En croyant fermement en quelque chose, nous le tirons de sa Source en- Haut et le nourrissons jusqu'à ce qu'il existe.
Notre foi parfaite en Hachem, selon laquelle Il peut et va réaliser nos désirs, est le moyen même par lequel nos souhaits se matérialisent.
[Ohev Israel - Noa'h]
Catégorie : Foi/Confiance en D.
Nous devons croire que tout est pour le bien et que tout vient d'Hachem.
La croyance elle-même a le potentiel de tout renverser et de faire en sorte que le bien se produise.
Le Sifté Tsadik écrit : "Lorsque l'on croit en la naturalité, les choses ne changent généralement pas, mais lorsque l'on croit en Hachem, les choses peuvent changer en un instant".
[rabbi Elimélé'h Biderman]
Pourquoi Hachem est-il appelé haMakom (le lieu)?
Dans Sa sagesse, Il a choisi de faire dépendre l'existence constante de Son monde de Sa volonté. Il est le lieu où le monde existe.
Tout ce qui existe dans ce monde a besoin d'être soutenu et repose/tient [à chaque instant] sur Hachem.
[rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm]
Confiance & attachement à Hachem
"Tu t'attacheras à Lui" (Ekev 10,20)
-> Le Messé'h 'Hokhma commente que ce verset nous enseigne la mitsva d'avoir du bita'hon :
"Hachem est "notre Roi, notre Père, notre Sauveur" (Yéchayahou 33,22). Nous avons la émouna qu'Il est attaché à Ses créatures afin de subvenir à leur subsistance et à leurs besoins, et qu'il est à leurs côtés afin de les protéger de toute souffrance, de toute maladie et de tout manque vital, et qu'Il ressent plus que lui-même, ce qu'un homme ressent.
"Dans toutes leurs épreuves, Il est avec eux dans l'épreuve" (Yéchayahou 63,9), Il est Tout-Puissant, Unique, Hachem et connaît les agissements, les pensées profondes et les manigances de chacun ; Il agit donc pour son bien, mieux qu'il ne le ferait lui-même.
Dès lors, l’homme peut demeurer confiant, tranquille et serein et il ne lui incombe d'accomplir comme efforts pour obtenir sa subsistance que ce que le Créateur lui a imposé par décret Divin, comme l'a largement développé le célèbre 'Hassid (le 'Hovot Halévavot) dans son 'Chaar Ha Bita'hone'.
Et c'est tout le thème du verset : "Tu t'attacheras à Lui", car en se représentant mentalement qu'il est attaché à la Providence Divine et qu'Hachem ressent ses besoins mieux que lui-même, l'homme reste confiant et serein, et il ne s'inquiète jamais au sujet de ses affaires. Que valent, en effet, ses propres possibilités en regard de celles du Créateur auquel il est attaché, et qui ressent (si l'on peut dire) tout ce qui lui manque?
C'est ce qui s'appelle "attachement". Cette mitsva concerne tout le monde sans exception, comme nos Sages le commentent à propos du verset : "Nombreuses sont les souffrances du racha, et celui qui place sa confiance en Hachem, la bonté l'enveloppera" (Téhilim 32,10) = "même un racha, s'il place sa confiance en Hachem, la bonté l'enveloppera. Car puisqu'il place sa confiance en Lui, Hachem, par bonté, le sauvera"."
<------->
-> "Il n'y a pas de désir au monde qui soit plus doux et plus chéri, plus aimé, plus désiré et plus espéré que l'attachement à Hachem"
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Béréchit 2,1]
Notre émouna donne de la puissance à Hachem
+ Hachem dit à Moché : "Pourquoi cries-tu vers moi? Parle aux Bné Israël et ils partiront" (Béchala'h 14,15)
-> Rachi commente : "Moché était debout et priait, et Hachem lui dit : "Ce n'est pas le moment de faire une longue prière, car le peuple juif est en détresse".
Pourquoi n'était-ce pas le moment de prier?
En vérité, tout moment est propice à la prière. Cependant, ce n'était pas le moment de faire une longue prière ... car la longue prière de Moché donnait au peuple juif le temps d'exprimer ses plaintes.
Ces plaintes sont autant de munitions pour la midat hadin (l'Attribut strict de la Justice), comme l'indique Rachi (Béchala'h 14,19) : " Israël était jugée à ce moment-là pour savoir si il serait sauvée ou non".
Leur manque de foi les met en danger, car Hachem déploie Sa puissance en proportion directe de la foi de Ses sujets. Lorsque ses sujets mettent leur foi en Lui, ils méritent de voir Sa main puissante.
Cependant, lorsqu'ils ne Lui font pas confiance, Sa puissance est diminuée, comme l'indique la Torah : "le Tsour (rocher, l'un des noms d'Hachem) qui t'a donné naissance est devenu "faible"" (Haazinou 32,18).
Il est évident qu'Hachem n'est pas faible. Cependant, notre manque de foi fait que Hachem apparaît faible.
[Maharal - Gour Aryé]
[il est écrit : "donner de la force à D." (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35). Ainsi, plus nous témoignons de la émouna, plus nous donnons de la force à Hachem pour qu'Il puisse nous combler du meilleur. ]
Plus un homme se renforce dans sa foi, plus il jouit de la Protection Divine qui lui épargne les vicissitudes de l'existence.
[ 'Hazon Ich - guémara Baba Batra 21]
Le verset "Place ta confiance en Hachem, en toute situation" (Téhilim 62), signifie que même lorsqu'un homme se retrouve avec un couteau sous la gorge, sans moyen de s'échapper, il doit avoir confiance que Hachem l'aidera à s'en sortir.
[rabbénou Bé'hayé - Kad Ha'Kéma'h]
Nous ne pouvons avoir une part à la Torah de Moché que lorsque nous avons la émouna qu'Hachem est à l'origine de tout ce qui nous arrive, tant au niveau individuel que collectif.
Ces événements, loin d'être "naturels", relèvent du miracle et sont directement influencés par notre pratique des mitsvot.
[Ramban - fin paracha Bo]
<--->
-> Avraham a ancré les racines de la émouna dans tous ses descendants, nous sommes des "croyants, fils de croyants" (guémara Shabbath 97a), ainsi notre émouna est double : elle nous est propre, mais nous vient également en héritage de nos ancêtres.
-> "Je place toujours Hachem devant moi" (dhiviti Hachem lenegdi tamid - Téhilim 16,8).
"Les actes les plus importants que l'homme doit effectuer dans ce monde-ci consistent à renforcer sa émouna et en imprégner profondément tout son être."
[rav Yé'hezkel Levenstein]
<---->
-> Le jour précédent sa mort, le rav Isser Zalman Meltzer revint de la prière, posa son talit et ses téfilin sur le rebord de la grande fenêtre de sa maison, puis il dit : "Quel est le sens de l'existence?"
Il répondit ensuite à sa propre question : "L'homme doit déployer tous ses efforts pour connaître Hachem et déceler Sa Présence."
[Bé'déré'h Ets ha'Haïm - 2e partie - p.540 ]
Un homme doté de émouna est réellement vivant, et ses jours sont emplis de bénédictions.
Lorsque tout va bien, il s'en réjouit. Et lorsqu'il rencontre des difficultés, il sait que comme tout vient de Hachem, et qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter.
Il est convaincu que Hachem fera preuve de miséricorde et que tout finira bien.
En revanche, à D. ne plaise, un homme dépourvu de foi n'est pas réellement vivant. Lorsque le malheur le frappe, il perd tout espoir.
Rien ne peut le consoler ou le réconforter, car il n'a pas de émouna. Il se trouve en dehors de la Providence de Hachem et il ne peut éprouver aucune satisfaction.
La émouna, au contraire, permet à l'homme de vivre une existence pleine et agréable.
[Si'hot haRan 53]
<--->
-> "Les jours du pauvre sont tous mauvais, mais celui qui est satisfait de son sort est perpétuellement en fête" (Michlé 15,15).
Le Ménorat haMaor expliqué que "l'homme pauvre" désigne quelqu'un de pauvre dans sa foi. La vie d'une telle personne est rongée par la tristesse et l'inquiétude.
En revanche, une personne qui est satisfaite de son sort et qui sait que Hachem pourvoit à tous ses besoins est toujours de bonne humeur, comme si sa table était dressée pour une fête ("est perpétuellement en fête").
<--->
-> Lorsqu'un homme a une profonde émouna en Hachem, Hachem le récompense en lui octroyant plus de force et de courage, ce qui renforce encore davantage sa émouna.
L'on pourrait penser qu'il n'est rien de tel que la richesse pour récompenser un homme, car l'aisance matérielle le dispenserait de tous tracas. Mais les richesses ne délivrent pas l'homme de son angoisse. Même si un homme pouvait créer de l'or, il vivrait toujours dans la peur des cambrioleurs et des assassins.
En revanche, un homme doté de foi jouit d'une réelle tranquillité d'esprit. Et lorsque Hachem le récompense en lui octroyant de la force et du courage, la émouna de cet homme s'en trouve encore renforcée.
[ le rav de Brisk - rabbi Its'hak Zeev Soloveitchik]
<--->
-> Quiconque s'attache à Hachem et à Sa Torah n'aura aucun mal à gérer les difficultés passagères, car il sait que Hachem est le Maître du monde et qu'Il organise les choses pour le bien de chacun.
[Stéïpler - 'Hayé Olam]
-> Le rav Moché Feinstein explique la différence entre une personne dotée d'un grand bita'hon et une personne qui en est dépourvue : un homme qui n'a que très peu de bita'hon élabore toutes sortes de stratégies et de calculs pour faire en sorte que Hachem l'aide.
Un homme doté d'un bita'hon solide, quant à lui, ne déploie pas autant d'efforts. Il sait que Hachem lui apportera tout ce dont il a besoin, au moment adéquat.
<--->
-> Un homme qui a confiance en Hachem ne souffre pas du manque.
Lorsque Hachem lui retire quelque chose, il sait bien qu'au fond, cette perte le préserve d'une conséquence néfaste.
Toute situation, une fois qu'elle est comprise correctement, peut être un moyen de se rapprocher d'Hachem.
[rav Shimshon Raphael Hirsch - sur le Téhilim 23]
<--->
-> Une authentique confiance en Hachem nous procure un profond sentiment de sécurité.
Cette sérénité provient de la prise de conscience que Hachem prodigue Sa bonté à Ses créatures, subvient à leurs besoins, prend soin d'elles, et reste proche pour leur porter secours lors des moments difficiles.
[Pélé Yoéts ; 'Hazon Ich]
-> Avant de commettre une erreur, tout homme a le libre arbitre.
Mais après les faits, nous devons nous souvenir que Hachem a souhaité cette erreur.
Une personne dotée de foi ne perd pas son temps à tenter de modifier ce qu'elle ne peut changer et n'éprouve pas d'angoisse à propos de ce que lui réserve l'avenir.
Elle ne fonde tous ses espoirs en aucun être humain, ni ne se met en colère lorsque les autres contrecarrent ses plans. [rien ne peut se passer sans que Hachem n'en émette un décret le permettant. ]
[Pélé Yoéts]
<--->
-> Fermez vos yeux et essayez de ressentir la Présence de Hachem [tout] autour de vous.
Il est important de faire cet exercice plusieurs fois par jour, lorsque vous êtes sur le point de prendre une grande ou une petite décision.
C'est ainsi que vous renforcerez votre bita'hon d'une manière qui donnera du sens à votre vie de tous les jours. Constatez à quel point vous vous sentez détendu lorsque vous ressentez réellement la Présence du Tout Puissant.
[rabbanit Feldbrand]
<--->
-> L'un des disciples du 'Hidouché haRim se vanta un jour de sa confiance en Hachem.
Le rav dit : "Croyez-vous réellement au bita'hon de cet homme? Il est tout simplement paresseux ! C'est pourquoi il compte sur Hachem!"
[Yalkout Sipourim]
-> À l'autre extrême, ceux qui ne comptent que sur leur propre force, leur sagesse et leur intelligence, ont des difficultés à gérer les situations d'échec.
Comme ils n'attribuent leurs réussites qu'à leur seul talent, ils se blâment dès que le succès se dérobe. Ils finissent donc par se décourager et souffrent d'un manque de confiance en eux
[Rabbénou Yona - sur Michlé]
Réflexions sur la Providence Divine (3e partie) – l’approche de la ‘hassidout
+++ Réflexions sur la Providence Divine (3e partie) - l'approche de la 'hassidout :
-> Il faut une foi totale, c'est-à-dire croire pleinement en la providence Divine et qu'il n'y a personne d'autre que Lui. Il ne faut rien attribuer au hasard. Il faut simplement [croire] que le Créateur supervise toutes ses affaires, petites et grandes.
[Méor Enayim - Yisma'h Lev - Shabbath]
[dans ce passage, il dit que lorsque l'on fait face à des souffrances, les lettres de la Torah et de la prière qu'on va réciter vont nous connecter à la présence Divine qui y est contenue, et cela va nous aider d'éviter des souffrances. Mais il ajoute que l'efficacité dépend du fait que l'on croit en la hachga'hat pratit (intervention/providence Divine dans toute chose). ]
-> La émouna consiste à croire que toutes ses actions et tous ses succès dépendent d'Hachem.
Une personne ne doit pas dire : "J'ai fait telle ou telle chose avec ma propre sagesse et ma propre perspicacité", comme il est dit (Eikev 8,17-18) : "Et tu diras : c'est ma force et la puissance de ma main qui m'ont permis d'accumuler cette richesse ... car c'est Lui qui te donne la force d'accumuler des richesses..."
Ainsi, lorsqu'une personne croit cela, elle observera le Shabbath correctement. Et si elle perd l'un de ses biens, cela n'est pas considéré comme un problème pour elle, puisque Hachem est Celui qui lui a donné la force de s'enrichir. Au contraire, cela augmentera la protection de ses biens.
[Méor Enayim - Likoutim p.650]
-> Le point le plus important est qu'une personne sache que tout est soumis à la providence Divine, qui lui enseigne des leçons. C'est ce que nos Sages ont précisé (guémara Arakhin 16b) : "Dans quelle mesure la souffrance est-elle [dirigée par Hachem]? Même si l'on insère sa main [dans sa poche] pour en retirer une pièce [et que l'on en retire d'autres pièces] ...", pour montrer jusqu'où va la providence, et tout cela dans le but de nous enseigner des leçons par le biais de la providence.
Il saura ainsi que tout dans le monde est une révélation de Sa bonté, qu'il soit béni ..."
[Méor Enayim - Béchala'h p.276]
<--->
-> Celui qui ne souhaite pas vraiment être humble et modeste sera incapable de croire que Hachem supervise toutes les directions et les affaires d'une personne et que même les questions triviales d'une personne ne se produisent pas sans la providence d'Hachem, qu'Il soit béni.
Il est dit au nom du Baal Chem Tov, qu'une personne doit croire que même la paille reposant sur le sol est due au décret d'Hachem, qui a décrété qu'elle devait être placée là avec les bords d'un côté et de l'autre.
[Péer liYécharim - 38]
<--->
-> La base de la croyance en la providence Divine est que même si quelque chose de petit nous arrive, par exemple si notre vêtement est à l'envers, ou si on voulait une boisson chaude et qu'on nous verse une boisson froide, ou si on souhaitait prendre trois pièces [dans notre poche] et qu'on n'en trouve que deux ... on devrait croire et savoir que tout est soumis à la providence Divine, et on devrait immédiatement justifier le décret d'Hachem.
Même si on est humilié ou blessé par notre femme ou quelqu'un d'autre, on doit croire et savoir qu'on ne peut pas être humilié plus que ce qui a été décrété sur lui d'en haut.
Par exemple, si on épouse une femme et découvre par la suite qu'elle se met souvent en colère ou qu'elle est irritable, ou qu'elle nous domine, [on doit savoir que] le degré d'oppression qu'elle nous fera subir est décrété par le Ciel. Si on sait l'accepter avec amour et revenir en se repentant, alors tout se passera pour le mieux et dans la paix, comme je l'ai vu de mes propres yeux dans de nombreux cas de ce genre ...
Si quelqu'un s'entraîne à avoir foi en la hachga'ha pratit, alors il ne se mettra pas en colère contre quoi que ce soit et n'annulera rien, et il n'en viendra pas à éprouver de la haine ou à diviser les cœurs.
Il sera sauvé des transgressions et des interdictions sans limites, puisqu'il croit et sait que tout cela ne vient que d'Hachem Lui-même. C'est Lui qui est caché à l'intérieur et c'est Lui qui est à l'intérieur de l'épreuve.
Heureux celui qui se fortifie constamment dans cette foi, et Hachem lui montrera certainement toujours des miracles et des merveilles, les yeux dans les yeux, comme il est écrit : "Je suis D., je n'ai pas changé" (Méla'hi 3,6).
C'est pourquoi, mon frère bien-aimé, c'est là votre tâche permanente : Observer attentivement chaque détail qu'Hachem fait en sorte qu'il t'arrive, que ce soit pour le bien ou pour ce qui semble être un mal, bien qu'en vérité ce ne soit pas le mal, puisque "le bien et le mal ne sortent pas de celui qui est en haut" (Eikha 3,38).
Et ce qui est dit à propos du "bien" [qu'il ne vient pas d'Hachem], se réfère à la question du libre choix d'être juste ou racha, qui est donné aux gens [mais tout le reste du bien vient d'Hachem]...
[Chomer Emounim - maamar Hachga'ha pratit - chap.13]
-> Dans un passage ultérieur, le Shomer Emounim (maamar Hachga'ha Pratit - chap.14) recommande de réciter une prière spécifique lorsque l'on est confronté à des défis difficiles dans la vie. Il explique que l'on peut ainsi respecter 4 commandements bibliques en reconnaissant l'implication directe d'Hachem dans la création de la situation.
Le texte de la prière est le suivant :
"Je crois avec une foi parfaite que la douleur et la souffrance qui m'ont frappé est de la hachga'ha pratit d'Hachem, et je les accepte donc sur moi avec amour.
Tout cela m'arrive à cause de mes nombreuses fautes, et Hachem, Tu agis avec justice concernant tout ce qui m'arrive, parce que Tu as agi avec vérité et que j'ai fait le mal.
Puisses-Tu vouloir que cette souffrance serve d'expiation pour mes nombreuses fautes. Maintenant, selon la stricte lettre de la loi, je devrais spécifier et retourner et me confesser pour la faute et l'iniquité pour lesquelles cette souffrance m'est arrivée. Mais il est révélé et connu devant Toi que je n'en connais pas l'étendue.
Par conséquent, que Ta volonté, mon Père céleste, soit d'effacer et de déraciner la faute qui m'a causé cette souffrance, et que tous les jugements soient adoucis sur moi et sur tout Israël, et que toutes les souffrances se transforment en bien. Qu'Il nous apporte, à nous et à tout le peuple juif, le bien et les bontés révélées pour toujours, amen."
-> Le Shomer Emounim (maamar Hachga'ha Pratit - chap.16) illustre également comment la hachga'ha pratit s'étend même à la vie végétale et à la végétation. Il écrit :
"Il y eut un jour un incident avec le tsadik, notre maître Rabbi Tzvi de Ziditchov, l'auteur de l'Ateret Tzi, qui voyageait avec ses étudiants et vit un chariot rempli de paille et de foin. Pendant tout le voyage, une petite quantité de paille et de foin continuait à tomber du chariot. Il dit à ses élèves : "Sachez, mes fils, que la providence d'en haut est si grande que la paille et le foin sont également soumis à la providence d'en haut : lesquels tomberont sur le sol, comment ils tomberont et où ils tomberont"...
De même, un arbre dont les feuilles tombent est également soumis à la providence d'En Haut pour ce qui est des feuilles qui tomberont en premier, du nombre de celles qui seront piétinées par les humains et de celles qui resteront à la fin.
Parfois, elles ont même des étincelles [spirituelles] et une âme, et c'est leur tikoun [rectification spirituelle], comme l'indiquent les paroles de notre maître le Arizal. Et l'ordre du tikoun, quels fruits le ver mangera, lesquels deviendront de la nourriture pour les humains ou les justes et ceux qui servent Hachem ... tout est sous la supervision détaillée d'en haut, puisque les yeux d'Hachem errent autour de la terre entière (Divré haYamim II 16,9), et qu'il est écrit (lyov 28,3) : "Il a mis fin aux ténèbres, et toute extrémité qu'Il sonde, une pierre de ténèbres et d'ombre de la mort" = comme Hachem calcule tout, y compris les étincelles qui existent dans la pierre des ténèbres et de l'ombre de la mort, tout sera rectifié, sélectionné et élevé."
<--->
-> Si une personne s'accroche à sa croyance en la hachga'ha pratit et renforce son bita'hon dans le Créateur et Boss de l'Univers, elle verra certainement des merveilles étonnantes de ses propres yeux, en fonction de son niveau de bita'hon en Lui.
[Chomer Emounim - Bita'hon - vé'Hischazkout 4]
<--->
-> Sachez que tous les types de douleur et de souffrance ne sont dus qu'à un manque de compréhension.
Celui qui a de la compréhension et qui sait que tout est soumis à la providence d'Hachem, qu'Il soit béni, ne souffre pas et n'éprouve pas de douleur puisqu'il comprend qu'Hachem donne et qu'Hachem reprend.
Bien qu'il y ait certainement une souffrance qu'une personne ressent, comme la souffrance qui vient de la combinaison [du corps et de l'âme] ... même ainsi, la souffrance est très légère et facile à accepter quand on sait avec clarté que tout est soumis à la providence d'Hachem, qu'Il soit béni ...
La raison principale de la souffrance d'Israël en exil est qu'ils sont "tombés" de [ce niveau de] compréhension et qu'ils relient tout [ce qui se passe] à la nature, au hasard et à la chance. [et non plus à Hachem, dans les moindres détails]
C'est pour cette raison qu'ils souffrent.
[rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Moharan - siman 250]
-> Rabbi Na'hman écrit ailleurs (Likouté Moharan - Tinyana - fin siman 17) que, bien que la hachga'ha pratit existe certainement, nous ne pouvons pas comprendre totalement la différence entre la hachga'ha et la nature, puisque la nature implique également la haxhga'ha d'Hachem.
Dans ses mots : "En vérité, nous sommes incapables de comprendre ce que sont la nature et la providence. Car en vérité, même la nature fait partie de Sa providence d'Hachem. Mais il est impossible pour une personne de comprendre comment deux choses ne font qu'une, ce qui signifie que la nature est en fait Sa providence."
<--->
-> La hachga'ha pratit existe sur toutes les créations, y compris celles qui sont inanimées et la végétation, car il n'y a rien qui ne soit pas supervisé d'en haut dans tous les détails.
Tout se produit avec une intention spécifique [d'Hachem], et c'est une information suffisante pour celui qui comprend.
[Divré Shmouël - haDrachot haBaal Chem Tov]
-> La providence d'Hachem s'exerce sur chaque aspect de la création et Il en supervise chaque détail.
C'est la base de la Torah de notre maître, le Baal Chem Tov ... que tout ce qui se trouve dans le monde est sous la providence Divine jusqu'au plus petit détail.
En outre, la hachga'ha pratit se trouve également dans les causes et les causes des causes. Par exemple, une feuille qui tombe d'un arbre et qui roule d'un endroit à l'autre est soumise à la hachga'ha pratit.
Même la manière dont elle roule, que ce soit sous l'effet du vent ou d'une personne, est également incluse dans les règles et règlements de hachga'ha pratit.
Le fondement de cette idée se trouve dans la guémara ('Houlin 63a) : Rabbi Yo'hanan dit que lorsqu'il observait le shelach [un oiseau], il s'exclamait : "Ton jugement se trouve même dans les profondeurs de la mer".
Rachi explique que cela signifie que Ton jugement s'étend même aux profondeurs de la mer ... Ainsi, la hachga'ha pratit s'applique aux moindres détails de chaque chose.
[Séfer haMaamarim - 5686]
-> Le Séfer Ha'Si'hot (5700 - p.3) reprend le même thème que le Séfer HaMaamarim, à savoir que selon le Baal Chem Tov, la hachga'ha pratit s'étend même à la vie végétale.
Le Baal Chem Tov a déclaré que même la feuille d'un arbre qui est poussée par le vent est sujette à la hachga'ha pratit selon la volonté spécifique d'Hachem.