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Hachem prend plaisir à Son monde lorsque Sa gloire est révélée dans le monde physique, lorsque les êtres humains reconnaissent Son existence et Le servent dans le monde de la dissimulation, où Sa vérité est cachée.
[ Tanya - Likouté Amarim 36 ]

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-> Hachem a créé le monde entier parce qu'il "désirait habiter avec ses créations dans les mondes inférieurs" (midrach Bamidbar rabba 13,6).

[Hachem veut vivre avec juif, prenant du plaisir à chaque fois que nous suivons Sa volonté. ]

"Lorsqu’on accomplit une mitsva, c’est un moment idéal (très propice) pour prier Hachem."
[ Tossefta - Maasser Sheni 5,15 ]

"Qu'aucune mitsva ou bonne parole pleine de vitalité ne soit légère à ses yeux. Comme l'a dit le Baal Shem Tov, la récompense d'une mitsva n'est pas donnée dans ce monde, parce que ce monde n'est pas capable de contenir la lumière qui est la récompense d'une mitsva ou d'une bonne parole, car c'est une étincelle de l'Infini, Béni soit-Il ; une étincelle qui contient le tout. Mais ce monde est limité..."
[Méor Enayim - Béchala'h ]

La plus grande souffrance = le regret éternel de n’avoir pas suffisamment vécu spirituellement

+ La plus grande souffrance = le regret éternel de n'avoir pas suffisamment vécu spirituellement :

-> Le Gaon de Vilna enseigne que si une personne vivante ressentait ne serait-ce qu'une once du regret éprouvé par une personne dont l'âme l'a déjà quittée, elle ne pourrait pas vivre, en raison de l'immense douleur.
En effet, à ce stade, l'âme de la personne a déjà échappé au royaume de l'illusion, du mensonge (qu'est ce monde, libre arbitre oblige). Elle est maintenant capable de voir la Vérité ultime, et ce qui est finalement bon et doux.
[ La personne] commence donc à se déchirer le cœur dans l'agonie : "Pourquoi ai-je gaspillé les jours de ma vie, j'aurais pu devenir plus raffiné, acquérir des mitsvot et de bonnes actions! Au lieu de cela, j'ai gaspillé ma vie dans la vanité et le vide, abandonnant la Source d'eau vive. Malheur à moi! Malheur à mon âme!"

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-> Le 'Hafets 'Haïm (Shem Olam - Vol.2, chap.12) écrit que lorsqu'une personne ramène son âme dans les royaumes supérieurs et voit comment les anges accomplissent leur avoda avec tant de joie et de bonheur, elle sera prête à renoncer à tout son monde à Venir (olam aba) pour avoir la chance d'accomplir une seule mitsva de plus.

Les anges ne peuvent pas donner à la tsédaka

+ Les anges ne peuvent pas donner à la tsédaka :

-> Le rav Mordé'haï de Tolna (le fils du rav David de Tolna) dit qu'il a vu un midrach qui dit qu'il y a un ange (mala'h) qui a 1000 bouches. Dans chaque bouche, il y a 1 000 langues. Avec chaque langue, il dit un chant (chira) à Hachem. (voir Réchit 'Hokhma - chaar ha'Ahava - chap.6)

Il conclut en disant : "Mais cet ange n'a même pas une petite poche pour garder quelques pièces de monnaie à donner aux pauvres. Il n'a pas d'argent à donner à la tsédaka". (Yalkut Me'orei Ohr).

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=> Combien nous devons être fiers et heureux de pouvoir accomplir les mitsvot, comme la tsédaka, que même les plus grands anges au Ciel, ne peuvent pas faire!

Les mitsvot – service du corps impactant le cœur

+ Les mitsvot - service du corps impactant le cœur :

-> "Le but principal des mitsvot physiques, accomplies avec notre corps, est d'éveiller les mitsvot correspondantes du cœur, qui sont les piliers de notre avoda et la racine de la Torah ...
Il est impossible pour une personne (d'accomplir ces mitsvot du cœur) tant qu'elle ne s'est pas éloignée de ses nombreuses pulsions animales et qu'elle n'a pas pris le contrôle de sa nature.
C'est pourquoi le Créateur a donné à l'homme un service du corps, qui est en son pouvoir, jusqu'à ce qu'il lui soit plus facile d'accomplir également ce service (du cœur)".
[Rabbénou Bé'hayé - 'Hovot haLévavot 8,3 ]

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-> La émouna est enfouie au plus profond du cœur de l'homme, mais d'autre part, elle dépend aussi de nos actes, comme il est écrit : "Toutes Tes mitsvot sont de la émouna" (kol mitsvoté'ha émouna - Téhilim 119,86).
Le but des mitsvot physiques est de renforcer la émouna dans nos cœurs.
Une personne ne doit pas penser que la émouna dans son cœur restera forte indépendamment de ses actes. Si elle se relâche dans l'observance de la mitsva, son émouna s'estompera.

C'est pourquoi nous voyons souvent des personnes dont la émouna semble forte, mais dès qu'une épreuve les atteint, elles n'ont pas la force d'y résister. Cela s'explique par le fait que la émouna d'une personne dépend de ses actes.
Si on ne renforce pas notre foi (émouna) par l'accomplissement constant des mitsvot, notre émouna ne pourra pas survivre dans notre cœur.
On peut trouver une allusion à cela dans le verset : "Ses mains étaient de la foi" (vayéhi yadav émouna - Béchala'h 17,12). Les actes des mains d'une personne renforcent la émouna en elle et la font fructifier.
[rabbi David Abou'hatséra]

"Lorsqu'une personne sert Hachem et se soumet à la volonté du Créateur, béni soit-Il, elle se lie à la source de la joie, et la joie et l'allégresse reposent naturellement sur elle."
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Hayé Sarah ]

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-> Lorsque l'on faute, on va créer une barrière, un éloignement avec Hachem, la source de la joie.
En ce sens, l'Admour de Lelov, le rav David Tsvi Biderman, enseigne :
"Lorsqu'une personne manque de joie, elle doit contempler ses actions pour voir si l'une d'entre elles n'est pas inappropriée et ne cause pas un manque de joie dans son cœur. Elle doit revenir avec une téchouva complète, et la joie reposera naturellement sur elle.

Et si une personne se demande : "Cela signifie-t-il que je n'aurai pas accès à la joie jusqu'à ce que je revienne avec une téchouva complète? J'ai besoin de la simcha maintenant!"
La réponse est qu'en vérité, ce n'est pas le cas. Dès l'instant où l'on accepte de revenir à Hachem, la lumière de la joie commence déjà à briller en soi.
Plus on se renforce dans la téchouva, plus la joie remplira notre cœur. La téchouva est donc le début du chemin qui mène à la véritable joie."

Emouna – base de toutes les mitsvot

+ La émouna est le fondement et l'essence de toutes les mitsvot de la Torah.
Nos Sages nous disent que Moché a reçu 613 mitsvot d'Hachem. Ensuite, le roi David est venu et a montré comment elles dépendent toutes de 11 fondements. Ensuite, Yéchayahou est venu et les a condensées en six. Puis vint Mikha et les condensa en trois. Puis Yéchayahou revint et les condensa encore plus à deux. Puis vint 'Habakouk, le prophète, et montra comment elles dépendent tous d'un seul fondement : "Le tsadik vivra par sa foi" ('Habakouk 2,4).

Il ne s'agit en aucun cas de diminuer l'importance considérable de l'observation de chaque mitsva dans ses moindres détails. Cela signifie plutôt qu'au fil des générations, il est devenu de plus en plus difficile de découvrir le chemin par lequel une personne peut parvenir à une réalisation parfaite de toutes les mitsvot.
Chacun de ces tsadikim a tracé un chemin à suivre pour sa propre génération, afin d'arriver à cette destination, selon les fondements les plus cruciaux pour leur époque.
Ils ont réduit les conditions jusqu'à ce que 'Habakouk parvienne finalement à la fondation la plus cruciale dont tout le reste dépend, la émouna.
Grâce à la émouna, une personne peut découvrir la force et l'aide Divine dont elle a besoin pour surmonter tous les obstacles.

Le mot "émouna" est généralement traduit par "foi", mais il peut également signifier "élever", comme nous le voyons dans le verset : "Il (Mordé'haï) a élevé Hadassa (Esther)" (vayéhi omèn ét adassa - Esther 2,7).
Une personne qui croit fermement en Hachem peut faire élever, augmenter, toute l'aide d'Hachem dont elle a besoin pour réussir dans tous les aspects de la avodat Hachem.
[rabbi David Abou'hatséra]

Mitsvot – L’incroyable impact de tout juif au Ciel

+++ Mitsvot - L'incroyable impact de tout juif au Ciel :

"Il rêva, et voici qu'une échelle était dressée sur le sol, et son sommet atteignait le ciel ; et voici que des anges de D. montaient et descendaient sur cette échelle" (Vayétsé 28,12)

-> Le midrach (Béréchit rabba 68,12) dit que les anges dansaient sur l'échelle.

-> Le 'Hidouché haRim écrit que nous pouvons en tirer la leçon que les actions d'un juif dans ce monde peuvent avoir un effet considérable, même dans les mondes supérieurs, au point que même les anges célestes dansent de joie lorsque le peuple juif s'engage en faisant de bonnes actions et une avodat Hachem.

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[ d'une certaine façon, après avoir fait une mitsva (utilisant notre libre arbitre à bon escient, à la différence des anges qui n'ont pas vraiment de libre arbitre), nous pouvons imaginer les anges célestes ('spectateurs') qui montent au Ciel dire à Hachem à quel point Son enfant adoré agit avec grandeur, ce qui procure une joie et fierté énorme à Hachem, et ensuite, les anges redescendent et ils dansent de joie.
Hachem nous demande de faire Ses mitsvot avec joie. Ainsi, chaque mitsva peut procurer une joie d'Hachem, des anges, de nous-même, ... (éventuellement aussi l'âmes de nos ancêtres qui s'élèvent au Ciel grâce à cela, l'âme de chaque juif qui profite des bonnes actions des autres juifs).

Alors que toutes les nations sont enfoncées dans du vide, les juifs ont un impact aussi phénoménal dans tous les mondes. Nous n'aurons pleinement conscience de cela qu'après notre mort dans le monde de Vérité. Quel honneur et quelle fierté de pouvoir agir dans ce monde en tant que juif(ve)!!! ]

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-> "Hachem est passé par dessus les maisons des enfants d'Israël, lorsqu'Il a frappé les égyptiens, mais nos maisons Il [les] a sauvées" (Bo 12,27)

-> Le mot Pessa'h vient du fait que Hachem est passé (passa'h - פָּסַח) sur les maisons des juifs, entraînant qu'aucun juif ne soit mort pendant cette nuit (même de mort naturelle!).

=> Est-ce que nous devons comprendre cela de façon littérale : Hachem est passé directement au-dessus des maisons, tout en punissant les 1ers nés égyptiens?

-> Rabbi Moché de Sassov enseigne qu'en réalité c'est exactement ce qui s'est déroulé.

Lorsque Hachem arrivait à une maison égyptienne, immédiatement il ressentait l'impureté et le manque total de spiritualité qu'il y avait.

Lorsque Hachem arrivait à une maisons d'une famille juive, Il percevait la sainteté qui y rayonnait.
La beauté d'une maison juive, lieu remplie de mitsvot, et possédant un niveau de sainteté élevé, a tellement rendu heureux Hachem, que pour ainsi dire, à chaque fois qu'Il passait sur une maison juive Il s'est mis à danser, et à chanter joyeusement : "Ici vit un juif! Ici vit un juif!"

=> Ainsi, Hachem est littéralement passé sur le toit des maisons juives [y restant, y dansant et exprimant sa joie d'avoir un tel peuple!]
==> Le mot Pessa'h va donc bien au-delà d'un simple passage, puisqu'étant une déclaration d'amour Divine à notre égard!
Combien devons-nous nous en réjouir, en être fier et agir en responsabilité!!

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[on pourrait penser que cela ne nous concerne pas. Mais les juifs en Egypte sont tombés au 49e niveau d'impureté sur 50, et malgré tout Hachem a dansé de joie sur chaque juif. Il y a en chaque juif une partie d'âme Divine qui reste toujours présente et 100% pure (quoiqu'on puisse faire). L'amour d'Hachem pour chaque juif est inconditionnel. ]

"Aucun mal ne vient d'en-Haut" (midrach Béréchit rabba 51,3).
Le principe est que tout événement négatif qui survient sur une personne se produit parce que la 'face' de D. est cachée à cette personne.
[Séfer ha'Hinoukh - mitsva 171 ]

=> Hachem ne punit pas directement une personne, car Il est la source de tout ce qui est bon. Cependant, lorsqu'une personne faute, elle crée une barrière entre elle et la bonté divine qui vient d'en-Haut. Cela le rend vulnérable aux malheurs et aux calamités. Selon cette conception, le châtiment est le résultat naturel des actions de l'homme.

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+ Une faute affecte les canaux de l'influence divine :

-> Lorsque les gens fautent, les canaux divins de miséricorde diminuent et ceux du jugement sévère augmentent. Le monde entier connaît alors la douleur et le manque.
Le pire de tout est lorsque les canaux les plus élevés sont complètement bloqués et que les forces du mal et les eaux sales (des fautes) sont attirées par les canaux extérieurs. On assiste alors à la destruction de pays, à des bouleversements et à des exils pénibles.
Les avertissements écrits dans la Torah se réfèrent à cet état de fait.
En résumé, conformément à [l'abondance divine] tirée par la communauté d'Israël (knesset Israël) en-Haut, il en va de même pour le destin du peuple juif en bas, de sorte que différents événements causant la mort ou la vie se produisent en fonction de la puissance tirée des niveaux supérieurs.
[ Rekanati - commentaires sur la Torah - Bé'houkotaï ]

=> La bénédiction et la punition sont les résultats naturels de la réalisation de nos mitsvot ou de nos fautes, et non de punitions imposées extérieurement à nous. Une bonne action entraîne un flux de bonté divine dans les sphères supérieures jusqu'à la source des âmes juives, ce qui se traduit par une bénédiction dans le monde inférieur.
À l'inverse, la faute bloque le canal par lequel s'écoule la bonté divine, et les résultats sont ressentis dans ce monde comme un malheur.