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Les mitsvot – source de vitalité dans ce monde

+ Les mitsvot - source de vitalité dans ce monde :

"Vous qui êtes attachés à Hachem votre D. êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).

-> Il est dit : "Aujourd'hui [c'est-à-dire dans ce monde], nous observons les commandements ; demain [c'est-à-dire dans le monde à Venir], nous recevrons la récompense pour cela" (guémara Erouvin 22a).
Ainsi, la récompense principale est reçue "demain".
Mais lorsqu'une personne observe un commandement (mitsva) et étudie la Torah, elle reçoit de la vitalité, et ce type de récompense, elle le reçoit même "aujourd'hui".
La vitalité qu'il reçoit provient de la crainte qu'une personne obtient en accomplissant les mitsvot et en observant la Torah. De cette crainte, elle mérite d'obtenir la sagesse, comme il est dit : "Voici, la crainte de D. est sagesse" (Iyov 28,28). En outre, il est dit : "La sagesse donne la vie à celui qui la possède" (Kohélet 7,12).

Telle est donc l'explication du verset : "Vous qui êtes attachés à Hachem votre D.", indiquant que lorsqu'une personne s'attache à D., sa principale récompense lui sera donnée "demain".
Cependant, l'observance des mitsvot lui insufflera de la vitalité "aujourd'hui".
C'est pourquoi il est dit : "Vous êtes tous vivants". L'énergie générée par l'observation des mitsvot et l'étude de la Torah est reçue "aujourd'hui".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi]

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=> "La récompense d'une mitsva est une mitsva" (Pirké Avot 4,2). Les mitsvot portent en elles leur plus grande récompense. La récompense de la vitalité déjà reçue dans ce monde par l'accomplissement de la mitsva nous permet d'être vitalement vivants "aujourd'hui".

L’espoir de toute âme juive

+++ L'espoir de toute âme juive :

"Hachem est ma portion, dit mon âme ; c'est pourquoi j'espère en Lui" (Eikha 3,24)

-> Bien que nous [les juifs] soyons actuellement en exil, il y a néanmoins un réveil d'En-Haut parce que nous sommes une portion de D., possédant une âme Divine (Zohar 3,259b), comme il est écrit : "Hachem est ma portion, dit mon âme" ('helki Hachem amra nafchi - Eikha 3,24).
L'âme est le conduit par lequel nous recevons l'éveil d'En-Haut, rappelant à une personne qu'elle est une portion d'Hachem.
"C'est pourquoi j'espère en Lui" (al ken o'hil lo) = en raison de cela, "j'attends la compassion de D. pour nous".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Eikha 3,24 ]

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=> L'âme d'un juif est toujours sensible aux vibrations d'Hachem ; elle ressent la distance qui la sépare de Lui et perçoit la compassion divine.
Cette perception permet à l'âme de servir de médium pour se rappeler qu'en tant que portion de D., nous attendons Sa compassion.

Notre amour d’Hachem affaiblit la force de nos ennemis

+++ Notre amour d'Hachem affaiblit la force de nos ennemis :

"Il (Hachem) consumera les nations qui l'oppriment et broiera leurs os" (Balak 24,8)

-> Lorsque l'amour d'Hachem pour le peuple juif s'éveille, Sa haine pour les ennemis du peuple juif s'éveille également.
Il s'ensuit qu'à partir d'une seule émotion, il y a une division en plusieurs manifestations. En d'autres termes, l'amour d'Hachem pour le peuple juif et sa haine pour ses ennemis découlent de Sa bonté.

Hachem se comporte ainsi avec le peuple juif, qui agit de la même manière envers D.
Une seule de leurs émotions se divise en 2 expressions : en raison de leur amour pour D., de leur désir de s'attacher continuellement à Lui, ils détestent d'autres choses, non saintes, qui pourraient les séparer de Lui, à D. ne plaise.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> Lorsque notre amour d'Hachem nous pousse à détester tout ce qui est contraire à cet amour, D., à Son tour, par amour pour nous, coupe le flux de Sa force vitale à nos adversaires.

Seuls les juifs bénéficient en permanence d’un éveil de bontés au Ciel grâce aux Patriarches

+ Seuls les juifs bénéficient en permanence d'un éveil de bontés au Ciel grâce aux Patriarches :

-> Il existe 2 types d'éveil : un éveil d'en bas et un éveil d'en-Haut.
Tout être humain, en initiant un éveil d'en bas, peut évoquer la compassion divine à son égard en améliorant ses actes et en implorant Hachem d'être miséricordieux envers lui.
Mais un éveil d'en-Haut, fondé sur les mérites des Patriarches, Avraham, Its'hak et Yaakov, est une dynamique qui n'est accessible qu'au peuple juif et à aucune autre nation ...

Seul le peuple juif jouit d'une telle relation avec D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 23,22 ]

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=> Hachem a de la compassion pour chaque juif (même le plus racha) en raison du mérite de nos Patriarches (éveil constant d'en-Haut) ; ainsi Sa compassion pour nous ne dépend pas uniquement de notre comportement (comme c'est le cas pour les autres nations).

Mérites & fautes = la double approche d’Hachem

+++ Mérites & fautes = la double approche d'Hachem :

"Il (Hachem) ne regarde pas le mal en Yaakov, et Il n'a pas vu de perversité en Israël ; Hachem, son D., est avec lui et l'amitié du Roi est en lui" (Balak 23,21)

-> "Il ne regarde pas le mal chez Yaakov, et Il n'a pas vu la perversité chez Israël" = cela signifie que lorsque les fautes du peuple juif s'élèvent, D. n'y prête pas attention ; Il ne souhaite pas que les transgressions du peuple juif se présentent devant Lui.
La deuxième partie de ce verset : "Hachem, son D., est avec lui", signifie que, d'autre part, lorsque leurs mérites apparaissent devant Lui en Haut, Il s'y attache (c'est-à-dire qu'Il se concentre sur eux).
C'est ce que signifie l'expression "Hachem, son D., est avec lui". Il s'attache immédiatement au peuple juif et à ses mérites.
La suite du verset explique cette dichotomie : "l'amitié du Roi est en lui" = cela signifie que cette approche d'Hachem à l'égard des fautes et des mérites du peuple juif est appelée "amitié" (téroua - תרועה) ...
[ ainsi, le mot תרועה implique à la fois que Dieu est l'ami de la nation juive, et qu'en raison de cette amitié, il applique un double standard à leur comportement : ignorant leurs démérites/fautes et se concentrant sur leurs mérites. ]
[...]

En gardant cela à l'esprit, je vais maintenant vous expliquer comment cette idée est en elle-même la signification profonde des coups de Shofar : tékia, téroua, tékia.
Le mot tékia implique "l'attachement", car les lettres du mot tékia (תקיעה) peuvent être décomposées en 2 mots : תקע י"ה (téka YA - D. s'attache), ce qui implique que D. lui-même, pour ainsi dire, s'attache au peuple juif. Cela était vrai à l'époque où le Temple s'élevait. Hachem était continuellement attaché aux juifs, car les offrandes quotidiennes (le matin et l'après midi) expiaient pours Israël. (midrach Bamidbar rabba 21,21 ; Zohar 1,259a)

En revanche, le son téroua caractérise l'état d'exil, dans lequel nous nous sommes mélangés aux nations non juives. Dans cette situation, la façon dont Hachem se rapporte à nous est symbolisée par la téroua, ce qui signifie que D. a une double approche : Il ne regarde pas nos fautes, mais regarde nos mérites.
La téroua est suivie de la tékia finale, qui correspond à l'époque de la future construction du Temple final, puisse-t-elle se faire rapidement de nos jours, amen!
Ce sera le moment où Hachem "purifiera l'esprit d'impureté du monde"(Zé'haria 13,2) ; Hachem n'aura plus à utiliser cette double approche, ignorant nos transgressions, car il n'y aura plus de transgressions du tout ; il n'y aura qu'une tékia, c'est-à-dire un attachement constant de D. au peuple juif.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 23,21 ]

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=> Pendant notre exil, lorsque nos fautes ne sont pas "automatiquement" expiées par le service du Temple, Hachem utilise un double standard lorsqu'il s'agit du peuple juif, choisissant de se concentrer sur nos mérites et d'ignorer nos démérites.

[le yétser ara cherche à nous focaliser sur nos fautes, en dévalorisant nos ambitions spirituelles, et en nous faisant croire que nous sommes "moches" spirituellement parlant aux yeux d'Hachem.
Mais la réalité est tout autre : papa Hachem se focalise avec admiration sur tous ceux qu'on a pu faire, même les "petites/faciles" mitsvot (malgré sa nature, son yétser ara, il a fait Ma volonté! Waouh!), et à l'inverse Il fait abstraction de toutes nos fautes, de notre face sombre. Nous sommes donc sublimes et aimés par Hachem.
(cela ne nous dispense pas de faire une téchouva) ]

Même si, ici-bas, quelque chose semble être nuisible, d'en-Haut, c'est-à-dire du point de vue du Ciel, c'est une bonne chose ; son but (ultime) est bon.
Celui dont les yeux sont ouverts et qui se concentre toujours sur la perspective supérieure, Divine, se rend compte que ce qui semble mauvais est en fait bon.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Houkat 21,17-18 ]

Les juifs ont préexisté à toute la création, même à la Torah. (midrach Béréchit rabba 1,4)
Cela implique que dans la mesure où nous nous identifions à notre âme intérieure, divine, Hachem nous a donné le potentiel d'interpréter la Torah en accord avec nos sensibilités divines.
[d'après rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Houkat 19,2 ]

Un juif doit toujours se rappeler que toutes ses paroles, pensées et mouvements ont un impact en-Haut (au Ciel).
Par conséquent, une personne doit veiller à ce que toutes ses pensées, tous ses mouvements et toutes ses paroles soient imprégnés de la crainte de D., car toutes ses affaires créent une impression en-Haut.

Il s'agit d'un principe important dans le service Divin : un juif doit se rappeler que tous ses mouvements affectent le monde spirituel, car Hachem connaît les pensées de l'homme et exerce Sa Providence Divine sur tous les aspects des affaires de l'homme.
Ce principe est d'une importance capitale dans le culte que l'on rend à D. : [chaque juif] doit continuellement se rappeler que Hachem [se soucie profondément de lui, qu'il] veille à lui dans toutes ses actions.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chéla'h Lé'ha 15,41 ]

Avoir de grands désirs en spiritualité

+ Avoir de grands désirs en spiritualité :

-> Rabbénou Yona (Chaaré Téchouva - chaar 1,1) écrit que si une personne a un véritable désir de se rapprocher d'Hachem, même si cela ne fait pas partie de ses capacités normales, Hachem lui donnera des capacités qu'elle ne possédait pas auparavant.
Ainsi, notre travail consiste à produire un désir fort et à faire ce qui est en notre pouvoir, et Hachem fait le reste. Même lorsqu'il s'agit de l'accomplissement d'une mitsva, si nous voulons la réaliser mais que nous n'en sommes pas capables, Hachem peut toujours nous accorder une aide céleste pour que nous réussissions.

+ "Hachem châtie celui qu'Il aime" (Michlé 3,12)

-> Les difficultés rencontrées dans ce monde peuvent être une bénédiction déguisée. En faisant l'expérience de souffrances, une personne est purifiée de ses fautes, ce qui lui permet de jouir d'un bonheur éternel.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Roua'h 'Haïm - Pirké Avot 6,6) écrit que si une personne s'abstient de s'adonner aux plaisirs matériels et se consacre à l'étude de la Torah, c'est comme si elle avait fait l'expérience de souffrances.
Ainsi, en plus d'obtenir les récompenses accordées pour l'étude de la Torah, elle se purifie également de ses fautes.

-> Rabbénou Yona(Yessod haTéchouva) écrit que lorsqu'une personne se retient alors que son mauvais penchant l'incite à s'adonner à quelque chose d'interdit, cela compte également comme des souffrances et la purifie de ses fautes.