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Tout celui qui tue son yétser ara [après avoir fauté] et avoue [sa faute, en faisant téchouva], de lui il est écrit que c'est comme s'il avait honoré Hachem dans les 2 mondes : celui-ci et celui à venir.

[guémara Sanhédrin 43b]

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-> Un juif ne peut pas s'imaginer à quel point il sera heureux au Ciel, si rien qu'une seule pensée interdite pouvait lui être retirée de ses actions de ce monde.
[Gaon de Vilna]

=> La téchouva n'est possible que dans ce monde, et nous négligeons trop souvent l'impact de quelques mots de repentir!

Tout ce qui existe appartient à Hachem et rien ne peut échapper à Sa Volonté. Même le mal n’existe que du fait de Sa Volonté.
Cependant, si le bien reflète Sa Volonté profonde, le mal n’existe que du fait de Sa Volonté extérieure.
Ainsi, même celui qui a fauté ne s’est pas exclu de la Volonté Divine et Lui appartient toujours. En se repentant, il passera de la Volonté extérieure à la Volonté profonde [de D.].

[Yessod haAvodah - Rabbi Avraham de Slonim]

"La Présence Divine ne quitte jamais un juif pendant Shabbath, un Yom Tov, et même pendant un Shabbath de la semaine"
[Zohar]

=> Shabbath est notre jour d'intimité totale avec Hachem.
Comment peut-on ne pas en être fou de joie?
Comment peut-on se comporter comme le restant de la semaine sans honorer et profiter de Sa présence permanente à nos côtés?

[le rav Pinkous enseigne que nous terminons le chant de : "Shalom Alé'hem" (vendredi soir avant le repas), par : "bétsété'hem léShalom (allez en paix!)" = nous demandons aux 2 anges qui nous ont raccompagné de la synagogue, de nous laisser seul en tête à tête avec notre papa Hachem! ]

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[Selon nos Sages, le "Shabbath de la semaine" fait référence au cas d'une personne dans une situation extrême ou en voyage, qui a perdu toute notion du temps (comptant alors 7 jours, et faisant Shabbath même si ce n'est pas la bonne date en réalité).
Ainsi, quelque soit le moment où cette personne pourra réaliser Shabbath, Hachem ne la quittera pas en ce jour!]

"Avant de créer le monde, Hachem visionna toute l’histoire future, jusqu’à la fin des temps, et créa le monde. Il vit donc aussi toutes les fautes qui allaient être commises et cela ne l'empêcha pas de créer le monde malgré tout.
Ainsi, quelques soient ses fautes, tout homme ne doit pas désespérer mais plutôt se repentir."

[Zéra Yaakov]

"Un homme craindra sa mère et son père, et Mes Shabbat vous observerez" (Kédochim 19, 3)

-> Le Zohar enseigne que quand un homme trouve des 'hidouchim de la Thora pendant Shabbat, dans le Ciel on couronne ses parents (quand ils sont déjà morts) dans l’autre monde.
Cela est en allusion dans ce verset qui juxtapose le respect des parents et celui du Shabbat. Car si un homme souhaite honorer ses parents, alors il lui convient d’honorer le Shabbat en y trouvant des ‘Hidouchim.
['Hida]

-> Le Ari Zal (rapporté dans Chaaré Téchouva) affirme également qu’une couronne spéciale est créée pour le père [et mère] de celui qui étudie une nouvelle idée de la Torah le Shabbath.

Le Yéssod véShoresh haAvoda (Bémaalot haShabbath) rapporte qu’en plus, D. embrasse la tête de ce même père [et mère].

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Précisions sur la notion de ‘hidouch : nouveauté en Torah :
-> Selon le Chaaré Téchouva, si quelqu'un ne peut pas être créatif, s’il apprend quelque chose qu’il n’a jamais étudié auparavant, ce sera également qualité de ‘hidouch.

-> Le Yessod véShorech haAvoda (Chaar 8,12) dit que toute nouvelle inspiration conduisant à améliorer ses midot, son caractère ou tout bon comportement que l’on accepte sur soi, est aussi considéré comme un ‘hidouch.

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-> Le Réchit ‘Hochma (Chaar Kédoucha 3,4-7) enseigne :
"Après Shabbath, lorsque l’âme supplémentaire quitte le royaume physique pour retourner dans le Ciel, D. lui demande : "Quel ‘hidouch (idée nouvelle) de Torah as-tu entendu?"

Le Zohar qui déclare : "Combien est bienheureuse l’âme qui peut réciter des ‘hidouché Torah devant Hachem.
D. se réjouit énormément et rassemble tous ceux qui se trouvent dans Son palais et s’exclame : "Nous avons entendu une idée perspicace transmise par l’âme de cette personne!"

Tout le palais et tous les anges écoutent le ‘Hidouch.
Mais si l’âme n’a pas de ‘hidouch à raconter au palais Céleste, elle en a honte et ensuite les anges s’affaiblissent, pour ainsi dire."

-> Dans la Torah, il y a 304 805 lettres.
Quelles sont les 3 le plus fréquemment utilisées?

Il s'agit du youd (י), du vav (ו) et du hé (ה), qui sont les lettres formant le nom de D. (le Tétragramme - יהוה), qui représente Son Attribut de miséricorde.

"Il y a 2 types d'impureté qui peuvent impacter une personne : une impureté qui entre dans une personne comme le fait de manger des aliments non-cashers, et une impureté qui entoure une personne comme l'idolâtrie.

Nos Sages ont enseigné que Hachem a précipité les juifs de sortir d'Egypte car ils étaient sur le point de tomber définitivement dans l'impureté égyptienne.
En effet, nos ancêtres ont atteint le niveau où l'impureté extérieure d'Egypte s'apprêtait à faire partie intégrante d'eux. Hachem les a pris avant que l'impureté ne puisse pénétrer [leur intériorité].

=> Comment peut-on alors permettre à des aliments non-cashers d'entrer dans son corps?
Cela est possible uniquement si l'on refuse d'admettre la véracité de la sortie d'Egypte!"

[le 'Hida]

Normalement les juifs auraient dû être esclaves pendant 400 années, mais finalement ils ne sont restés que 210 ans en Egypte.

La matsa est appelé : "lé'hem oni" (un pain de misère, de pauvreté), et en araméen : "la'hma anya" (לחמה עניא).
La guématria de : לחמה עניא est de 210.

La matsa fait allusion au fait que si les juifs ont pu être libérés en "avance", c'est parce que leur esclavage était devenu beaucoup plus intense et difficile.

De même que la matsa doit être cuite rapidement pour devenir du pain, de même l'oppression des juifs a dû s'arrêter plus rapidement pour qu'ils ne deviennent pas 'hamets (bloqués pour toujours au 50e niveau d'impureté).

[le Tiféret Israël - Pessa'him 10,5]

"Moché dit : 600 000 hommes à pied, c'est le peuple au milieu duquel je suis" (Béaaloté'ha 11,21)

-> Le midrach nous rapporte que lorsque Pharaon a décrété que les bébés juifs devaient être jetés dans le Nil, les mères juives les ont alors cachés dans leur sous-sol/cave afin que les égyptiens ne puissent pas les retrouver.
Cependant afin de les débusquer, les égyptiens amenaient leurs propres bébés dans les maisons juives, et les faisaient pleurer, ce qui entraînait les bébés juifs à pleurer également.
C'est alors que les égyptiens prenaient les enfants juifs et les noyaient dans le Nil.

Rav Lévi affirme que 600 000 enfants ont été ainsi jetés dans le fleuve, et cela a poussé Moché à déclarer : "600 000 hommes à pied, c'est le peuple au milieu duquel je suis", et pour chacune de ces 600 000 personnes, un enfant a été jeté dans le fleuve.

-> Le rav Shimshon d'Ostropoli écrit à ce sujet :
En réalité, chacun de ces 600 000 enfants a vécu pendant encore 80 années.
En effet, à la place d'être noyés dans le Nil, ils se sont parfaitement développés dans le fleuve, comme le font les poissons.

Ce miracle a été révélé au grand jour, lorsque les juifs ont traversé la mer Rouge, puisque à ce moment ces enfants qui ont été transportés par les courants d'eau, sont sortis vivant de la mer.
=> Ainsi en plus des miracles sublimes liés à l'ouverture de la mer Rouge, il y a également eu des retrouvailles de chaque juif avec son enfant perdu (persuadé à tord d'être mort noyé!).

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-> Lorsque le machia'h arrivera, il se produira la même chose (ceux qui seront morts reviendront), comme le prophète Mala'hi (3,24) l'écrit : "Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères".

"Hachem est passé par dessus les maisons des enfants d'Israël, lorsqu'Il a frappé les égyptiens, mais nos maisons Il [les] a sauvées" (Bo 12,27)

-> Le mot Pessa'h vient du fait que Hachem est passé (passa'h - פָּסַח) sur les maisons des juifs, entraînant qu'aucun juif ne soit mort pendant cette nuit (même de mort naturelle!).

=> Est-ce que nous devons comprendre cela de façon littérale : Hachem est passé directement au-dessus des maisons, tout en punissant les 1ers nés égyptiens?

-> Rabbi Moché de Sassov enseigne qu'en réalité c'est exactement ce qui s'est déroulé.

Lorsque Hachem arrivait à une maison égyptienne, immédiatement il ressentait l'impureté et le manque total de spiritualité qu'il y avait.

Lorsque Hachem arrivait à une maisons d'une famille juive, Il percevait la sainteté qui y rayonnait.
La beauté d'une maison juive, lieu remplie de mitsvot, et possédant un niveau de sainteté élevé, a tellement rendu heureux Hachem, que pour ainsi dire, à chaque fois qu'Il passait sur une maison juive Il s'est mis à danser, et à chanter joyeusement : "Ici vit un juif! Ici vit un juif!"

=> Ainsi, Hachem est littéralement passé sur le toit des maisons juives [y restant, y dansant et exprimant sa joie d'avoir un tel peuple!]
==> Le mot Pessa'h va donc bien au-delà d'un simple passage, puisqu'étant une déclaration d'amour Divine à notre égard!
Combien devons-nous nous en réjouir, en être fier et agir en responsabilité!!

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-> Lorsque Hachem décida de sortir Ses enfants d'Egypte, ces derniers avaient atteint la 49e porte d'impureté. Ils n'avaient pas la capacité de fournir le moindre effort pour créer un éveil à partir du monde d'en bas.
Ils étaient dénués de toute mitsva. Ainsi, dans l'immensité de Sa miséricorde, Hachem les sortit d'Egypte par de grands prodiges et par un éveil supérieur sans même que ne précède un éveil du monde ici-bas.

C'est le sens du verset : "Hachem sautera par-dessus la porte" (Bo 12,23) = c'est-à-dire que d'habitude, Hachem demande avant tout : "Ouvre-Moi une ouverture de téchouva grande comme le chas d'une aiguille, et Moi [alors] Je te ferai une ouverture telle que des charrues et des bœufs pourront rentrer à l'intérieur" (midrach Chir haChirim rabba).
Or ici, Hachem sauta par-dessus la porte sans même que les Bné Israël n'aient provoqué un éveil de leur part, ce qui est contraire aux lois spirituelles qui régissent tous les mondes.
[...]
Hachem réalisa un acte de bonté immense avec le peuple d'Israël. Car en "sautant" le premier degré de réparation qui incombe à l'homme, "éloigne-toi du mal" (Téhilim 34,15) pour espérer en la délivrance, Hachem éleva Son peuple du fond du puits jusqu'au sommet de la montagne : "... et fait le bien" (Téhilim 34,15).
C'est le sens du verset : "Hachem sauta au-dessus des portes d'Israël" = Hachem les éleva immédiatement au niveau des portes de la sainteté en comblant les 49 niveaux d'impureté, puis Israël se redressa durant les 49 jours qui séparèrent la sortie d'Egypte du don de la Torah.
[rav Pin'has Friedman - Shvilei Pinhas]