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Les délices du Shababth

+ Les délices du Shababth :

-> Le vendredi soir, quand les fidèles rendent hommage, dans la seconde bénédiction après le Shéma, à "Celui qui étend le pavillon de la paix", Hachem étend Ses ailes sur le peuple d'Israël, le couvre comme une mère qui protège ses enfants et chasse du monde toutes sortes de forces nuisibles.
Les Bné Israël reçoivent alors une âme supplémentaire (néchama yétéra) qui leur permet de se réjouir le Shabbath et d'oublier leurs soucis, leurs souffrances et leurs malheurs.
[Zohar - Béréchit p.48a]

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-> Sache que chaque vendredi en fin d'après-midi, à l'entrée du Shabbath, une tente de paix recouvre le monde entier et chasse les forces impures, car la pureté et l'impureté ne peuvent coexister et se repoussent mutuellement.
C'est pourquoi, chaque vendredi soir, nous demandons à Hachem d'étendre sur nous cette tente de paix pour nous préserver de tout mal, comme une colombe qui étend ses ailes pour protéger ses petits.
Par conséquent, nous n'avons rien à craindre, le jour du Shabbath, des forces maléfiques qui s'exercent sur le monde durant le reste de la semaine.
[Zohar - Béréchit p.48a]

C'est la maîtresse de maison qui allume les bougies en l'honneur du Shabbath pour réparer sa faute (par 'Hava) lors de la faute originelle, qui a éteint la lumière du monde et l'a obscurci.
Elle doit veiller personnellement à l'allumage des bougies et accomplir ce commandement avec joie et ferveur, car cet honneur lui confère aussi le mérite d'avoir des fils saints qui, par la Torah et la crainte du Ciel, répandront la lumière et feront régner la paix dans le monde.
De plus, elle prolonge la vie de son mari.
[Zohar - Béréchit 48b]

La géoula viendra grâce au mérite de l’étude de la Torah.
Les forces d’impureté qui tentent d’empêcher notre étude de s’élever sont moins puissantes le Shabbat et à Yom Tov.
En ce sens, si nous étudions la Torah tout particulièrement pendant ces jours, alors ces forces négatives ne pourront empêcher les effets de notre Torah de s’élever très haut, ce qui rapprochera la guéoula.
[ Ben Ich 'Haï - 'helek 3 - drouch pour Shabbat Hagadol ]

Il y a un ange qui a 1000 langues. Lorsqu'il chante, la musique est exceptionnelle.
Néanmoins, Hachem éprouve un plus grand plaisir à voir un juif qui chante des zémirot le vendredi soir.
[rabbi Mordé'hai Nadvorna ]

Respecter Shabbath = je décrète, Hachem réalise

+ Respecter Shabbath = je décrète, Hachem réalise :

-> Il est dit dans le midrach Tan'houma que les égyptiens ont été avisés en ce qu'ils voulaient que le peuple juif soit ne fassent pas Shabbath.
Dans un autre midrach (Chémot rabba 25,12), il est dit que, quand on est shomer Shabbath, on peut prendre un décret, et Hachem fera en sorte que cela se réalise.

Si le peuple juif avait respecté le Shabbath comme il se doit, il aurait décrété qu'ils soient libérés d'Egypte, et Hachem aurait accompli ces paroles.
Ainsi, les égyptiens ont élaboré un plan judicieux pour ne pas permettre au peuple juif de respecter le Shabbath.
[Ténoufa 'Haïm ]

Kidouch & souvenir de l’Egypte

+ Kidouch & souvenir de l'Egypte :

-> Dans le Kidouch de Shabbat et des Yamim Tovim, nous mentionnons "zé'her litsi'at mitsra'im" (un souvenir de la sortie d'Egypte".
Quel est le lien y a-t-il entre la sortie d'Egypte, le Shabbath et Yom Tov?

On sait que les Bné Israël étaient imprégnés de l'impureté d'Egypte (49e niveau sur 50), et que Hachem a dû les sortir de cette grande impureté pour les purifier et les sanctifier.
Hachem a dû extraire complètement l'impureté d'Egypte qui s'était infiltrée dans les cœurs des Bné Israël.
C'est pourquoi nous disons "yétsiat mitsra'im" et non "yétsia mimitsra'im", car nous nous souvenons que Hachem a retiré l'Egypte (Mitsrayim) du cœur des Bné Israël.
[on n'a pas quitté physiquement la terre d'Egypte, mais toutes les influences négatives en nous de l'Egypte nous a également quittés. ]

Shabbath et Yom Tov apportent une grande sainteté, et ces jours-là, il est facile pour nous de puiser dans cette sainteté ; lorsque nous gardons Shabbath et Yom Tov, nous nous sanctifions nous-mêmes.
Il est donc approprié de réciter le kidouch le Shabbath et le Yom Tov comme un "zé'her yétsiat Mitsrayim" en raison du pouvoir de ces jours d'éradiquer l'impureté en nous et de nous infuser de la sainteté, tout comme Hachem l'a fait pour nous en Egypte lorsqu'Il a fait sortir de nous toute influence négative, impure, que notre présence en Egypte a pu nous amener.
[Béra'h Moché]

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[d'une certaine façon après une semaine à évoluer dans un monde non juif, impur, matériel, ... nous profitions du Shabbath (et des Yom Tov), comme d'une opération où l'on va retirer en nous les mauvais éléments impurs que notre semaine a pu absorber. ]

 "Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire : 6 jours durant, le travail sera effectué, mais le 7e jour (le Shabbath) sera saint pour vous." (Vayakel 35,1-2)

1°/ Le Shabbath nous illumine de Vérité :

-> Le séfer Tiféret Shmouel explique les mots "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire" (élé hadévarim acher tsiva Hachem), en citant les séfarim Hakédochim, qui affirment que le Shabbat signifie l'annulation de toutes les forces, à l'exception d'Hachem, qui est la seule véritable puissance.
Il explique cela, au nom de son frère le Yisma'h Israël, par le fait que la sainteté du Shabbat crée une "lumière d'émet (vérité)", qui permet à l'homme de comprendre la vérité et de reconnaître qu'Hachem est la seule véritable puissance en ce monde.

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2°/ Le Shabbat expie nos fautes, même celle grave comme le Veau d'or :

-> Le séfer miZékénim Et'bonen note que le passage du Veau d'or se situe dans la paracha Ki Tissa, etau dépbut de la paracha Vayakel, Moché rassemble le peuple pour leur ordonner le Shabbath (puis la construction du Michkan).
Il explique que cela vise à nous enseigner que l'observance du Shabbat protège contre une faute aussi grave que d'avoir fabriqué une idole comme le Veau d'or, et que si quelqu'un, à D. ne plaise, a déjà fait un Veau d'or, le Shabbat expiera sa faute.
C'est ce que disent nos Sages (Shabbat 118b) : "celui qui observe Shabbath, même s'il a adoré des idoles (symbole d'une faute grave), il sera pardonné (par le mérite du Shabbath)".

Toutes les âmes sont retirées de l'enfer (guéhinam, le lieu qui après notre mort nous nettoie/purifie de l'impact négatif de nos fautes) le Shabbat, à l'exception de celles qui ont profané le Shabbat [au cours de leur vie, sans avoir fait téchouva dessus]."
[Zohar 2,150b ]

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-> Une personne qui a profané le Shabbat brûlera en enfer même le Shabbat, en guise de châtiment.
[Baal Chem Tov - Keter Shem Tov - partie 2, p.17a ]

Honorer le Shabbath, permet de payer moins de frais médicaux

+ Honorer le Shabbath, permet de payer moins de frais médicaux :

"Il paiera seulement pour son incapacité à travailler et il pourvoira à sa guérison" (rak chivto yiten vérapo yérapé - Michpatim 21,19)

-> Il est écrit dans la guémara (Shabbath 12a) :
"Celui qui vient visiter un malade le Shabbath dit : "Shabbath hi milize'oq ouréfoua quérova lavo" (le Shabbath, on n'implore pas mais la guérison est proche).
Rabbi Méir enseigne : "Le Shabbath a le pouvoir de t'amener la miséricorde". "

-> Le séfer Arougat Habosem explique que nous voyons dans cette guémara que le Shabbath lui-même peut permettre à une personne de se rétablir complètement. Cela signifie que si quelqu'un refuse d'honorer le Shabbath en dépensant de l'argent à cette occasion (en l'honneur du Shabbath), il finira par perdre cet argent de toute façon parce qu'il tombera malade et devra payer des frais médicaux.

En gardant cela à l'esprit, le Arougat Habosem explique les mots "rak chivto yiten" de la manière suivante : le mot "rak" est utilisé pour "minimiser".
Le verset dit que si quelqu’un minimise ses dépenses pour Shabbat (le mot "chivto" - שִׁבְתּוֹ - peut être vu comme une allusion à "Shabbat" - שבת), alors "vérapo yérapé", il devra payer des frais médicaux pour se soigner. Mais si quelqu'un respecte Shabbat comme il se doit, il n’aura pas de frais médicaux.

La veille de Shabbath, pendant les prières de Min'ha et la kabalat Shabbath, une personne élève toutes les paroles et les mitsvot de la semaine précédente, car c'est le moment où les mondes s'élèvent.
[Baal Chem Tov - Tzava'at HaRivach - partie 2 , p.4b ]

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-> Une fois, alors que le Baal Chem Tov récitait les prières de Shabbath dans les champs, tous les troupeaux se rassemblèrent autour de lui et bêlèrent pendant toute la durée de sa prière.
On dit qu'avec ses prières, il élevait tous les niveaux inférieurs, jusqu'à ce que même les troupeaux atteignent la réalisation de D. et crient avec lui.
[Divré Elimélé'h - Bé'houkotaï ]