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Se préparer à faire une mitsva

+ Se préparer à faire une mitsva :

-> Chaque mitsva nécessite une préparation, afin de l'accomplir avec sainteté et pureté.
Lorsque quelqu'un se prépare à une mitsva, il montre à quel point cette mitsva est précieuse pour lui. La préparation d'une mitsva et l'impatience de la réaliser font naître dans le cœur de l'individu un amour pour cette mitsva, qui lui permet de l'accomplir de tout cœur et de la manière la plus optimale possible.

La réalisation d'une mitsva comporte de nombreux aspects. Dans la mesure où l'accomplissement d'une mitsva est cher aux yeux d'Hachem, la préparation est considérée comme une partie intégrante de la mitsva, car elle affecte la manière dont la mitsva est accomplie.

Ainsi, lorsque le yétser ara ne peut influencer la mitsva, il essaiera au moins d'influencer les préparatifs de cette mitsva, ce qui, à son tour, affectera la manière dont la mitsva est accomplie.
Le Yisma'h Moché (paracha Balak) dit que tout comme les animaux venimeux fuient les odeurs agréables, le yétser ara et tous ses messagers (les forces du mal et de l'impureté) fuient une préparation appropriée à une mitsva.
[rabbi Binyamin Zev haLévi Shisha]

L’importance de faire les mitsvot avec feu

+++ L'importance de faire les mitsvot avec feu :

"Ce sera un demi-shékel" (ma'hatsit ha'shékel - Ki Tissa 30,13).

-> Rachi (Ki Tissa 30,13) explique que Hachem montra une pièce de feu et dit à Moché que c'est ce que le peuple juif doit donner.
[selon nos Sages, le feu renvoie au fait que nous devons donner à la tsédaka avec le feu du coeur et de la dévotion. ]

-> Chacune des 4 lettres du nom d'Hachem (יהוה) correspond à l'un des 4 éléments : le feu, l'air, l'eau et la terre.
Le youd, la plus haute et la plus spirituelle des lettres, correspond au feu. D'où l'importance de donner les shékalim (qui correspondent au youd du nom d'Hachem) avec tout le feu de notre cœur.

Imaginez une statue imposante représentant des soldats victorieux à cheval au centre d'une place de la ville. Autour de cette statue se trouvent des personnes à l'allure beaucoup moins puissante, mais qui ont également des yeux, des oreilles, un nez et une bouche. Quelle est la différence entre les soldats de la statue et les personnes qui l'entourent?
La statue est une matière morte, terrestre, alors que les personnes vivantes ont le sang réchauffé par l'élément du feu qui pompe dans leur corps.

De même, il y a des pièces de monnaie dont le contenu est un simple métal solide et terrestre, et il y a des pièces de monnaie qui contiennent du feu ; elles sont vivantes, puissantes et dynamiques.

Pour le Michkan, Hachem a demandé à chaque juif un demi-shékel d'argent pour les adanim, les socles qui soutiennent les murs.
De plus, chaque année, chacun devait donner un demi-shékel pour les korbanot (sacrifices).

Mais une unité d'argent peut contenir plus ou moins que la quantité habituelle. Par exemple, nos Sages enseignent que si une personne donne de la tsédaka avec une générosité débordante, une bénédiction sera ajoutée à cet argent : "L'argent d'une personne qui a un bon œil sera béni lorsqu'elle donnera de son pain aux pauvres" (Michlé 22,9).
À l'inverse, la guémara (Sotah 38b) met en garde de ne faut pas accepter d'argent d'une personne avare, car son argent est vide de sainteté et n'apporte pas de bénédiction.

Le peuple juif a donné ses shekalim pour le Michkan, ils étaient animés d'un amour immense pour Hachem. Ainsi, leur argent, contrairement à une statue, était vivant.
Il portait la vitalité d'un amour ardent pour Hachem.

-> Nos Sages font remarque que "Shékel" (שקל) a la même guématria que "néfech" (נפש) soit 430, mettant en avant le composant principal que Hachem veut avec notre argent (on doit y mettre notre âme, avec un feu de joie de faire la volonté de D.).

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-> Un pauvre homme frappe à la porte et nous lui donnons une pièce, un morceau de papier (billet de 5,10, ... euros).
Même si on a donné 1 pièce d'un euro, et bien donner cet euro est une mitsva. Si l'acte est accompli avec feu, avec l'amour d'Hachem, cet euro monte au ciel.

Il s'élève d'abord au plan spirituel de l'Assiya, le plus bas des mondes spirituels d'où émerge notre monde matériel.
Il s'élève alors jusqu'au Yétsira, le plan spirituel de l'émotion, où se trouvent les anges. Il monte alors encore plus haut, jusqu'à Beria, le niveau où se trouve le Trône de Gloire d'Hachem (le Kissé HaKavod).

Si cette pièce a été donnée avec un amour d'Hachem absolument pur, alors elle s'élève encore davantage, jusqu'au plus haut des mondes spirituels : l'Atsilout, où il n'y a que la lumière d'Hachem Lui-même. [c'est trop élevé pour les Créatures Célestes, et il n'y a pas de niveau plus élevé spirituel que celui là. ]

Au fur et à mesure que cette pièce s'élève, sa valeur augmente. Dans chaque monde, l'euro est décuplé.
Lorsqu'il atteint l'Atsilout, il ne vaut ni un euro, ni 10 euros, ni même un million d'euro ; sa valeur est infinie.

[ Même si dans ce monde cela semble être uniquement qu'une "petite" pièce d'un euro, notre feu d'amour lui a donné la force de traverser tous les mondes supérieurs jusqu'au sommet, jusqu'à Hachem, qui conserve précieusement le feu de ces euros/shékalim, et nous bénéficions à jamais de leur mérite.
(selon nos Sages, l'essentiel n'est pas la mitsva que nous faisons, mais plutôt la joie, les sentiments envers Hachem que nous avons en la faisant. En ce sens, ce qui rendait magnifique/important un simple demi-shékel était le sublime feu ardent autour. ) ]

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+ Pourquoi les shékalim d'Haman ont échoué? :

-> Lorsque Mordé'haï informa Esther du décret dévastateur de destruction contre les juifs, il lui parle également du "parachat akessef" (l'interprétation de l'argent - Esther 4,7) qu'Haman a donné à A'hachvéroch.
A priori, personne n'a besoin que quelqu'un interprète pour eux le sens de l'argent. Qu'y a-t-il dans l'argent de Haman qui nécessite une explication?

Haman a distribué une énorme somme d'argent pour avoir le droit d'anéantir les juifs, 10 000 kikar d'argent.
Le rav Yonathan Eibshitz (Yaarot Dvach - drouch 15) précise que cet argent était destiné à la charité.
Haman voulait ainsi non seulement acheter le roi terrestre, mais aussi le roi céleste.

C'est pourquoi la guémara (Méguila 13b) nous dit : "[Puisque] Haman allait mesurer des shékalim contre Israël. Par conséquent, Hachem a fait précéder les shékalim (des juifs) aux shékalim [d'Haman]."

Les Tossafot expliquent qu'Haman voulait neutraliser le mérite des shékalim donnés par la génération du désert (dor hamidbar). Chacun des 600 000 juifs avait donné un demi-shékel, soit un total pour tout le peuple juif de 100 kikar, à partir desquels les adanim (socles) du Michkan ont été formés.
Haman donna 100 fois plus, soit 10 000 kikar. Pour cela?

En effet, Haman comprit que la valeur des shékalim juifs augmentait au fur et à mesure qu'ils s'élevaient vers le Ciel. Il a supposé que dans le monde d'Assiya, chaque shékel conservait sa valeur à un chiffre, qu'à Yétsira, elle était multipliée par dix, et qu'à la Beria, elle était multipliée par cent.
Il était déterminé à les rencontrer dans la beria en donnant 100 fois la quantité de shékalim qu'ils ont fait.

Mais Haman ne pouvait pas comprendre la pureté du cœur d'un juif.
Il n'a pas réalisé qu'un juif est enraciné dans le plus élevé des niveaux spirituels, l'Atsilout, dans Elokout (la Divinité) lui-même.
[l'âme de tout juif provient de l'intériorité d'Hachem, de sous le Trône de Gloie, dans la plus haute réalité spirituelle qui existe l'Atsilout, à la différence des non-juifs qui ont une âme provenant d'un niveau plus bas, de l'extériorité d'Hachem. ]
Hachem dit à Haman : "leurs shekalim ont déjà précédé (ikdimou) les vôtres!" (voir Yérouchalmi Méguila 1:5)
Leurs shékalim sont avant les vôtres, ils s'élèvent à un monde plus élevé que les vôtres ne pourront jamais le faire. Leur valeur n'est pas multipliée par 10 ou par100, mais à l'infinie.
Vous donnez du métal froid, avec un cœur cruel, pour détruire une nation. Ils donnent des pièces de feu.

[même Moché a eu besoin qu'Hachem lui montre la pièce en feu, pour réaliser à quel point chaque juif peut par le feu qu'il met dans la mitsva accomplir quelque chose d'inimaginable, d'une valeur infinie : atteindre là où seul peut être D. et Le rendre fier de nous. ]

Tout ce qu’on peut faire pour réaliser une mitsva est énorme aux yeux d’Hachem

+ Tout ce qu'on peut faire pour réaliser une mitsva est énorme aux yeux d'Hachem :

-> Chaque acte accompli au service d'Hachem doit être considéré comme important.
Même une simple parole apparemment insignifiante, ou un simple regard sans importance, qui est lichma, dans le but de servir le Maître du monde, est considéré comme substantiel et digne d'intérêt pour Hachem.

Le 'Hovot HaLévavot ajoute : "[lorsque tu fais une mitsva] ce qui nous semble comme étant une petite chose, (en réalité) c'est important/énorme [aux yeux] d'Hachem" (ki améat mimé'ha rav étslo - chaar 'Hechbon haNéfech - chap.5).

Hachem attend de nous que nous accomplissions les mitsvot et que nous nous engagions dans l'étude de la Torah avec [au moins] le même enthousiasme et le même zèle que nous accordons à nos besoins matériels.
Il est écrit : "la souhaiter comme de l'argent, la rechercher comme des trésors" (Michlé 2,4). Cela signifie que si quelqu'un recherche la Torah et les mitsvot de la même manière qu'il recherche l'argent et d'autres biens matériels, il méritera la suite : "tu auras le sens de la crainte d'Hachem et tu atteindras la connaissance de D." (Michlé 2,5).

Une génération qui intensifie sa quête de matérialisme, qui déploie plus d'efforts que d'habitude pour atteindre la richesse matérielle, devrait avoir une approche plus intense de la Torah et des mitsvot.

Lorsque les gens recherchent activement et énergiquement la matérialité, on attend d'eux qu'ils fassent preuve d'un niveau inhabituel de zèle dans l'accomplissement de leur mitsva.
Et si l'on ne le fait pas, cela peut engendrer une accusation contre eux.
[d'après le rav Moché Feinstein - Darach Moché - Balak]

Le roi Shlomo dit : "Le sage a des yeux dans la tête, mais l'insensé marche dans les ténèbres" (Kohélet 2,14).

=> Qu'est-ce que cela signifie exactement? Bien sûr, le sage a des yeux dans la tête. L'insensé a-t-il des yeux ailleurs?

Cela signifie plutôt que le sage a la vision nécessaire pour reconnaître que la Présence Divine (Chékhina) plane au-dessus de sa tête à tout moment. C'est pourquoi il se conduit avec le sérieux que cela implique.
L'insensé n'est pas conscient de cela. Il "marche dans les ténèbres", pensant que ses fautes sont cachées sous le manteau des ténèbres. Il oublie que la lumière de la Chékhina brille sur lui et qu'Hachem voit toutes ses actions. C'est pourquoi il s'abandonne à la légèreté et à la frivolité.

Le roi Shlomo dit également : "Que tes vêtements soient toujours blancs et que ta tête ne manque jamais d'huile" (Kohélet 9,8).
Le Zohar (III, p.109b) précise que l'huile fait référence à la lumière de la Chékhina. Ainsi, le verset nous enseigne que si une personne souhaite garder ses vêtements blancs et propres de toute tâche de faute, elle doit toujours se rappeler que la Chékhina plane au-dessus de sa tête.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Guinzé haMélé'h - tikoun habrit 27]

Mitsvot = face à Hachem tous les juifs sont égaux

+ Mitsvot = face à Hachem tous les juifs sont égaux :

-> Le 'Hatam Sofer (drachot 'Hatam Sofer) écrit qu'il a trouvé ce qui suit dans le Siddour du Yaabetz :
Un gouverneur romain était à Jérusalem et constata que, lorsque tout le monde venait apporter son Korban Pessa'h, personne n'honorait personne, pas même le roi David. Ils lui expliquèrent que cela visait à montrer qu'aucun homme n'est supérieur à un autre lorsqu'on sert Hachem. Devant Hachem, nous sommes tous égaux.

[En exemple de cela], il précise que cela s'applique spécifiquement au jour de Pessa'h. La mitsva consiste simplement à raconter le récit de la sortie d'Egypte, et à cet égard, tous sont égaux.
C'est pourquoi chaque juif s'accoude lors du Seder. À ce moment-là, personne n'est supérieur à un autre.
C'est aussi la raison pour laquelle "quiconque multiplie les récits de la sortie d'Egypte est digne de louanges". Même un ignorant qui raconte l'histoire de la sortie d'Egypte est aussi digne de louanges que le Gadol Hador, car en cette nuit, nous sommes tous égaux.

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-> Il fut un jour révélé au Maharal de Prague qu'un simple porteur d'eau accomplissait les mêmes tikounim (réparations spirituelles) lors du Séder que lui. La seule différence était que le Maharal savait ce qu'il faisait et avait toutes les saintes kavanot (intentions) à l'esprit, tandis que le porteur d'eau n'en savait rien.
Au contraire, il accomplissait les mitsvot avec émouna simple (péchouta).

Nous apprenons ainsi que la émouna péchouta de tout juif peut créer les mêmes tikounim dans le Ciel que ceux créés en ayant à l'esprit toutes les saintes kavanot.

[ainsi, en faisant notre séder de notre mieux, avec une foi pure et totale en Hachem, nous pouvons faire un séder extrêmement élevé, générant des bénédictions pour nous et tous les juifs. ]

Faire les mitsvot = la bonté d’Hachem ne va qu’aux juifs

+ Faire les mitsvot = faire que la bonté d'Hachem ne va qu'aux juifs :

-> Si, par leurs actes, les juifs ne sont pas dignes d'attirer la générosité d'Hachem sur tous les mondes, alors D. accorde Sa générosité non pas en raison de ce qui est mérité, mais uniquement en raison de Sa grande bonté envers Ses créatures.
Lorsqu'Il accorde Sa générosité de cette manière, les forces extérieures pourraient également recevoir de la vitalité, puisque Dieu accorde Sa générosité non pas en raison du grand mérite du peuple juif, mais en raison de Sa grande bonté.
Dans ce scénario, Il ne décide pas délibérément à qui Il confère Sa bonté, en décidant que tel individu mérite la générosité alors que tel autre ne la mérite pas. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas le mérite qui l'influence dans la distribution de la générosité. Par conséquent, tous les bénéficiaires potentiels jouissent d'un droit égal à l'effusion de sa bienveillance. Lorsque D. accorde une libéralité de cette manière, il le fait, pour ainsi dire, sans délibération.

Mais lorsque le peuple juif mérite la bonté de D. en raison de ses bonnes actions, et qu'il suscite ainsi Sa générosité pour tous les mondes, alors D. délibère pour savoir qui doit recevoir Sa générosité. Il n'accordera sa bonté qu'à ceux qui accomplissent Sa volonté, comme le peuple juif, et non à ceux qui ne l'accomplissent pas, car dans ce cas, l'octroi est motivé par le mérite du peuple juif.
[...]

Ainsi, si le peuple juif veut se venger de ses ennemis et les vaincre dans une guerre, il doit réveiller cet attribut Divin, par lequel D. délibère, pour ainsi dire, et distingue à qui Il confère Sa bonté.
Ainsi, la générosité de D. n'est accordée qu'au peuple juif. Nos ennemis sont donc automatiquement vaincus, puisqu'ils ne reçoivent pas la générosité divine. Seul le peuple juif en bénéficie, pas ses ennemis.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Ki Tissa 30,13 ]

Dans les affaires de ce monde, nous ne trouvons pas la perfection. Il manquera toujours quelque chose à celui qui recherche le plaisir matériel.
Si, par exemple, il trouve du plaisir dans quelque chose de matériel, il ressentira un manque de plaisir en ce qui concerne l'honneur ou le désir sexuel. Il lui manquera toujours quelque chose, car la poursuite d'un plaisir physique ne fait qu'attiser l'envie d'un plaisir plus grand.

Ce n'est pas le cas d'une personne qui sert Hachem. Celui qui le sert est complet à tous égards, comme le dit le verset : "Car ceux qui cherchent Hachem ne manquent d'aucun bien" (Téhilim 34,11).
Le plaisir de servir D. surpasse tous les autres. Celui qui s'attache à la source de la vitalité dans le service de l'infini (Hachem), qui est Lui-même parfait dans toutes les formes imaginables de perfection, ne manque de rien.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Tétsavé 29,9 ]

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-> Le véritable épanouissement dans la vie n'est possible qu'en servant D.

Hachem se réjouit de notre observance des mitsvot, et l'existence de tous les mondes et de toutes les âmes dépend de leur accomplissement ...
Chaque mitsva a une valeur intrinsèque [infinie], et leur réalisation donne du plaisir en-Haut
[...]

Hachem tire un grand plaisir de la réalisation de nos mitsvot.
Par l'observation des commandements de D., le peuple juif attire dans tous les mondes de l'abondance, de la joie, de la jubilation et du bonheur
[...]

C'est pourquoi les juifs ont proclamé : "Tout ce que Hachem a dit, nous le ferons" (Michpatim 24,3), ce qui signifie : "Nous voulons encore plus de mitsvot, afin que D. prenne plaisir à ce que nous les observions, pour ainsi dire, et qu'Il accorde une abondance de dons, de bénédictions et de vie grâce à la réalisation de ces mitsvot supplémentaires".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Michpatim 24,3 ]

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-> Le fait que nous soyons conscients de l'importance des effets de l'accomplissement des mitsvot nous incite à en accomplir encore davantage.

Chaque individu doit servir Hachem par ses actions et ses pensées.
Par ses intentions pieuses et ses saintes pensées, une personne élève la Chékhina de la terre, et par ses actes, elle s'élève et se perfectionne.

[ dans l'imagerie du Zohar (1:191b) depuis que le Temple a été détruit, la Chékhina roule sur le sol, pour ainsi dire, de la douleur de la destruction et de l'exil qui s'ensuivit, parce que la Chékhina réside avec le peuple juif dans sa souffrance.
L'accomplissement correct de la Torah élève la Chékhina de cette place inférieure et, par conséquent, élève celui qui réalise la mitsva.]

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Térouma 25,2-3 ]

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=> Nos intentions pieuses élèvent la Chékhina ; nos actions pieuses nous élèvent.