Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Les raisons de la destruction des 2 Temples

+ Quelles sont les raisons de la destruction des 2 Temples?

1°/ Introduction : Ce sont nos fautes qui en sont à l'origine ...

Un principe de foi de base est que tout est entre les mains de D.
L’histoire juive n'est pas fonction des forces économiques et politiques, mais elle dépend de notre relation à D.
Si les babyloniens puis les romains ont pu détruire le Temple, il est clair que D. les laissa faire du fait que les transgressions du peuple juif avaient déjà détruit les racines spirituelles du Temple.

-> Il est écrit dans la guémara Sanhédrin (96b) :
"L’esprit [de Titus] était enivré [par son triomphe] quand une voix venue du Ciel lui dit : "Tu as tué un peuple mort, tu as brûlé un Temple déjà brûlé, tu as moulu de la farine déjà moulue."

-> Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - 1,4) de nous enseigner :
"Les actions de Nabuchodonosor et de Titus ne causèrent aucun dommage dans le Ciel.
Puisque les âmes de ces monstres n’étaient pas enracinées dans les mondes supérieurs, leurs actions n’affectèrent en rien ces mondes.
Mais plutôt, par nos fautes, la force de D., telle qu’elle était, s’était affaiblie, et le Temple surnaturel de D. d’En-Haut avait été souillé.

C’est ce qui donna à Nabuchodonosor et à Titus la force de détruire le Temple terrestre qui est un parallèle au Temple d’En-Haut.
C’est, comme nos Sages le disent : "Toi, [Titus] tu as moulu de la farine déjà moulue".
C’est seulement parce qu’il avait déjà été détruit En-Haut qu’il pouvait être détruit ici bas. "

-> Nos Sages (guémara Guittin 56a) nous racontent qu'au moins un général romain réalisa qu'il n'était qu'un pion :
"Il [l’Empereur] envoya contre eux [les gens de Jérusalem] César Néron [un de ses généraux].
Alors qu’il venait, il envoya une flèche vers l’est et elle tomba à Jérusalem.
Il en envoya ensuite une vers l’ouest et elle tomba à nouveau à Jérusalem.

Il en envoya aux quatre coins et à chaque fois elle tomba à Jérusalem.
Il dit à un certain garçon : "Répète-moi le [dernier] verset que tu as appris."
Le garçon lui répondit : "Et Je me vengerai sur Edom par les mains de mon peuple Israël"
Il dit : "D. désire détruire Sa maison et m’en faire porter le poids".
Il s’enfuit et se convertit.
Rabbi Méir est l’un de ses descendants."

<----------------------------->

2°/ Les fautes qui conduisirent à la destruction du 1er Temple :

-> Nos Sages nous enseignent (guémara Yoma 9b) :
"Pourquoi le 1er Temple a-t-il été détruit ?
A cause de 3 [mauvaises] choses qui prévalaient à l’époque : l’idolâtrie, l’immoralité et le meurtre."

Le judaïsme considère ces 3 fautes comme les pires de toutes les transgressions.
Elles sont tellement graves que le Talmud nous dit qu’il vaut mieux mourir que des les transgresser. (cf.guémara Sanhédrin 74a).

Mais ces 3 fautes majeures n'étaient pas le seules de l'époque.

-> Le midrach Ei'ha (20) de dire : "Jérusalem a été détruite seulement à cause du mépris vis-à-vis de l’étude de la Torah."

Le Ba'h (Tour - Ora'h 'Haïm - siman 47) de préciser :
"Il semble que D. voulait que le peuple étudie la Torah pour intégrer la spiritualité et la sainteté dans leur être.
Néanmoins [à l’époque du 1er Temple] les gens étudiaient la Torah seulement pour en tirer un plaisir matériel et une jouissance ou pour connaître les lois relatives au travail ou pour se vanter de leur sagesse.

Mais ils ne voulaient pas adhérer à la sainteté et à la spiritualité de la Torah, pas plus qu’ils ne voulaient apporter la présence divine sur le monde pour élever leur âme à un plus haut niveau après leur mort.

Ils créèrent une séparation qui conduisit la présence divine à quitter la Terre.
La Terre resta dans son état physique sans sainteté et c’est ce qui causa sa destruction et sa perte."

<----------------------------->

3°/ Les fautes qui conduisirent à la destruction du 2e Temple :

-> Nos Sages nous enseignent (guémara Yoma 9b) :
"Pourquoi le 2e Temple a-t-il été détruit ?
Les juifs n’étaient ils pas versés dans la Torah, les mitsvot et les bonnes actions ?

[Le 2e Temple a été détruit] parce qu’il y avait une haine gratuite entre les juifs (sinat 'hinam).
Ceci nous montre que la haine gratuite équivaut aux 3 transgressions majeures [qui causèrent la destruction du 1er Temple] : l’idolâtrie, l’immoralité et le meurtre."

-> Le Temple est le cœur du peuple juif.
Si l'amour ne réside pas au sein du peuple, si le peuple n'est pas uni et qu'il est divisé, Hachem ne peut pas faire régner sa présence, ce qui entraîne notre dispersion sur toute la surface du globe.

-> La guémara (Guittin 55b-56a) nous raconte même l'histoire qui conduisit à la destruction du 2e Temple :
"La destruction de Jérusalem advint par un homme appelé Kamtsa et un homme appelé Bar Kamtsa de la manière suivante.

Un homme avait un ami nommé Kamtsa et un ennemi appelé Bar Kamtsa.
Il organisa une fois une fête et demanda à son serviteur : "Va et ramène Kamtsa".

Le serviteur ramena Bar Kamtsa.
Quand l’homme qui organisait la fête vit Bar Kamtsa, il dit : "Que fais-tu ici ? Lève-toi et va-t-en"

Bar Kamtsa répondit : "Puisque je suis déjà là, laisse moi rester et je te paierai pour tout ce que je mangerai et boirai".
"Non !" et il le jeta dehors.

Bar Kamtsa se dit : "Puisque des rabbins étaient assis et ont assisté à la scène sans réagir, ils ont sûrement été d’accord [avec l’hôte de la fête]. Je vais aller dire des calomnies à leur encontre au palais du roi."

[Bar Kamtsa] vint et dit à César : "Les Juifs se rebellent contre vous !" "

=> La guémara de conclure juste ensuite (Guittin 57a):
"Rabbi Elazar enseigna : "Apprends de cet incident à quel point il est grave de faire honte à quelqu’un, parce que D. soutint la cause de Bar Kamtsa et détruisit Sa maison et brûla Son Temple."

-> Le Maharal (Nétsa'h Israël - chap.5) nous explique que puisque la discorde est l'antithèse de l'unité que le Temple est supposé générer, elle conduisit inévitablement à sa destruction.

-> Le 'Hafets 'Haïm a écrit : "La guémara [Yoma 9b] en qualifiant la haine gratuite de cause de la destruction du Temple incluait également les paroles interdites (lachon hara : le parler négativement des autres, même si les faits sont véridiques) qui reflètent la haine entre les juifs. Si cette raison n’existait pas, ils n’auraient pas été punis." (introduction au livre 'Hafets 'Haïm)

-> Nos Sages (guémara Baba Métsia 30b) donnent une autre raison :
"Rabbi Yo'hanan dit : "Jérusalem a été détruite seulement parce qu’ils [les juges] … établissaient leurs jugements d’après la stricte justice et qu’ils n’allaient pas au-delà de ce qu’exige la loi. [en faisant preuve de compassion quand il le fallait]" "

Le rav Sim'ha Wasserman d'expliquer : "Chaque juge tranchait les jugements en fonction de ses propres intérêts.
La guémara écrit : "leurs jugements", ceux qu’ils ont crées pour eux et placés au-dessus des lois de la Torah, comme s’il s’agissait de la loi de la Torah.
Une telle situation conduisit à la destruction du Temple."

"J’aime le 9 Av parce que seul un peuple qui peut pleurer pourra un jour rire."

[rav Emmanuel Feldman]

-> Alors que pleurer peut sembler dramatique ou même morbide, il y a beaucoup à gagner à agir ainsi.
Pleurer nous lie à la réalité et donne une profondeur de l’expérience ressentie pour nous réveiller.

-> Le fait que nous continuions à pleurer nous montre que nous en tenons encore compte, que nous reconnaissons que notre monde n’est pas parfait et que nous avons encore beaucoup à améliorer et à reconstruire.

Ce qui nous manque sans le Temple : la prière & la protection divine & miracles du Temple

+ Ce qui nous manque sans le Temple ...

4°/ Un conduit direct pour la prière :

-> Il est écrit dans la Torah (Béréchit 28,17) : "[Yaakov] était effrayé [au lieu du futur Temple]. Il s'exclama : “Cet endroit inspire tellement la crainte! C’est sans doute la maison de D. C’est la porte du Ciel!”

Rachi de commenter : “C’est la porte du Ciel” : c’est-à-dire l’endroit de prière où les prières s’élèvent jusqu’au Ciel.

-> La guémara (Béra'hot 32b) de dire : "A partir du jour où le Temple a été détruit, les portes de la prière ont été scellées."

Cela signifie-t-il qu’il n’y a plus aucune raison de prier D.?
Bien sûr que non. Il est seulement plus difficile que les prières Lui parviennent.

-> La guémara (Baba Métsia 59a) de dire : "Même si les portes de la prière ont été scellées, les portes des larmes n’ont pas été scellées."
[De même : “Les portes du Ciel ne sont jamais fermées aux larmes” - guémara Béra'hot 32b]

=> Plus d’effort et de sincérité sont nécessaires pour que les prières soient effectives.

<---------------------------------------------------->

5°/ La protection divine et les miracles du Temple :

-> Ceux qui montaient au Temple pendant les fêtes de pèlerinage bénéficiaient de la protection divine et de sécurité.

Il est écrit dans la guémara (Yérouchalmi Péa 3,7) :
"Pendant l’une des fêtes de pèlerinage, l’un des voyageurs vers le Temple de Jérusalem laissa son blé non gardé dans son champ.
Quand il revint, il vit 4 lions autour [qui le gardaient].

Un autre voyageur laissa ses poules [non gardées] et à son retour il trouva des chats aux alentours.
Un autre voyageur laissa sa maison ouverte et à son retour, il vit un serpent autour de la serrure pour la garder.

Rabbi Pin'has raconta l’incident suivant : 2 frères qui résidaient à Achkélon avaient des voisins non-juifs.
Ces voisins complotaient de profiter de l’ascension rituelle à Jérusalem des 2 frères pour piller les biens qu’ils avaient laissés.
Après que les frères soient partis D. envoya des anges pour vivre dans leur maison.

Quand les frères rentrèrent après la fête, les non-juifs leur demandèrent, "Où étiez-vous ?"
Ils répondirent : "A Jérusalem".
Ils répliquèrent : "Qui avez-vous laissé chez vous ?"
Ils répondirent : "Personne".

[Comprenant que D. avaient fait un miracle pour eux] les non-juifs s’exclamèrent : "Béni soit le D. des juifs qui ne les abandonne pas et qui ne les abandonnera jamais dans le futur."

<---------------->

-> Dans le Temple, les lois de la nature étaient dépassées et des miracles évidents pouvaient être observés par toutes les personnes présentes.
Il est ainsi écrit dans les Pirké Avot (5,5) :

"Dix miracles ont été accomplis dans le Temple pour nos pères :
- aucune femme n’a fait de fausse couche à cause de l’odeur de la viande des sacrifices ;
- la viande des sacrifices n’a jamais pourri ;
- aucune mouche n’a été vue dans les abattoirs ;
- aucun Grand Prêtre n’a eu de pollution nocturne le Jour de Kippour ;
- la pluie n’a jamais éteint le feu du Tas de bois ;
- le vent n’a jamais dévié la colonne de fumée ;
- on n’a jamais trouvé de cause d’invalidation dans l’Omer, les Deux pains et les Pains de Proposition ;
- debout, on était serré, mais au large, quand on se prosternait
[selon Avot de Rabbi Nathan, les nombreux pèlerins étaient debout serrés l'un contre l'autre au point qu'il n'y avait même pas la place d'entrer un doigt. Mais lorsque l'on se prosternait, chacun disposait d'un espace de 4 coudées (2 mètres) lui permettant de se confesser sans être entendu de son voisin];
- jamais un serpent ou un scorpion n’ont causé de blessure dans Jérusalem ;
- personne n’a dit à son prochain : "je suis trop a l’étroit [et je n'ai pas d'argent] pour passer la nuit à Jérusalem".

Ce qui nous manque sans le Temple : la prophétie & la joie

+ Ce qui nous manque sans le Temple ...

2°/ La Prophétie :

La prophétie, moyen de communication clair par lequel D. communiqua avec l’Homme, résida pendant 1 000 ans au sein du peuple juif, à partir de la sortie d’Egypte (1313 avant l'ère goy) et jusqu’à quarante ans après la construction du Second Temple (313 avant l'ère goy).

Pendant la période du 1er Temple, la prophétie était très habituelle et environ un million d’hommes et de femmes prophétisèrent.

Après la destruction du 1er Temple, et la dissimulation permanente de l’Arche, il devint très difficile de prophétiser et l’ère de la prophétie s’acheva lorsque les derniers prophètes moururent tous en un seul mois.

Comme il est écrit dans la guémara (Yoma 9b) : "Avec la mort des deniers prophètes : 'Hagaï, Ze'haria et Mala'hi, l’inspiration divine quitta le peuple juif."

=> A partir de ce moment, les lignes de communication avec D. ne sont plus ouvertes de la même manière.

<-------------------------------------------->

3°/ La joie :

L’expérience ultime de la joie humaine pouvait être vécue dans le Temple pendant Souccot quand les Sages chantaient et dansaient avec des torches allumées pour accompagner la musique jouée par les Lévi'im.

Comme il est écrit dans la michna (Soucca 5,1) : "Tout celui qui n’a pas été témoin de Sim'ha Bet Hachoéva [la fête des libations d’eau] n’a jamais vu de vraie joie de sa vie."

=> Une telle joie pure n’existe plus.
Pour nous rappeler cela, les juifs ont adopté la coutume de réduire leur joie dans des événements joyeux.
Par exemple, à la fin d’un mariage, le fiancé casse un verre pour commémorer le fait que nous n’avons plus le Temple.

"A partir du moment où le Temple a été détruit, le Machia'h est né."

[Midrach Abba Gorio ]

=> Des graines de la destruction poussera la rédemption ...

Ce qui nous manque sans le Temple : la présence divine

+ Ce qui nous manque sans le Temple ...

1°/ La présence divine :

-> "Quand ils brûlèrent [le Temple], D. dit : "Je n’ai plus d’endroit où résider sur la terre.
Ce n’est plus la mienne. D’ailleurs, je vais y ôter ma Présence."
(Yalkout Chimoni - Ei'ha 996)

-> "La destruction du Temple constitue la destruction du monde parce qu’il n’y a même plus un coin pur et sain où la Présence divine puisse résider."
(Rav Shlomo Wolbe - Alé Chour)

-> Le Rav Shraga Simmons nous enseigne : "Le Temple était l’endroit où chaque juif, peu importe sa situation, pouvait rencontrer D.
D., ne voulait pas être loin, Il voulait être proche de Son peuple et Il voulait partager avec lui sa bonté.
[...]
Il est écrit : "Ils feront pour moi un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux" (Chemot 25,8).
Les commentaires soulignent que le verset ne dit pas : "Je résiderai à l’intérieur de lui" mais "parmi eux".
Que signifie cette construction inhabituelle?

Le Temple était une réalité spirituelle tellement forte qu’elle inspirait la Présence divine pour qu’elle réside dans chaque juif."

Sans le Temple, nous perdons la conscience que D. s’intéresse au monde, une vraie distanciation a lieu ...

Pleurer le Temple, pour le faire vivre …

+ Pleurer le Temple, pour le faire vivre ... (par le rav Arié Lévin)

Le mois d'Av est rempli de tristesse et de deuil jusqu'au 9, jour où l'on jeûne pour rappeler la destruction du Temple.

Un jour de ce mois, Reb Aryé s'est rendu sur la tombe de sa femme, puis, encore très ému, il s'est dirigé vers le Kotel Maaravi, et a dit :

"Combien un homme peut-il pleurer la perte d'un être cher, de l'épouse, de la mère, d'un enfant de sa chair et de son sang?
Quand la mort arrive, on ne peut arrêter les larmes, et elles continuent encore pendant un certain temps.

Mais 1 ou 2 ans plus tard, on n'a plus la force de pleurer,car la source des larmes est tarie.
C'est dans l'ordre des choses.
Le défunt nous a quitté, et nous continuons à vivre, car "il est dans la nature des choses que les morts soient oubliés."

Voyez maintenant cette chose extraordinaire : le Temple a été détruit, il y a 2 000 ans, c'était une construction de pierre que nous n'avons jamais connue dans sa splendeur, et pourtant les juifs continuent à en porter le deuil, à pleurer d'année en année pendant des siècles, partout dans le monde.
Les larmes ne cessent pas, elles continuent à couler ...

Ne vous étonnez pas : nous apprenons ainsi que le Temple n'est pas mort.
Un mort, aussi important et respecté soit-il, aussi proche et aimé qu'il soit, est pleuré un certain temps, et puis c'est fini.
Il est mort, il a disparu. D. l'a rappelé à lui.

Mais dans le cas présent, si nous avons la force de pleurer, s'il nous reste des larmes : c'est le signe que le Temple n'est pas mort, qu'il vit, qu'il y a de l'espoir."

Le futur de nos jours de jeûne

+ Le futur de nos jours de jeûne -> Le saviez-vous?

Nos 4 jours de jeûne actuels, deviendront des jours de joie lorsque le Temple sera reconstruit (très bientôt b"h!).

Il est, en effet, écrit (Zé'haria 8,19) :
"Ainsi dit D. : [Les 4 jours de jeûne] seront pour la maison de Yéhouda pour la joie et le bonheur, et pour des fêtes joyeuses."

<-------------------------------------------------------------------->

-> "Je me remémore mes chants la nuit" (Téhilim 77,7)

Le midrach (Pessikta déRav Kahana 17) précise que "la nuit", fait référence à 5 nuits :
-> celle de la sortie d'Egypte ;
-> celle durant laquelle Hachem a détruit l'armée de Sancheirev.
Il y avait 185 000 généraux, et selon nos Sages une armée de 2 500 000 soldats (cf. Méla'him II 19,35).
En un instant, Hachem a tué tout le monde, sauf 5 personnes : Névou'hadnétsar, Névouzaradan, Sancheirev et ses 2 enfants ;
-> celle où Gidéon a été victorieux de sa bataille ;
-> celle de la chute de Sissera.
-> et celle du 9 Av.
Ce sont toutes des nuits de triomphes et de victoires, ainsi que vient faire le 9 Av, qui est une tragédie et une tristesse?
                                                            .
On apprend de là que de même qu'il y a des moments collectifs/individuels qui sont des joies évidentes à moyen/court terme, de même, il y a des moments qui sont aussi de grandes joies, mais cependant il nous faut plus de temps avant de sans rendre compte.
La seule chose de sûre, c'est qu'au final, nous n'aurons rien à redire à Hachem, si ce n'est un sentiment de stupéfaction à la vue de toute la bonté et de tout l'amour dont Il nous a comblé durant notre vie.
                                                            .
Nos Sages (le Gaon de Vilna par exemple) disent que de ce sur quoi nous avons pleuré dans ce monde, nous en rigolerons dans le monde futur (de vérité), car nous prendrons conscience d'à quel point ils nous ont été bénéfiques, et d'à quel point nous n'en avions pas conscience, préférant s'en plaindre.
Avoir de la émouna, c'est savoir laisser sa vie dans les mains de D., en disant : c'est dur, je ne comprends pas pourquoi, mais je suis bien car j'ai confiance en Toi, papa Hachem, et c'est forcément pour mon bien ultime.

"La destruction des Temples et notre exil sont basés sur les jours du 17 Tamouz au 9 Av.

Le 17 Tamouz, le peuple a façonné le veau d'or et le soir du 9 Av, l'épisode des explorateurs se passa.
Ces deux événements majeurs changèrent le déroulement du peuple juif pour toutes les générations."

[Le rav Aharon Kotler - Michnat Rabbi Aharaon]

La sortie d'Egypte et le don de la Torah au mont Sinaï peuvent être vu comme la naissance du peuple juif.
Des erreurs qui adviennent au moment de la naissance peuvent laisser des cicatrices de longue durée qui peuvent prendre une vie pour être solutionnées.
Ainsi en est-il des fautes du veau d'or et des explorateurs ...

<---------------------------->
-> La faute du veau d'or a eu lieu en : -1313 de l'ère goy.

-> "Grâce à la sueur de la préparation du Shabbath, D. efface toutes les fautes comme s'il s'agissait de larmes."

[le 'Hida - dans son Ma'hazik Bérah'a - au nom du Ari zal]

-> "L'honneur accordé au Shabbath vaut plus que 1 000 jeûnes."

[Midrach Tan'houma - paracha Béréchit 3]