Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Cherche à accomplir une mitsva délaissée par les autres ; c'est comme un mort l'abandon sans personne pour l'enterrer.
Poursuis une mitsva qui n'est pas recherchée par les autres. C'est comme si elle se plaignait devant Hachem en disant : Je suis vraiment insignifiante pour être oubliée ainsi par tous!
[séfer 'Hassidim 105]

Les mitsvot et les bonnes actions sont la nourriture de l'âme ; les réchaïm, qui en sont dépourvus, sont considérés comme morts même de leur vivant.
[séfer 'Harédim 72a]

Quand un homme suit le droit chemin (selon la volonté d'Hachem), il bénéficie sans cesse de la protection divine et les forces du mal ne peuvent rien contre lui.
Mais dès qu'il s'attache au mal, il perd cette protection et risque d'être soumis aux forces du mal.
[Zohar - Vayigach p.208b]

Toutes les âmes du peuple d'Israël ne font qu'une. Chaque action, bonne ou mauvaise, a des répercussions sur l'ensemble de la nation juive.
C'est pourquoi, efforce-toi de te repentir afin d'inciter les autres à suivre ton exemple.
[séfer 'Harédim 67a]

A l'exemple d'un fils qui fait plaisir à ses parents en leur servant les mets qu'ils apprécient, nous devons contenter a fortiori notre Père céleste (Hachem), en étudiant la Torah qu'Il nous a enseignée et en accomplissant Sa volonté avec amour.

Grâce à la charité et aux autres mitsvot, nous pourrons être encore plus joyeux qu'au gan Eden. En effet : "Heureux l'homme qui déploie son zèle et son amour pour satisfaire Hachem".
[séfer 'Harédim 46b]

Nos avérot nous collent à nous comme un vêtement, comme un chien

+ Nos avérot nous collent à nous comme un vêtement, comme un chien :

-> Dans la guémara (Avoda Zara 5a), Rabbi Chmouel bar Na'hmani rapporte cet enseignement de Rabbi Yo'hanan : Les bonnes actions accomplies par une personne dans ce monde la précèdent au monde futur, car il est dit : "Ta piété marchera devant toi" (Yéchayahou 58,8).
Parallèlement, ses transgressions (fautes - avérot) en ce monde l'enveloppent (comme un habit) et la précèdent au jour du Jugement, car il est dit : "Les sentiers de leur [mauvaise] voie les envelopperont ; ils monteront dans le tohu-bohu et périront" (Iyov 6,18).

Selon Rabbi El'azar, ces transgressions s'attachent [éternellement] à ses pas et à son âme comme un chien qui mord.
[la téchouva est toujours possible]
[Tiféret haKodech 12]

Les mitsvot nous fiancent avec Hachem

+ Les mitsvot nous fiancent avec Hachem :

-> Dans les bénédictions, nous disons : "acher kidéchanou bémitsvotav".
D'un point de vue homilétique, cela signifie, si l'on peut dire, que nous sommes mékoudéchet (fiancés) à Hachem avec les mitzvos.
De même qu'un 'hatan est mékadech de sa kalla avec un anneau pour les kidouchin, de même, Hachem nous est mékadech, si l'on peut dire, en nous donnant les mitsvot afin que nous soyons sanctifiés et préparés uniquement pour Lui.

Le mot "kidouchin", tel qu'il est utilisé dans la phrase "aré at mékoudéchet li", a deux significations. [l'une est que "tu es séparé de tous les autres hommes, car ils te sont désormais tous interdits comme hekdech" (guémara Kidouchin 2b).
L'autre signification [provient] d'un lachon de hazmana (préparation) : "tu es préparé pour moi".
De même, avec les mitsvot que Hachem nous a données, Il nous mékadech, ce qui nous sépare de toutes les forces du mal, et nous prépare ainsi pour Lui, nous rendant prêts à accomplir notre avodat Hachem avec sainteté et pureté.
[Béer Moché]

<--->

-> Pourquoi disons-nous dans une bénédiction un langage pluriel "mitsvotav", [impliquant] plus d'une mitsva, alors que nous ne sommes en train de faire qu'une mitsva à la fois?
Chaque fois que nous sommes sur le point d'accomplir une mitsva, nous réalisons en réalité une autre mitsva, à savoir la mitsva d'aimer Hachem.
Nous aimons Hachem et c'est la raison pour laquelle nous sommes sur le point d'accomplir la mitsva.
Ainsi, lorsque nous récitons la bénédiction, nous récitons une bénédiction sur la mitsva que nous sommes sur le point d'accomplir, ainsi que sur la mitsva d'aimer Hachem.
[Tiféret Shlomo]

Chaque mitsva renforce notre sainteté

+ Chaque mitsva renforce notre sainteté :

-> Nous devons être conscients du fait que l'observation des mitsvot nous confère une sainteté.
Le verset nous dit que les Cohanim sont à un niveau plus élevé de sainteté (Emor 21,8).
Ce niveau supplémentaire de sainteté n'est pas simplement dû au fait qu'ils accomplissaient les services sacrificiels dans le Mikdach, car nous ne trouvons nulle part que les premiers-nés mâles de peuple juif avaient un degré spécial de sainteté lorsqu'ils accomplissaient le service divin (à l'époque où ils accomplissaient les devoirs des Cohanim, c'est-à-dire avant la faute du Veau d'or, lorsqu'il a été remis aux Cohanim).
La sainteté des Cohanim est venue strictement parce qu'on leur a donné des mitsvot supplémentaires à accomplir et des interdictions à respecter.

Par conséquent, il est important que nous nous souvenions que chaque fois que nous accomplissons une mitsva, il ne s'agit pas seulement de l'accomplissement d'un commandement d'Hachem, mais aussi d'un moyen par lequel nous pouvons atteindre la sainteté et un lien personnel avec Hachem et Sa Torah.
[Derach Moché]

<--->

[dans les bénédictions, nous disons : "acher kidéchanou bémitsvotav" (qui nous a rendus saints par Ses mitsvot), et ensuite "vétsivanou" (qui nous ordonne). ]

<--------->

-> Il est dit dans la Mékhilta (sur Michpatim 22,30) que chaque nouvelle mitsva qui a été donnée au peuple juif leur a ajouté de la sainteté.
L'accomplissement d'une mitsva sanctifie une personne et crée plus de saintété.
Chaque mitsva est comme un vêtement pour l'âme, comme le dit le Zohar Hakadosh en de nombreux endroits, c'est avec ces vêtements que l'on est vêtu dans le Gan Eden d'en bas.
Ainsi, en accomplissant les mitsvot, on se sanctifie véritablement.
Le Alchich Hakadoch dit que l'on est sanctifié par les mitsvot, et qu'elles renouvellent la personne, faisant d'elle une nouvelle personne.
[Yimtsa 'Haïm]

La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l’a ordonné

+ La sagesse = observer les mitsvot simplement parce que Hachem nous l'a ordonné :

"Tous ceux qui étaient sages ... apportèrent. Et ils firent tout ce qu'Hachem avait ordonné" (Vayakel 35,10)

-> Le Baal Shem Tov explique que la chose la plus intelligente que l'on puisse faire est d'obéir à la volonté de Hachem, simplement parce que c'est ce qu'Il a ordonné, sans chercher à tout comprendre par soi-même.

En conséquence, le verset dit que "tous ceux qui étaient sages" ont fait preuve de sagesse en "faisant tout ce que Hachem a ordonné", ce qui signifie qu'ils ont obéi à Hachem sans poser de questions et ont fait ce qu'Il leur a ordonné simplement, car c'est ce qu'Il leur a ordonné de faire.

<------------>

+ Savoir que l'on ne sait pas :

-> Le séfer Cheshba Tova cite le rav Henoch d'Alexandre qui affirme que le Zohar Hakadoch (2, 82b) qualifie les mitsvot de : itim (conseil), car elles apportent sagesse et connaissance.

Il pose la question de savoir si cela est compréhensible pour les mitsvot dont nous connaissons la raison d'être. Nous pouvons certainement acquérir la sagesse et comprendre comment servir au mieux Hachem en apprenant ces mitsvot. Mais que pouvons-nous apprendre d'une mitsva comme Parah Adouma, dont nous ignorons la raison d'être?

Il répond que "savoir que l'on ne sait pas" est en soi une forme de grande sagesse.
Le Chlah Hakadoch écrit dans ce sens que le but de toute connaissance est de permettre à une personne de reconnaître qu'elle ne sait pas vraiment.

Accomplir les mitsvot comme Avraham

+ Accomplir les mitsvot comme Avraham :

"Parce qu'Avraham a obéi à Ma voix et gardé Mon observance, Mes commandements, Mes décrets et Mes enseignements" (Toldot 26,5)

-> Rachi explique qu'Avraham a observé les commandements de la Torah Ecrite et de la Torah Orale.
Comment cela est-il possible?

-> Le Dégel Ma'hané Efraïm (Tsav) écrit :
Nos Sages (guémara Nida 61b) disent que dans le futur, les commandements seront annulés.
J'ai entendu de mon grand-père (le Baal Shem Tov), en son nom ou au nom du Ramban, que dans l'avenir, les êtres humains feront l'expérience de la vitalité spirituelle qui réside dans chaque mitsva, et comment elle est la force vitale même de l'âme et de tous les mondes.

Telle est la signification du verset : "Si mon alliance n'est pas respectée jour et nuit, je n'ai pas établi les lois du ciel et de la terre" (Yirmiyahou 33,25).
"Mon alliance" fait référence à la Torah. Avraham a appréhendé toute la Torah par lui-même, non pas comme un commandement, car la Torah n'avait pas encore été donnée, mais il a compris comment la force vitale de chaque mitsva est la vitalité même de l'âme, et il a su qu'il devait les accomplir pour s'accrocher à la Vie de toutes les vies.

En ce qui concerne le monde futur, le verset dit : "La terre sera remplie de la connaissance d'Hachem, comme la mer est couverte d'eau" (Yéchayahou 11,9).
C'est aussi le sens du verset : "Tes yeux contempleront ton maître" (Yéchayahou 30,20). Car alors, tout sera révélé : la source des commandements et tous leurs secrets intérieurs, comment ils illuminent et vivifient les êtres humains et tous les mondes, et comment il est impossible d'atteindre la perfection humaine sans eux.

Alors, chacun comprendra le chemin de la vie, comme l'a fait notre Patriarche Avraham.