabba 8]

"Un homme doit se considérer comme si l'avenir du monde ne dépendait que de lui seul."

[le Zohar]

"Même si le monde entier te considère comme un tsadik, néanmoins à tes yeux, considère-toi comme un racha"

[guémara Nida 30b ]
(-> vaafilou kol aolam koulo om'rim lé'ha tsadik ata, éyé bé'éné'ha kéracha)

En 1965, le Steïpler a dit au rav Twerski que : " l'illusion de se penser le tsadik de la génération, est une malade si répandue!"

<------------->

+ "Qu'y a-t-il de plus facile à faire?

La chose la plus facile à faire est de se leurrer soi-même.
Il n'est pas facile de tromper les autres ; cela demande beaucoup de réflexion et d'organisation.
Mais l'espace d'un instant suffit pour se leurrer soi-même."

[le Ya'arot Dévach]

Le roi Salomon a dit : "Ne te prends pas pour un sage ; crains D. et fuis le mal" (Michlé 3,7).

Il faut éviter de tomber dans les pièges du mauvais penchant, de commettre des fautes puis de leur trouver une justification (on se prend alors pour un sage!).

Il est tellement facile de se tromper, qu'il faut en permanence scruter ses actes et ses décisions pour s'assurer qu'on ne se leurre pas soi-même, et qu'au lieu d'emprunter le chemin de la vie, on ne s'engage dans une voie menant à sa perte.

<------------->
[avoir conscience de ses faiblesses/défauts est le 1er pas afin de les corriger, avoir conscience de son ignorance, c'est le 1ere pas vers l'acquisition de connaissances, ...
Tant qu'on est en vie, il faut se considérer comme perfectible (racha), afin d'avoir un moteur nous propulsant au maximum vers le haut, vers le divin ... (tsadik) ]

"Lorsque le fœtus est dans la matrice de sa mère, un ange lui enseigne toute la Torah.
Quand le moment arrive pour lui d'entrer dans le monde, un ange lui touche les lèvres et il oublie alors tout ce qu'il a appris."

[guémara Nida 30b]

Nos Sages nous apprennent que cela est une énorme bonté de D. à notre égard.

En effet, par le fait de nous enseigner toute la Torah dans le ventre de notre mère, bien que l'oubliant avant notre naissance, on va pouvoir durant toute notre vie se dire : "j'avais oublié!", plutôt que : "je ne savais pas!".

On a en effet :
-> l'oubli : "je le savais, mais c'est ma mémoire qui fait que je ne m'en rappelle pas, donc c'est la normalité, ce n'est pas de ma faute" ;
-> l'ignorance : "toi tu le sais, mais moi je ne le sais pas. Quelle honte! Quelle sentiment d'infériorité!"

=> b"h, ceci nous sauve d'une grande honte à chaque fois qu'on ne "connaît pas" un enseignement de notre Torah.
(puisqu'on a tous déjà pu étudier toute la Torah, mais qu'on l'a oublié depuis , indépendamment de notre volonté ...)

"Quiconque a le pouvoir d'empêcher les membres de sa famille de commettre des fautes et s'en abstient sera puni pour eux ; si ce sont les habitants de sa ville et qu'il ne le fait pas, il sera puni pour eux ; si c'est le monde entier et qu'il ne le fait pas, il sera puni pour le monde entier."

[guémara Shabbath 54b]

Le rabbi 'Haïm de Volozhine nous enseigne que chacun est jugé selon sa position dans son entourage et dans sa génération.
Plus l'homme est haut placé, plus il a la possibilité de réprimander ses prochains et [s'il s'en abstient], il devra payer pour leurs fautes.

[l'art de la réprimande est très difficile : il faut beaucoup d'amour d'autrui, agir en préservant la dignité/l'amour propre d'autrui, ... ]

[b"h, un article sur "Réprimander autrui" : https://todahm.com/2015/03/17/reprimander-autrui ]

"Il faut réjouir les pauvres à chaque fête ; celui qui se réjouit sans réjouir les pauvres sera gravement puni"

[Zohar - paracha Yitro]