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Tout juif en lui a une partie d’Hachem et des Avot

+ Tout juif en lui a une partie d'Hachem et des Avot :

-> Il semble que ce soit la raison pour laquelle nos Pères (Avot) sont appelés ainsi, puisqu'un père a une descendance, et que le pouvoir des ancêtres se trouve dans leur descendance, dans toutes les situations et à tout moment.
Comme le dit le verset : "car la part d'Hachem est Son peuple" (ki 'helek Hachem amo - Haazinou 32,9) = tout comme Hachem a une part dans chaque juif, dans l'âme (néchama) qui est une partie d'Hachem, de même Yaakov Avinou a une part dans chaque juif, la Nékouda Hapénimit qui est dans toute sa descendance.

Et ceci est particulièrement lié à Yaakov (qui s'appelle aussi Israël) qui correspond à la Torah, qui est la racine de chaque juif (les Bné Israël).
Nos Sages (Pirké Avot 1,2) enseignent : "le monde repose sur 3 choses : la Torah, l'avoda et la guémilout 'hassadim", le Zohar (Vayétsé 146b) commente : la guémilout 'hassadim correspond à Avraham, la avodaa à Its'hak et Yaakov à la Torah.
De même, il est écrit : "la voix [de la Torah] est celle de Yaakov" (Toldot 27,22).
Et la Torah est la racine de l'âme de Israël, comme le suggère le nom ,ישראל qui est l'acronyme de י'ש ש'ישים ר'יבוא א'ותיות ל'תורה = il y a 600 000 lettres dans la Torah.
[ "Il y a 600 000 lettres dans la Torah, et chaque lettre est liée à la sainteté d'une âme juive, tout comme une femme est liée à son mari." (Mégalé Amukot -197) ]
Et puisque la Torah est la racine de tout juif, chaque personne peut toujours s'accrocher à la Nékouda Hapénimit de Yaakov et au pouvoir de la Torah, et retourner à sa source.

[il s'agit du point intérieur, une partie de notre âme qui restera toujours en nous pure et inchangée, même si on fait les pires choses, nous assurant ainsi toujours un point de retour (téchouva), et d'espérer pouvoir repartir vers le meilleur, avec l'aide d'Hachem (qui désire qu'on soit proche de Lui).
Nous venons de voir que tout juif a aussi une partie de l'âme des Avot (Avraham, Its'hak et Yaakov), comme autant de "maître nageur" pour nous aider dans nos moments difficiles où l'on risque de se noyer spirituellement. ]

-> "Même lorsqu'un juif a fauté, il est toujours appelé "Israël"" (af al pi ché'hata, Israël ou - guémara Sanhédrin 44a).

Chaque juif a une partie spirituelle et une étincelle de vie en lui qui ne peut être éteinte.
Même si une personne a fauté, la Nékouda hapénimit (le point intérieur) ne s'en trouve pas altérée, qui est la partie de Yaakov à l'intérieur de chaque juif, et tant que l'étincelle [d'âme] de Yaakov est en lui et n'est pas éteinte, il peut toujours faire téchouva.

[d'après le rav David Abou'hatséra ]

Au mont Sinaï = don de la vie, d’une relation intime avec Hachem

+ Au mont Sinaï = don de la vie, d'une relation intime avec Hachem :

-> Chacun d'entre nous, tous les hommes, les femmes et les enfants, étions présent au mont Sinaï et nous avons été témoins de la grande révélation du don de la Torah.
Les coups de tonnerre ont cessé. Les éclairs ont disparu. Et alors que le monde était plongé dans cette grande quiétude, la voix d'Hachem s'est fait entendre avec le premier commandement : "Je suis Hachem ton D.".
A cet instant, notre âme quitta notre corps. Hachem a aspergé chacun d'entre nous d'une rosée revivifiante, nous accordant une vie renouvelée.

À ce moment-là, nous avons reçu une vie entièrement nouvelle, une vie fondamentalement différente de celle que nous avions connue auparavant.
[Avec l'âme qui est revenue en nous,] nous ne pouvons plus vivre sans connaître Hachem, nous ne pouvons plus vivre sans Torah.
Hachem, la Torah et le peuple juif ne faisaient plus qu'un.
[d'une certaine façon, au mont Sinaï, nous avons perdu notre âme et Hachem nous a donné une plus élevée, plus adaptée à cette relation avec la Torah, avec toujours davantage de proximité avec Hachem.
Ainsi, le don de la Torah au Sinaï, c'est le don de l'âme juive en chacun de nous (une partie Divine extrêmement plus élevée que celle des non-juifs), qui aspire à toujours renforcer notre attachement avec Hachem, par le bien de la Torah. ]

Depuis, sans lien avec Hachem, notre vie ne vaut pas la peine d'être vécue.
Nous ne recherchons qu'une seule chose dans la vie ; une seule chose nous revitalise : nous voulons vivre avec Hachem. Nous voulons Le connaître, Lui parler, penser à Lui, Lui donner de la satisfaction.
Sans Lui, nous n'avons pas de vie. Être avec Hachem, c'est notre bonheur, notre joie et notre plaisir dans la vie.
[...]

Ce n'est pas toujours facile ; nous sommes tous confrontés à des défis et à des difficultés à certains moments. Mais il y a quelque chose qui nous remplit de joie, de vitalité et de force intérieure ; quelque chose qui est notre raison d'être et qui fait que notre labeur en vaut la peine.
Depuis que nous avons reçu la Torah au Sinaï, nous avons reçu la vie : une vie qui est purement pour Hachem.
Quoi qu'il arrive dans la vie, nous vivons avec Hachem ; nous savons qu'Il est [toujours] avec nous.
... C'est notre réconfort, c'est ce qui nous console et nous remplit de vitalité, même dans les moments de défi et de douleur ...

Tel est le pouvoir d'un juif. Nous sommes capables de survivre à une adversité extrême ; nous avons d'énormes réserves de force intérieure pour supporter tout ce à quoi nous sommes confrontés, grâce à la puissance de notre foi.
Nous sommes prêts à faire tout et n'importe quoi pour Hachem : pour Lui, cela vaut la peine d'endurer tous les types de défis, de déployer des efforts surhumains et de faire preuve d'une dévotion sans pareille.
Un juif sait que donner à son Créateur de la satisfaction est la meilleure chose de la vie, notre véritable bonheur. Plus que tout, nous voulons donner à Hachem du plaisir (na'hat), car nous savons à quel point nous sommes précieux pour Lui.
[Hachem est toujours avec nous, et Il est fier de chacune de nos actions lorsque l'on suit sa volonté, lorsque l'on se tourne vers Lui en prière, en remerciement, ... ]
[...]

Le roi David dit : "Pour moi, la proximité d'Hachem fait mon bonheur" (vaani kirvat Elokim li tov - Téhilim 73,28).
Dans les situations les plus difficiles, nous pouvons trouver l'illumination divine et notre véritable vitalité, la proximité avec Hachem, et vivre une vie heureuse avec Hachem.
[d'après le rav Avraham Tsvi Kluger]

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=> Hachem, la Torah et le peuple juif ne faisaient plus qu'un.
En nous donnant la Torah au mont Sinaï, Hachem nous a donné la capacité de vivre une vie où à chaque moment on peut se lier, s'unir davantage avec Lui.

Le rôle unique de chaque juif

+ Le rôle unique de chaque juif :

"La vie de chaque personne est mesurée. Certaines personnes reçoivent un grand récipient et d’autres en reçoivent un petit. Chacun est tenu de remplir son récipient au maximum. Si un "simple juif" remplit son récipient au maximum, il est plus grand que la personne plus grande qui ne remplit pas son récipient complètement."
[ rav Moché Feinstein - Darké Moché - 'Hayé Sarah ]

=> Hachem ne juge la personne qu’en fonction de ses talents et des circonstances.

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-> Le Or Ha'haïm haKadoch (Vayé'hi 49,28) explique qu'avant de mourir Yaakov bénit ses enfants chacun "selon sa bénédiction", signifiant que chacun reçut la bénédiction qui lui convenait en fonction de son âme et de ses actions. Parce qu’il faut savoir que l’âme de chacun a son propre niveau et ses qualités.
Yaakov voulut, par l’intermédiaire de la prophétie, bénir chaque enfant selon la bénédiction qui lui convenait.

=> Les bénédictions accordées par Yaakov enseignent que chaque personne a des qualités et un potentiel uniques et exceptionnels, et que si chacun exploite et réalise ce potentiel, alors tout le peuple juif connaîtra un grand succès dans toutes ses saintes entreprises.
[ d'une certaine façon, chaque juif est un instrument de musique unique, qui dans la partition collective des juifs génère une musique magnifique, un plaisir sublime à Hachem. Mais si on prend un instrument qui existe déjà, refusant d'exprimer notre unicité, alors on n'apportera pas autant de joie à Hachem, Sa Création est un peu défaillante. ]

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-> Le 'Hafets 'Haïm (al haTorah - Vaét'hanan) écrit qu’Hachem exige que chaque personne Le serve selon ses capacités. Tout comme il y a des riches et des pauvres, des forts et des faibles, il y a aussi des personnalités différentes. Certaines personnes peuvent servir Hachem et atteindre un niveau très élevé, et d’autres sont incapables d’atteindre ce même niveau.
C’est pourquoi la Torah exhorte chaque personne à servir Hachem "de tout son cœur et de toute son âme", en mettant l’accent sur le cœur et l’âme de chacun.

-> Le 'Hafets 'Haïm (al haTorah - Réé) souligne également que les différents types de personnes sont essentiels pour la réussite générale du peuple juif.
Un jour, quelqu’un lui demanda pourquoi le monde avait besoin de ’Hassidim et de Mitnagdim, et pourquoi, même chez les ’Hassidim, il existe de nombreux groupes : certains mettent l’accent sur l’étude et d’autres sur la prière, certains chantent beaucoup, tandis que d’autres dansent davantage. Que manquerait-il au monde s’ils priaient d’une même manière?
Le 'Hafets 'Haïm répondit qu’au lieu de poser des questions sur les différents groupes du peuple juif, il devrait demander au tsar russe pourquoi il avait tant de types de soldats différents : l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie, l’armée de l’air et les plongeurs sous-marins. Que manquerait-il à l’armée s’il n’y avait qu’un seul type de soldat, avec un seul type d’arme, et un seul général qui commanderait tout le monde?
La réponse était évidente ; quand nous devons entrer en guerre et vaincre l’ennemi, nous avons besoin de différents types de combattants. Chacun a un avantage sur l’autre : par exemple, l’infanterie peut se battre à l’épée, ce qui n’est pas le cas de la cavalerie. Cette dernière, quant à elle, peut effrayer davantage l’ennemi. Ceux qui tirent avec des canons et diverses autres armes peuvent mener la guerre sur de longues distances, mais ne peuvent pas faire de combat rapproché.
De même, poursuivit le 'Hafets 'Haïm, pour gagner la guerre contre le yétser ara, nous avons besoin des différents types de ’Hassidim ainsi que des Mitnagdim.
Tous sont des soldats de l’armée d’Hachem. Chacun aide à vaincre l’ennemi, l’un avec sa Torah, l’autre avec sa prière, l’autre avec le chant et ainsi de suite.

Chaque action d’un juif impacte Hachem!

+ Chaque action d'un juif impacte Hachem! :

"Hachem est mon ombre" (Téhilim 121,5).

-> Le midrach (Vayikra rabba 35,1) remarque que, de même que l'ombre d'une personne suit chacun de ses mouvements, de même, pour ainsi dire, D. reflète chacune des actions d'une personne.
C'est pourquoi on doit toujours calculer nos voies, car Hachem copiera ce qu'on fait.
Par conséquent, une personne doit examiner tous ses actes et toutes ses paroles, pour s'assurer qu'ils sont en accord avec la volonté d'Hachem.
On ne doit pas penser que nos actes et nos paroles sont insignifiants parce que D. agit indépendamment de ce qu'il fait lui-même ; au contraire, on doit examiner nos actes et nos paroles, car ils affecteront la réponse d'Hachem.

C'est le sens du verset "J'ai réfléchi à mes voies" (Téhilim 119,59), à savoir : "J'ai réfléchi à l'impact de mon comportement", et en conséquence (suite de ce verset) : "j'ai ramené mes pieds sur Tes témoignages", c'est-à-dire que "j'accomplis Ton service selon Ta volonté".

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Pékoudé 38,22 ]

Chaque petite chose qu'un juif fait pour l'honneur d'Hachem est extrêmement précieuse pour Lui, et Hachem attend avec impatience la téchouva, même des réchaïm. Comme il est écrit : "Car Il ne veut pas la mort du vivant, mais seulement qu'il revienne de sa voie et qu'il vive".

Il est également nécessaire de savoir que, quelle que soit la situation d'un juif ou l'endroit où il se trouve, Hachem se trouve également dans ce même endroit. Il est donc possible [pour un juif] d'atteindre Hachem de n'importe où.
Il est extrêmement précieux pour Hachem qu'un juif s'efforce de couronner Hachem et Sa Chékhina même dans l'endroit le plus bas (spirituellement parlant) où il se trouve et sert Hachem.
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> "Chaque juif, même celle qui se trouve à un niveau très bas (spirituellement), doit contempler ses voies et les actions qu'elle entreprend dans son avodat Hachem, en croyant et en sachant que chaque action, quel que soit son niveau spirituel, a un effet dans les royaumes supérieurs.
Cela lui permettra d'abandonner ses habitudes négatives et de rectifier [tous ses méfaits passés].
Tant que quelqu'un ne considère pas ses actions comme importantes, il sera incapable d'abandonner ses [mauvaises] habitudes et de revenir sur le bon chemin."
[Beit Aharon - 'Hanoucca]

Dans toutes nos souffrances, Hachem souffre avec nous

+ Dans toutes nos souffrances, Hachem souffre avec nous :

"Tous ses fils et toutes ses filles se levèrent pour le consoler mais il refusa de se consoler ... et son père le pleura" (Vayéchev 37,35)

-> Rachi dit que Its'hak a pleuré parce que son fils, Yaakov, souffrait. Mais il ne pleura pas Yossef, car il savait qu'il était encore en vie.

Le séfer Divré Israël explique que c'est également le sens du verset : "bé'hol tsarotam lo tsar" (Yéchayahou 63,9). Le mot "lo" dans le pasuk s'écrit avec un "aleph" (לא).
Le sens est donc : "Dans toutes leurs souffrances, Il (Hachem) n'a pas souffert". Cependant, il est lu avec "vav" (לוֹ), ce qui donnerait la traduction suivante : "Dans toutes leurs souffrances, Il (Hachem) a souffert". Le Divré Israël explique que les deux affirmations sont vraies.

Tout ce que fait Hachem est pour le bien. Par conséquent, lorsque le peuple juif se lamente, Il (Hachem) ne se lamente pas avec nous, car Il sait qu'il n'y a pas de raison de se lamenter.
Néanmoins, lorsque nous souffrons, Il prend part à notre souffrance. Nous souffrons parce que les événements semblent douloureux et mauvais à nos yeux et parce que nous ne pouvons pas voir la bonté qui est cachée à l'intérieur. Hachem n'a aucune raison de ressentir cette souffrance, mais Il souffre parce qu'Il voit que nous souffrons.

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[ceci illustre l'amour, l'attachement d'Hachem pour chaque juif.  (Hachem n'est pas bien parce que moi juif(ve) simple, voir très loin de la religion, je ne suis pas bien! )
Cela nous responsabilise à essayer de ne pas faire durer nos souffrances à outrance, à éviter de faire souffrir autrui, ... car en parallèle nous affectons aussi Hachem! (or nous devons L'aimer, alors comment lui imposer de la douleur) ]

Il faut se réjouir d’être juif(ve), la meilleure des créations, car l’objectif de la Création est la nation juive

+ Il faut se réjouir d'être juif(ve), la meilleure des créations, car l'objectif de la Création est la nation juive.

-> La façon dont on peut réaliser cette joie d'être juif est de penser aux anges dont la force vitale entière est centrée sur l'aspiration et le chant au Maître de tous. En effet, il est dit (guémara 'Haguiga 13b) que le fleuve céleste Nahar Di-Nour est constitué de la transpiration des anges lorsqu'ils chantent pour Hachem.

On rapporte également que lorsque le soleil voyage d'ouest en est, il chante constamment des chants de louange au Maître de tous, et que c'est ce qui lui donne la force de se déplacer.
Si une personne entendait le chant du soleil, elle ne pourrait pas vivre en raison de l'enjouement et de la douceur de son chant. Son âme s'échapperait simplement vers [le Ciel] là-haut. [guémara Sanhédrin 95b]
[...]

Nous devons nous réjouir du fait qu'Hachem nous a choisis, qu'il a fait de nous une nation et qu'il nous a donné la Torah. Si l'on permettait à un ange de réciter une seule bénédiction, il danserait et chanterait de joie dans des proportions insondables.
Et à nous, le peuple juif, Hachem a donné 3 prières quotidiennes, des bénédictions, l'étude de la Torah et des mitsvot à accomplir.
Qui d'autre est comme nous, la nation juive! Nous devons danser de joie parce que nous avons tout cela!
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> Selon le Yalkout (Yéhochoua 10, n°22) : "Du moment où le soleil se lève jusqu'à ce qu'il se couche, il loue Hachem. Ainsi, nous constatons qu'au moment où Yéhochoua s'est tenu à Giv'on et a demandé au soleil de s'arrêter, il n'a pas dit "Soleil à Giv'on, arrête-toi !". Il a plutôt dit : "Soleil à Giv'on, tais-toi!"
Pendant tout le temps où le soleil se déplace, il chante pour Hachem, et pendant tout le temps où il chante, il n'a pas la capacité de s'arrêter. C'est pourquoi Yéhochoua a dit : "Silence!"."

Non seulement celui qui hait son prochain est appelé "racha", mais celui qui se hait lui-même est aussi appelé "racha".
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

Si Hachem vous révélait votre vrai visage (ex: la grandeur et l'impact spirituel énorme dans le monde de tout juif, à quel point Il nous aime et nous sommes importants à Ses yeux), vous ne pourriez pas exister un seul instant.
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

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-> "Alors [avec l'arrivée du machia'h,] notre bouche s’emplira de rire, et notre langue de chants de joie" (az yimalé ch'hok pinou, oulchonénou rina - Téhilim 126,2)

[nous serons choqué de constater à quel point Hachem nous a toujours aimé, chouchouté, et était proche de nous.
A quel point, alors que les non juifs vont à des occupations vides de sens, par confiance en nous, Hachem a mis entre nos mains des capacités et des moyens d'impacter tous les mondes. (ténou oz l'Elokim (Téhilim 68,35) = par nos actions tout juif(vé) peut même donner de la force à Hachem! ) ]

Se réjouir d’être juif(ve)

+ Se réjouir d'être juif(ve) :

-> "C'est la nature de la joie constante d'une personne juive : elle est née juive et est enracinée dans la pousse qu'Hachem a plantée pour Sa fierté, la semence de Yaakov.
Car cette joie n'est accompagnée d'aucune teinte de tristesse, et rien ne peut empêcher quelqu'un d'éprouver cette joie, la joie d'avoir mérité d'avoir une part dans le D. vivant (de Vérité).
Même si l'on tombe à l'endroit où l'on tombe et que nos fautes atteignent une mesure innombrable, notre lien avec notre essence (Divine), notre source, n'est jamais déconnecté ...

Cette joie est présente chez un juif à tout moment et ne le quitte jamais, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments, quelles que soient les circonstances extérieures".
[rabbi Tsadok haCohen - séfer Ressissé Laïla 53]

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-> "Il faut s'encourager, de toutes ses forces et de tous ses efforts, à n'être que joyeux et à se réjouir de la bonté d'Hachem, car Il est notre Père, Il est notre Roi, Il est notre Sauveur, et Il nous sauvera vraiment.
Et quelle chance nous avons, combien grand est notre sort. Car Il ne nous a pas créés comme les nations du monde, mais plutôt comme des juifs, une partie de Sa nation, de Sa corde, de Sa portion et de Son domaine ; et Il nous aime, et prend plaisir en nous, et nous garde (en permanence), Il ne dort ni ne sommeille, Il garde la nation juive.
[Admour de Lelov - rav David Tsvi Biderman]

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-> "Si un juif savait à quel point il devrait être joyeux du fait d'être juif, il deviendrait fou de joie".
[le problème c'est qu'on a pas conscience de ce qu'implique être juif, d'à quel point c'est énorme pour l'éternité! ]
[rabbi de Sanz - cité dans le séfer Avodat Panim - 19]

-> Si un juif n'est pas joyeux parce qu'il est juif, il est considéré comme un ingrat envers le Ciel, et cela indique qu'il n'a jamais vraiment compris la bénédiction (du matin) de "chélo assani goy".
[rav Aharon de Karlin]