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Lecture du Téhilim 27 pendant le mois d’Elloul

+ Lecture du Téhilim 27 pendant le mois d'Elloul :

-> De nombreuses personnes, on l'habitude de réciter, entre Roch 'Hodech Elloul et Hochana Rabba, le Téhilim 27 qui commence par le verset : "De David. Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur? Le Seigneur est le rempart qui protège ma vie : qui redouterais-je?"
Si Hachem est "ma lumière et mon salut" et "le rempart qui protège ma vie", alors il n'y a pas de place pour la moindre crainte ou peur.

-> En ce qui concerne la grandeur de ce Téhilim, voici ce qui est rapporté dans le livre de prières de Rabbi Chabétaï de Rachkov : «
"Toute personne qui récite le Téhilim 27, 'De David. Le Seigneur est ma lumière et mon salut, depuis Roch 'Hodech Elloul jusqu'à Sim'hat Torah, tous les soirs et tous les matins, aura l'assurance de jouir de belles années, bonnes et agréables. Il pourra même annuler un mauvais décret qui aurait été fixé sur lui depuis le Ciel, se débarrasser de tous les accusateurs, écarter de lui toutes les sentences dures et mauvaises, et ressortir innocent du jugement".

Et il poursuit ensuite ses explications de manière plus approfondie : "À partir de Roch 'Hodech Elloul s'ouvrent 13 sources issues des treize pôles de miséricorde, qui se dévoilent et apportent leur lumière dans les mondes inférieurs.
Et c'est pour cette raison que le Tétragramme apparaît 13 fois dans ce Téhilim 27, en lien avec ces 13 pôles de miséricorde. Et en prononçant ce téhilim, nous agissons sur le Tribunal Céleste, nous controns tous les Accusateurs, et nous les empêchons de s'approcher et de participer au jugement. Celui-ci ne sera donc prononcé que par Hachem Lui-même, et alors, nous serons complètement innocentés."

"Accepter la souffrance d'Hachem avec amour et reconnaître que nous avons fauté et que nous méritons Sa réprimande, telle est l'immense force (voir Yoma 23b) du juif au moment de la sonnerie du shofar".
[rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou 2:73]

-> Lorsque nous avons cette kavana au moment de la sonnerie du shofar, nos ennemis fondent comme neige au soleil et n'ont plus le pouvoir de nous faire du mal.

Hachem pardonne à petit à petit

+ Hachem pardonne petit à petit :

-> Nos Sages (midrach Vayikra rabba 30,7) disent que la veille de Roch Hachana, Hachem pardonne au peuple juif un tiers de ses fautes, pendant les Asséret Yémé Téchouva, Il nous pardonne un autre tiers, et à Hochana Rabba, Il pardonne le dernier tiers.
Les commentateurs se demandent pourquoi Il nous pardonne petit à petit, plutôt que de pardonner toutes nos fautes avant Roch Hachana.

Le Bat Ayin (droush lé'Erev Roch Hachana) explique cela à l'aide d'une parabole mettant en scène un homme qui devait 300 pièces d'or à son ami, mais qui n'avait pas un seul centime à son nom. Il n'osait pas lui demander de lui pardonner la totalité de la dette, mais il savait qu'il n'avait aucun moyen de rembourser son ami. Lorsque le prêteur le vit, il comprit la situation et eut pitié de lui, alors il lui dit qu'il lui pardonnait un tiers de la somme due.

En entendant cela, l'emprunteur comprit que le prêteur était un homme bon et miséricordieux, et qu'il pouvait lui demander de lui pardonner encore plus. La fois suivante, il lui demanda de lui pardonner un autre tiers de la dette, et celui-ci accepta. Une fois qu'il eut donné son accord, l'emprunteur put lui demander de lui pardonner le reste de la dette.

De même, Hachem nous pardonne petit à petit afin que nous réalisions qu'Il est bon et miséricordieux et que nous puissions continuer à Le prier et à Lui demander de nous pardonner le reste de notre dette envers Lui.

Reconnaître sa bassesse

+ Reconnaître sa bassesse :

-> Un autre aspect important de la teshouva est de reconnaître sa bassesse.

Nous récitons dans la tefila : « B'ain meilitz yosher » (Sans défenseur).
Le rav Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi sur Roch Hachana) explique que même si une personne a fauté, le plus important est qu'elle sache qu'elle a mal agi et qu'elle demande pardon à Hachem.
Quand elle reconnaît sa bassesse, cela devient en soi son défenseur.
Ainsi, nous récitons : "B'ain" = si une personne se considère comme "rien", cela devient en soi son "mélitz yocher" (son défenseur).

Pardonne-nous …

+ Pardonne-nous …

D. est notre Roi (malkénou), et se rebeller contre un roi est punissable par la mort.
=> Qu’est-ce qui nous permet de s’adresser à D. en l’implorant de nous pardonner ?

La guématria du mot : ‘pardon’ (םלח - séla'h)  est de 98, qui est aussi celle de : ‘lébanav’ (לבניו) = pour enfant.
Ce lien de parenté est rendu clair par le verset : "Vous êtes les enfants de D."  (Dévarim 14;1 – banim atèm l’Hachem Eloé’hem).

=> Ainsi, D. nous aime comme un parent aime son enfant (on est tous des enfants uniques pour D.), c’est pourquoi nous sommes persuadés qu’Il va nous pardonner.

+ Supplément :
Une expression résume bien cette dualité, puisque nous appelons D. : ‘avinou malkénou’ ( =notre Père, notre Roi - אבינו מלכנו).

On peut remarquer que les 1eres lettres forment le mot : ‘èm’ ( =mère - אם).
Lorsque l’on fait une prière (ex : pour un malade), on appelle le nom de la mère, et non celui du père.
En effet, l'amour maternelle passe avant tout, car il a une telle puissance …

De la même façon, D. n’est pas uniquement notre Père au Ciel, mais également notre Mère, et en partant de là, étant Ses enfants, on ne peut qu’être plein de joie, de gratitude, de confiance d’être chouchoutés …
Merci HM !! 🙂

Source (b"h) : traduction & adaptation personnelle d'un dvar Torah du Rabbi Benjamin Blech

"D. a pitié de tous ceux qui étudient la Torah ... qu'ils ouvrent leur bouche pour prononcer des paroles de Torah, et D. les guérira et les guidera vers Lui."

[Sfat Emet - paracha métsora]

Finir afin de mieux commencer …

+ Finir afin de mieux commencer ...

Et voilà que le livre de notre année 5774 se referme, et que b"h celui de 5775 va s'ouvrir.

Pour passer les commandes à D pour l'année à venir, c'est 2 jours de Roch Hachana (prier en priorité pour le peuple juif dans sa globalité), les 10 jours 'redoutables' et Kippour (prions pour nous dans le cadre de tout Israël, sachant que nos Sages nous disent qu'en souhaitant une chose à autrui, nous seront exaucés de cette chose en premier).
Sachons être clément vis-à-vis d'autrui (en pardonnant définitivement les maladroitesses) afin que D. fasse de même, avec nous, en passant l'éponge, fermant les yeux sur nos écarts.

b"h, un énorme merci à vous, qui m'avait permis de réaliser une année de Torah sur facebook au-delà de toute espérance, de tout rêve !!
Que cette nouvelle année soit une succession de joie et de douceur pour vous et vos proches, dans le cadre de tout le klal Israël. Amen!

Pour conclure cette année, un dernier petit dvar Torah à diffuser sans modération ...

Le mot hébreu pour dire 'vie' est : 'haïm (חיים).
Savez-vous que ce mot cache un secret énorme pour réussir sa vie en tant que juif/juive?
Regardons celà (b"h) ...
Au milieu du mot, il y a 2 youd (יי), ce qui correspond au nom de D.
De part et d'autre, il y a 2 lettres, qui forment le mot : 'ham (חם), qui signifie : chaleur (chaud).

==> Vivre juif, c'est mettre D. au centre de sa vie, et l'entourer de beaucoup de chaleur, d'amour.

Source (b"h) : le dvar Torah est fortement inspiré de paroles du Rav Meïr Saghroun

"[Roch Hachana], en ce jour-là nous nous réjouissons en notre Roi ... Il siège sur Son trône de justice et il va nous témoigner son amour tout en nous jugeant."

[Sforno sur Vayikra 23,24]

Roch Hachana passe très vite, et chaque pas fait vers la téchouva, vers D., a une puissance de folie => profitons-en autant que possible!!

Shana tova oumétouka …

+ Shana tova oumétouka ...

Le soir de Roch Hachana, nous formulons le souhait particulier suivant : "Que D. nous renouvelle une Shana (une année) tova (bonne) et métouka (douce).
Pourquoi ces 2 qualificatifs ; celui de 'tova' (bonne n'aurait-il pas suffit?

En réalité, 'tova' n'est pas suffisant.
En effet, l'on se doit de bénir pour le mal comme pour le bien ; ainsi, à l'écoute d'une mauvaise nouvelle, on doit prononcer la phrase suivante : "Cela aussi, est pour le bien ...".

C'est pourquoi, dans notre souhait, nous demandons que l'année soit non seulement bonne (=qu'elle soit dans le bien), mais aussi douce (=que ce bien nous soit agréable) ...

Source (b"h) : Rabbi Shlomo Leïb Milantchshana (repris dans 'le repas du roi' du rav Moshé Pell)

Derrière le mot Roch Hachana …

+ Derrière le mot Roch Hachana ...

Le calendrier juif suit le cycle de la lune, et non celui du soleil.
C'est ainsi qu'il y a 354 jours en une année (selon le calendrier lunaire).
La valeur numérique du mot : Shana (année - שנה) est de 355.
Comment expliquer cette différence de 1?

On apprend de cette 'divergence' un principe fondamental.
Tous les jours de l'année ne valent rien, si on n'y ajoute pas Un, l'Unique : D. ; la conscience qu'Il est la source et le maintient de tout (ex : Lui seul peut être appelé : Eternel, car sinon tout a une date de fin de vie, et d'ailleurs toute chose n'existe à chaque instant uniquement parce que D. le permet).

Le mot Roch (ראש - la tête) est l'acronyme de : רצון אבינו שבשמים ( = ratson avinou shébachamayim = la volonté de notre Pére au Ciel).
Tâchons de faire de ce Roch Hachana, un nouveau départ vers une année ayant comme devise permanente : "faire la volonté de D.", afin d'utiliser notre vie au mieux, en vivant (b"h) le meilleur.

D'ailleurs, le mot Roch (ראש) peut se décomposer en : char (שר - chef) aléph (א = Un, symbole de l'Unique, l'unicité : D.).
D. doit régner sur notre vie!!

D. n'a besoin de rien, suivre sa volonté, c'est pour notre bien.
==> Prenons la résolution de mettre D. à notre tête, afin de vivre une année pleine et remplie du meilleur.

Source (b"h) : dvar torah du rabbi Benjamin Blech