Quel est le principal pouvoir du yétser ara?
Il fait oublier à une personne (juive) qu'elle est le fils du Roi. Et une fois qu'il l'a fait, il peut l'entraîner dans sa chute.
Mais lorsque le fils du Roi se souvient de qui il est, il agit différemment, parle différemment et pense différemment ; le yétser ara ne peut pas l'entraîner dans sa chute.
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]
Catégorie : Mitsvot vis-à-vis de D.
Faire téchouva n'est pas vraiment difficile, mais le yétser ara dit à la personne que c'est difficile.
['Hafets 'Haïm]
Le yétser ara travaille par petites étapes, vous convaincant de commettre une faut (avéra) aujourd'hui, une autre demain, jusqu'à ce qu'il vous égare [guémara Shabbath 105b]
Utilisez cette même stratégie, mais pour le bien.
Concentrez-vous sur une petite mitsva à la fois, grandissez chaque jour, et avant même de vous en rendre compte, vous atteindrez des sommets extraordinaires en matière de avodat Hachem.
[ 'Hatam Sofer ]
"Si une personne tarde à perfectionner son âme, son yétser ara se renforce et son cœur s'endurcit"
[Or'hot Tsadikim ]
-> Plus nous remettons à plus tard notre développement spirituel, plus il devient difficile de sentir ce qui ne va pas. Ce qui a été ressenti comme une transgression peut commencer à sembler "normal".
Mais il n'est jamais trop tard. Prenons un nouveau départ dès aujourd'hui. Même le plus petit pas réveille l'âme.
Les 2 processus simultanés du libre arbitre
Le Ram'hal (Daat Tévounot p.322) affirme que Hachem fait fonctionner l'univers selon deux processus simultanés.
D'une part, chaque individu possède le libre arbitre. Hachem n'interfère pas avec la capacité d'une personne à effectuer librement ses propres choix. Dans cette optique, Il ne rend ni plus facile ni plus difficile pour quiconque de choisir de faire le Bien.
D'un autre côté, Hachem fait lentement progresser le monde entier vers un objectif d'éradication totale de tout mal.
Ces deux modes fonctionnent simultanément. Le premier mode est le libre arbitre personnel, et le deuxième est celui où Hachem amène le monde entier à sa perfection ultime.
Chaque personne tourne sur son propre axe et établit ses propres choix, qui reposent sur le libre arbitre de chacun. Dans le même temps, Hachem manœuvre le monde entier, le faisant avancer vers une époque où le Mal n'existera plus. Il s'agit de modes indépendants de fonctionnement du monde, dont aucun n'affecte l'autre ; ils sont indépendants l'un de l'autre.
D'une manière ou d'une autre, Hachem éradique le mal sans interférer avec notre libre arbitre.
Dans notre compréhension humaine limitée, nous ne comprenons peut-être pas comment cela peut se produire, mais c'est la réalité, le processus d'éradication du Mal n'affecte en rien notre libre arbitre.
Les téfilines, les tsitsit et la mézouza
+ Les téfilines, les tsitsit et la mézouza :
-> Nos Sages (Yalkout Chimoni - Béchala'h - siman 234) nous enseignent qu'au moment où les juifs descendirent vers la mer Rouge, l'ange Gavriel descendit aussi et les entoura d'une muraille. Il déclarait aux vagues d'eau :
- à droite, faites attention aux enfants d'Israël qui recevront la Torah à la droite d'Hachem.
- À gauche, faites attention à ceux qui mettront les Téflines sur leur bras gauche et devant eux, prêtez attention à ceux qui scelleront une alliance devant eux.
- À l'arrière, prêtez attention à ceux qui montreront le nœud des Téfilines et les fils des Tsitsiot à l'arrière.
[lorsque nous sommes entourés de ces mitsvot, nous avons une protection très puissante!. ]
-> Nous trouvons un autre passage dans la guémara (Ména'hot 43b) : nos Maîtres nous enseignent que les Bné Israël sont aimés d'Hachem, car Il les entoura de mitsvot : les Téfilines à leur tête, les Téfilines sur leurs bras, les Tsitsiot sur leurs vêtements et la Mézouza au seuil de leur maison.
Le roi David dit d'eux : "Sept fois par jour, je célèbre tes louanges, en raison de Tes justes arrêts" (Téhilim 119,164). Rachi commente : "Sept fois par jour" = les Téfilines de la tête et du bras comptent pour deux, plus quatre Tsitsiot et une Mézouza: c'est un total de sept.
-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) écrit que Hachem les entoura de Mitsvot et le mot "Mitsvot" (מצות) est les initiales de : "Mézouza - Tsitsit - Téfilines".
Les Téfilines correspondent à deux commandements : un selon la version de Rachi et un selon celle de Rabbénou Tam, ce qui explique le "Vav" avec le "Tav", pour inclure la deuxième paire de Téfilines.
Une grande arme du yétser ara = nous rendre triste
+ Une grande arme du yétser ara = nous rendre triste :
-> La guémara (Béra'hot 5a) dit que l'on doit toujours faire la guerre à son yétser ara. Si l'on gagne, tant mieux, sinon, on doit faire des efforts dans la Torah. Si l'on gagne, c'est bien, sinon on doit dire la lecture du Shéma.
Si cela ne nous aide pas à vaincre le yétser ara, on doit se rappeler le jour de la mort.
Pourquoi ne pas se rappeler immédiatement le jour de la mort pour nous aider à vaincre notre yétser ara?
Le yétser ara essaie de rendre les gens tristes, ce qui, par nature, n'est pas bon pour la avodat Hachem.
Par conséquent, il faut essayer toutes les autres méthodes pour s'aider soi-même avant d'utiliser la méthode du jour de la mort, car cela nous amène à la tristesse.
[Pné Ména'hem]
Les téfilines = notre connexion avec Hachem
+ Les téfilines = notre connexion avec Hachem :
-> "Lorsqu'un homme a de la peine (qu'il souffre), comment la Présence Divine s'exprime-t-elle : "Ma tête me fait mal, mon bras me fait mal"." (guémara 'Haguiga 15b)
-> Pourquoi seuls la tête et le bras d'Hachem sont-ils endoloris?
Notre lien, notre connexion avec Hachem passe par les téfilines. C'est la raison pour laquelle lorsqu'un homme a de la peine (qu'elle souffre), Hachem éprouve comme une douleur à la main et à la tête, les deux endroits du corps où l'on pose les téfilines.
[rav Rozenblum]
"Il met fin aux ténèbres" (Iyov 28,3).
-> Une limite a été fixée quant à la durée des ténèbres dans le monde. En effet, tant que le mauvais penchant (yétser ara) est dans le monde, il y a des ténèbres et de la détresse ; lorsque le mauvais penchant sera retiré du monde, il n'y aura plus de ténèbres et de détresse.
[midrach rabba - Mikets 89,1 ]
Lorsqu'une personne fait une mitsva, elle doit unir l'acte physique du commandement, appelé "mitsva inférieure", avec la pensée et l'intention qui sous-tendent le commandement, qui est la "mitsva supérieure".
C'est également la raison pour laquelle nous disons : "Béni sois-tu... qui nous a sanctifiés par Tes commandements (bémitsvotav)", au pluriel [plutôt que "qui nous a sanctifiés par Ta mitsva (que nous sommes en train de faire) ].
[Ohr Ganouz laTsadikim - Vayaré - au nom du Baal Chem Tov ]