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"A la naissance d'un enfant, son père retombe en enfance"

[Yalkout Chimoni 846]

Pour comprendre un jeune enfant, il faut : "se mettre à sa place".
Ainsi, pour le convaincre de manger, il faut se pencher dans son univers, parler dans sa langue, agir comme lui-même agit, même si cela paraît stupide.
C'est seulement de cette façon que l'on comprendra l'enfant et que celui-ci comprendra l'adulte.

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On raconte sur le 'Hazon Ich, qu'un jour son neveu Rav Chemaryahou Greineman, est venu chez lui pour corriger les épreuves de son ouvrage 'Hazon Ich.
Il était accompagné de son tout jeune fils et tandis qu'il se livrait à sa tâche, le 'Hazon Ich jouait avec l'enfant comme s'ils étaient du même âge, se dissimulant le visage derrière une veste puis la faisant réapparaître, et ainsi de suite.

+ Le rav Wolbe a dit :
"Il y a 2 choses que les parents doivent donner à leurs enfants : de l’amour et du temps."

Quand on lui demanda combien de temps ?
Il répondit : "Autant qu’ils en ont besoin."

"Plus on peine pour nos enfants, plus la satisfaction que l'on retirera d'eux sera grande"

[Rabbi 'Haïm Kanievsky]

+ Suppléments :
-> Le Roi Salomon nous a conseillé : "Éduque ton enfant selon son chemin propre"
(=> Acceptons la personnalité unique de notre enfant, et offrons lui un foyer chaleureux où il puisse la développer en toute sérénité)

-> "Quel est le principe fondamental sur lequel repose toute la réussite de l'éducation?
La réponse se trouve dans un seul mot : l'amour!"
[Rav Moché Kletskin]

(=> "L'amour et l'encouragement représentent la nourriture psychique de l'enfant, et les soins qui lui sont accordés en sont les vitamines" - Sarah Hassan)

-> Le rav Moché haLévy Soloveïtchik commenta l'expression populaire disant : "Petits enfants, petits problèmes ; grands enfants, grands problèmes" ainsi :
"Si lorsque les enfants sont petits, on ne se soucie pas tellement de leur éducation et on ne s'investit pas outre mesure, lorsqu'ils grandiront, ils nous causeront alors de grands soucis ...
Mais si on s'inquiète de leur éducation lorsqu'ils sont encore petits et que l'on investit toutes nos forces pour leur faire suivre le droit chemin, ils ne nous causeront alors que de petits soucis."

"Tout ce que j’ai en moi, c’est grâce aux larmes que ma mère a versé"

[Rav Wolbe – Zri’a Oubinyan Ba’hinou’h]

On demanda au Rav de Brisk comment avait-il si bien réussi dans l’éducation de ses enfants.
Il répondit : "Je n’ai pas de secret. J’ai inondé mon Siddour de larmes pour eux. "

[Conscient que tout dépend de D., on Lui ouvre sans limite notre cœur au point d’en arriver à pleurer …]

+ Suppléments :

-> Le Rav Wolbe a écrit que la prière pour la réussite de nos enfants et de leur éducation est tellement importante qu'il est à croire qu'elle est le principe le plus important de toute l'éducation.

Il raconta un jour que lorsqu'il était enfant, il remarquait que sa mère pouvait prier pour lui jusqu'à 10 fois par jour!

-> Le Rav Chakh a affirmé aussi que c'est grâce aux prières de sa mère qu'il mérita tout ce qu'il possédait.

Le rav rapporte une lettre que sa mère écrivit à sa fille dans laquelle elle exprimait son étonnement : "Je ne bois pourtant pas autant d'eau que ça, pour verser autant de larmes!"

-> Le Rabbi 'Haïm Kanievsky a dit à un père: "Sache qu'en ce qui concerne l'éducation des enfants, le seul et unique recours est la prière."

Le père interrogea étonné le Rabbi : "Pourtant, nos Sages n'affirment-ils pas que la prière résout seulement la moitié de nos problèmes? Qu'en est-il de la 2e moitié?"

Le Rabbi 'Haïm Kanievsky de répondre : "la moitié, c'est déjà beaucoup de nos jours! ..."

Les enfants … miséricorde obligée …

+ Les enfants ... miséricorde obligée ...

Le Gaon de Vilna enseigne :
"La souffrance d'éduquer les enfants permet de se sauver des affres du Guéhinam.
Pour quelle raison?

Tout d'abord parce que, comme le disent nos Maîtres, le "guidoul banim" (=faire grandir les enfants) est une grande souffrance en soi, tant les difficultés sont nombreuses et variées.
Ensuite, parce que cela demande beaucoup de patience et exige beaucoup de miséricorde.

Tout cela entraîne, mesure pour mesure, que la miséricorde de D. se réveille et s'épanche sur nous."

Source (b"h) : issu d'un dvar torah du Rav Menahem Berros

L’honneur et le respect des parents …

+ L’honneur et le respect des parents par le rav Mattitiahou Salomon …
 

Une des conditions préalable pour que le processus d’éducation des enfants soit constructif et couronné de succès est le concept : de "kavod" (= l’honneur, le respect –> mitsva de kiboud av va’èm – cf.chémot 20,12) et de "mora" (= la crainte -> mitsva de ich imo vé’aviv tira’ou – cf.vayikra 19,3).

Un certain nombre de lois découlent de ces mitsvot, et si la Torah nous les a donné c’est qu’il y a des raison.

Certains parents, soit par un sentiment d’humilité, soit par une idée fausse de la parentalité moderne, choisissent de renoncer à leurs prérogatives de parents.
Ils n’exigent pas que leurs enfants s’adressent à eux avec un extrême respect et avec une profonde vénération.
Ils aspirent à être les amis et les copains de leurs enfants, et les règles strictes de respect et d’honneur ne correspondent pas du tout à leur vision des choses.
C’est une grave erreur !

=> Les mitsvot du respect et de la crainte des parents ont pour but de nous enseigner la reconnaissance et la gratitude.

Mais il y a également un autre but constituant un élément primordial dans l’éducation des enfants.

 

---> En quoi consiste le concept de respect dans la Torah ?
Pourquoi devons-nous porter du respect et de la déférence à certaines choses et à certaines personnes ?
Que gagnent-elles en s’attirant notre respect ? Pourquoi en-ont-elles besoin ?

La réponse est qu’elles n’en ont pas vraiment besoin.
Nul n’a besoin de respect au sen réel du mot, et les gens qui ont faim de respect ne font que courir après une illusion.
Par conséquent, pourquoi sommes-nous censés donner du respect aux parents, aux rabbanim et aux personnes âgées, s’ils n’en ressentent pas la nécessité ?

= c’est parce que c’est nous qui en avons besoin.
C’est dans notre propre intérêt que nous avons besoin de donner du respect aux autres.

En effet, il existe une corrélation directe entre respect et influence.
Plus nous honorons et respectons les gens dont nous devons tirer un enseignement et une inspiration, plus nous serons réceptifs à ce qu’ils doivent nous donner.

En respectant nos parents, notre rav, la Torah, ... nous faisons en sorte que leur message a plus d'impact, nous parle plus.

Précisons (si nécessaire), que les parents ne doivent pas instaurer chez eux des mesures draconiennes, chercher à transformer un enfant en prisonnier virtuel.
Cependant, il y a des occasions où le fait de réclamer du respect avec modération profitera à l’enfant sans pourtant l’écraser.

Les mitsvot sont données dans l’intérêt des enfants …
[n'essayons pas d'être plus intelligent que la Torah, sous couvert de modernité ...]

Source (b"h) : compilation personnelle issue du livre "D'un coeur plein d'amour" du rav Mattitiahou Salomon

Faire sortir ce qu’il y a de meilleur en l’enfant … pour l’enfant …

=== facteur n°3 dans l'éducation des enfants = agir pour le bien de l'enfant :

Les parents pensent agir pour le bien de l'enfant.
Or en réalité, ils demandent généralement à leur enfant d'impressionner les autres, car ils voient en leur progéniture le reflet de leur propre réussite.
A travers cet enfant, ils tentent d'atteindre par procuration leurs objectifs manqués et de satisfaire leurs ambitions déçues.
Si les parents n'en ont pas toujours conscience, leur enfant, lui, n'est pas dupe et n'aime pas se sentir ainsi "utilisé".

Ceci est fondamental.
Aimer votre enfant n'est pas suffisant.
Vous devez agir entièrement et uniquement pour son intérêt, sous peine d'encourir un échec cuisant.
Vous ne devez décider pour votre enfant que ce qui fera de lui un individu meilleur, plus fort et plus sûr de lui.

Les parents n'investissent pas dans le 'hinou'h d'un enfant pour en recueillir les fruits.
Ils ne doivent pas se demander : "Qu'en est-il de moi?"
Lorsque l'on a des enfants, la question se pose en de tout autres termes.

A titre d'exemple : comment enseigner la prière à un enfant?
== la seule manière d'enseigner la prière à un enfant consiste à l'emmener à la synagogue, afin qu'il observe comment son père prie.
Il faut l'asseoir à côté de son père pour qu'il s'inspire de l'exemple de ce dernier.
L'enfant finira par comprendre le déroulement de la prière et à l'apprécier, et il apprendra alors à prier avec ferveur et conviction.

Mais si le père bavarde avec ses amis et gifle son fils dès que ce dernier lève les yeux de son sidour peut-on parler d'un enseignement de la prière?
L'enfant aura "subi" un semblant de 'hinou'h, mais n'aura rien appris sur la téfila.

Le père est conscient que son comportement est inapproprié, mais il ne parvient pas pour autant à modifier son attitude (avoir de passionnantes conversations pendant que les autres prient).
Mais il ne souhaite pas que son fils adopte les mêmes mauvaises habitudes, et soulage son sentiment de culpabilité en demandant à son fils de prier correctement.

Bien qu'en son for intérieur, ce raisonnement se tient, l'enfant, par contre, détecte le comportement contradictoire de son père, et il comprend qu'il est en train d'en payer le prix.

Il s'agit d'un cas extrême, mais ces situations se produisent bien plus souvent qu'on ne l'imagine avec des variations plus subtiles de ce scénario.

 

++ Conclusion :
=== le seul 'hinou'h qui a une chance raisonnable de réussir est un 'hinou'h entièrement centré sur les besoins et l'intérêt de l'enfant, un 'hinou'h qui n'octroie qu'une seule et unique satisfaction aux parents : celle de voir l'enfant qu'ils aiment grandir et s'épanouir, en tant qu'individu et en tant que serviteur de D.

[Rachi au début du livre de Béréchit, définit l'éducation comme ayant pour but de faire sortir ce qu'il y a de meilleur en l'enfant - pour l'enfant et pas pour le "quand est-il de moi?" ... ].

 

Source : compilation personnelle (b"h) du livre "D’un cœur plein d’amour" du Rav Mattitiahou Salomon

L’essentiel de l’éducation doit se faire par l’amour …

=== facteur n°2 dans l'éducation des enfants = l'amour :

L'amour devrait peut-être être placé en 1ere position, car c'est l'affection que nous ressentons pour nos enfants qui nous incite à prier pour eux.

Guémara Guittin 6b : "Une personne ne doit jamais faire régner une ambiance de sévérité excessive dans sa maison."

Une sévérité excessive ne fait qu'enfermer l'enfant dans un comportant inapproprié, et fait ressortir ce qu'il y a de pire en lui.
En effet, si un enfant vit dans la crainte perpétuelle de ses parents, s'il se sent vulnérable, exposé, constamment sur la défensive, et si son principal souci est d'éviter les punitions, il se mettra à mentir, à voler et à profaner le Shabbath.
Il sera prêt à tout pour se sentir en sécurité.
Au lieu de permettre à un enfant de devenir un bon juif, le 'hinou'h par la menace va produire exactement l'effet inverse.

C'est l'amour qui est la condition préalable à tout le reste.

Les parents doivent tout d'abord montrer à leur enfant qu'ils l'aiment d'un amour infini.
Ils doivent bien sûr veiller à ce que l'enfant leur témoigne du respect, mais l'essentiel de l'éducation doit se faire par l'amour.
Ce n'est que dans un 2e temps que les parents peuvent enseigner progressivement à l'enfant la mitsva de la crainte des parents.

 

IMPORTANT : L'on ne peut administrer une correction à un enfant que s'il sait à quel point on l'aime.
Sinon, quel intérêt y a-t-il à le frapper?
Va-t-il s'améliorer grâce à cette gifle? Va-t-il éprouver autre chose que du ressentiment?

Par contre, s'il sait à quel point vous l'aimez, et qu'il comprend que malgré cet immense amour, vous avez décidé de le gifler ou de le corriger de toute façon, votre geste l'incitera à réfléchir.
Il réalisera à quel point il vous a mis en colère, et en déduira que son comportement était réellement blâmable.
Cette prise de conscience imprégnera ses pensées et son cœur, et il aura appris une leçon importante.
== La gifle elle-même deviendra une expression d'amour si l'enfant est conscient de tout l'amour que vous lui portez.

Mais si l'enfant n'est pas certain de l'amour de ses parents, les menaces et les sanctions ne seront d'aucune utilité.
La peur des conséquences immédiates pourra l'arrêter un moment, mais aucune valeur éducative n'en résultera, seulement des dégâts.

La punition doit être uniquement un acte d'amour, dépouillée de toute autre émotion.

 

Dans la recherche d'un juste équilibre entre la crainte et l'amour, le rôle respectif des parents (le père et la mère), partenaires dans l'éducation des enfants doit être clairement défini.

Les enfants ont besoin d'une mère tendre et aimante qui soit leur havre de paix.
Lorsque le père les punit (Rachi dit que l'homme est naturellement plus enclin à craindre son père), ils ont besoin de se raccrocher au cordon ombilical maternel.
Mais si leur mère leur offre également un visage sévère, vers qui les enfants peuvent-ils se tourner pour être consolés?

A notre époque beaucoup de femmes ont fait des études supérieures et pour certaines d'entre elles se sentent "au-dessus" de ces manifestations d'amour et de tendresse.
Elles préfèrent aborder les problèmes avec une logique froide et précise, et ne réalisent pas qu'en agissant de la sorte, elles privent leurs jeunes enfants de ce dont ils ont le plus besoin : une mère qui sait les consoler, leur parler tendrement et leur donner de l'assurance d'un amour inébranlable.

Le Rav Chmouel Rozovsky explique que le rôle le plus fondamental et le plus naturel d'une femme consiste à prendre soin de ses petits, les protéger, les nourrir et les modeler afin d'en faire des êtres tels que D. le souhaite.

Une femme n'est qu'émotion, compassion et amour.

Comment Moshé Rabbénou/Aharon est-il devenu cet homme là?
La Torah ne nous dit rien à propos d'Amram, leur père, mais s'étend sur la force de caractère de la mère et de la sœur : Yo'hévét et Myriam (amour, dévouement et compassion), qui étaient les sages-femmes (Paracha Chémot).
- Yo'hévét = Chifra = mé'hapéret et havlad = elle lavait le bébé, l'embellissait et l'emmaillotait après sa naissance ;
- Myriam = Poua = poa oumedaberet ve'hoga lavlad = elle murmurait et chuchotait à l'oreille du nourrisson pour le réconforter.

Elles étaient prophétesses, avaient un niveau intellectuel et spirituel le plus haut qui soit, et pourtant elles s'investissaient entièrement à prendre soin des bébés et à les réconforter.

 

Les règles et les limites sont indispensables, mais l'enfant doit savoir que la maison baigne dans l'amour maternel.
Lorsque le père le réprimande, l'enfant doit savoir qu'il peut courir se faire consoler par sa mère.
Elle ne doit pas pour autant contredire son mari, contrecarrer les actes de ce dernier, ni non plus gâter son enfant.
Il lui faut au contraire faire preuve de fermeté et approuver la leçon donnée par le père, même lorsqu'elle est en train de calmer son enfant.
Tels 2 partenaires, le père et la mère doivent travailler ensemble, chacun d'eux apportant sa contribution dans le domaine qui lui est propre.
C'est au sein de cet équilibre que se développera l'enfant bien élevé.

 

 

Source : compilation personnelle (b"h) du livre "D’un cœur plein d’amour" du Rav Mattitiahou Salomon

Le plus important dans l’éducation des enfants, c’est …

+ Introduction :

On n'a jamais entendu un Rav debout sous la 'houpa déclarer : "Je ne célébrerai ce mariage que si l'on est en mesure de me montrer un diplôme certifiant la compétence de ces 2 jeunes gens à exercer en tant qu'éducateurs."

Pour quelle raison en est-il ainsi?

Tous les pères et mères bien intentionnés, désireux de fonder un foyer juif de qualité, trouveront en eux la connaissance et le savoir-faire pour éduquer correctement leurs propres enfants.

Ils n'auraient peut être pas la capacité de donner des conseils à d'autres, mais en ce qui concerne leurs propres enfants, D. a insufflé en chacun d'eux l'aptitude inhérente à bien les éduquer (savoir-faire, sagesse, compétence pour comprendre ses enfants et leur apporter ce dont ils ont besoin).
Nul n'est besoin de formation spécifique pour cela.

La qualification la plus importante pour un parent est la sincérité, le fait d'aborder tous les aspects de la vie avec honnêteté et intégrité et le désir de bien faire.
Il est absolument certain que D. a doté, la personne assumant ses responsabilités, des talents nécessaires pour réussir dans l'éducation de ses enfants.

 

=== N°1 pour réussir dans le 'hinou'h = la prière :

Si des parents réussissent dans le 'hinou'h, ce n'est pas parce qu'ils sont particulièrement avisés ou intelligents, mais plutôt parce que D. leur a fait don de la réussite.
Et s'ils ont échoué, ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas assez lu de manuels ou assisté à suffisamment de cours, mais parce que D. ne leur a pas accordé de réussite.
Si vous voulez réussir, vous devez le demander.
C'est la meilleure chose que vous puissiez faire.
Vous devez prier de tout votre cœur.
Le Rav de Brisk disait : par "des Téhilim et des larmes".

Les parents se justifient en disant : "nous avons essayé ceci et puis cela, nous avons dépensé tant d'argent."
Quelle différence cela fait-il la somme qu'ils ont dépensé, s'ils n'ont pas prié pour leurs enfants?
La question à poser == combien de Téhilim ont-ils prononcé et combien de larmes ont-ils versé pour leurs enfants?

Il est important que les enfants sachent que leurs parents prient pour eux, que chaque fois que survient un problème, la 1ere mesure prise par les parents est de sortir leurs Téhilim et de déverser leur cœur et leurs larmes devant D. afin de Le supplier de les guider.
Cette attitude constitue en soi un excellent 'hinou'h, parce qu'elle marque l'enfant de manière considérable.
Le 'Hafets 'Haïm a reçu d'un proche le sidour dans lequel avait prié sa mère. Il prit le livre entre ses mains tremblantes, l'embrassa et le couvrit de larmes.
"Peut-on imaginer combien de prières a prononcé ma mère et combien de larmes elle a versé pour que son jeune Israël Méïr grandisse" s'exclama-t-il.

Nous devons être précis dans nos requêtes (que nos enfants ne soient pas exposés aux mauvaises influences, faire des personnes de valeur, ayant la patience d'étudier la Torah avec assiduité, ...).

 

Le 1er facteur, le plus crucial et le plus fondamental dans l'éducation des enfants est de prier à D.  (notre réussite est dans les mains de D.!)
Bien entendu, les idées et les stratégies sont les bienvenues, mais tout commence avec une téfila, prière sincère, venant du fond du cœur.

 

 

Source : compilation personnelle (b"h) du livre "D'un cœur plein d'amour" du Rav Mattitiahou Salomon