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Le véritable bonheur réside dans l'acceptation de ce que D. nous envoie.
[Tséma'h Tsédek]

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-> Certains ont la sagesse, d'autres la force, d'autres la richesse et d'autres la pauvreté.
Tout cela parce qu'Hachem voit ce dont chacun a besoin, et chaque personne a besoin spécifiquement de sa situation pour se rapprocher de Lui.
[Méor Enayim]

Le plus nous prenons conscience que notre aide ne peut venir que d'Hachem, qu'Il peut et veut tout nous donner, et plus nous disons à Hachem combien nous comptons sur Lui, alors le plus Il nous montrera à quel point Il se soucie de nous et nous assurera de Ses plus grandes bénédictions.
[rabbi 'Haïm Chmoulevitz]

Nous devons accepter d'un cœur entier la Torah et la foi. C'est seulement par la suite que nous pourrons commencer à rechercher l'essence de la notion d'absolu, d'unité, les raisons des commandements ...
Et heureux celui qui agit ainsi! Il devra agir comme s'il avait reçu un ordre, et lorsqu'il rencontrera des difficultés parce qu'une multitude de questions l'envahissent, sa foi ne sera pas ébranlée par cela et il comprendra que ses questions proviennent du fait qu'il n'a pas encore atteint la Vérité et il approfondira encore davantage ses recherches. Peut-être aura-t-il le mérite de trouver des réponses.
['Hatam Sofer - Torat Moché - Chémot]

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-> Le Roi Shlomo écrit : "D. créa l'homme bon et l'homme fait des calculs" (Kohélet 7,29).
Adam Harichon tomba dans la faute après 'le "calcul" que fit 'Hava au sujet de l'arbre de la connaissance. Caïn fit des calculs pour dominer la terre, 'Ham fit des calculs pour hériter de la terre ...
Tout celui qui fait des calculs échouera.
La toute première création qui fit un calcul fut le serpent originel qui fit fauter 'Hava en l'entrainant dans les méandres d'une réflexion intellectuelle qui allait à l'encontre de la simple foi.
D'ailleurs, nous retrouvons l'essence même du calcul à l'intérieur du serpent originel. En effet, nous retrouvons dans le mot : calcul ('hechbon - חשבן), le mot ב-נחש (béNa'hach) qui signifie "dans le serpent".
La majorité des calculs sont du côté de l'impureté et même les Justes peuvent se tromper en faisant des calculs, comme le fit le roi 'Hizkiyahou. ]
Le remède au calcul est la simple foi qui est une véritable arme et non une faiblesse.

-> Par sa simple foi (tamim), l'homme doit toujours avoir en tête la réalité d'Hachem et que sa Torah provient des mondes supérieurs (infinis), et ensuite seulement, il pourra commencer ses investigations.

-> de même, ainsi, le meilleur remède à nos épreuves réside dans notre acceptation, dans notre joie (par bita'hon en Hachem), malgré les difficultés, nos incompréhensions sur ce qui se passe dans notre vie.
Moins on essaie de tout comprendre, en étant simple (tamim) dans notre certitude que cela ne provient que d'Hachem pour notre bien ultime (on le comprendra dans le monde à Venir de vérité), alors le plus on s'évite bien des galères dans la vie.

Toute la construction du peuple juif repose sur le combat contre le désespoir.
En effet, Avraham notre patriarche âgé de 100 ans et son épouse Sarah notre matriarche étaient stériles. Ils auraient dû succomber au désespoir face à l'idée d'avoir une descendance.
Cependant, ils ne perdirent jamais espoir et grâce à leur foi inébranlable, ils méritèrent de donner naissance à Its'hak et à toute sa postérité.
[ rabbi Tsadok haCohen - Divré Sofrim - ot 16]

+ Le 'Hida (Midbar Kedaimot, maaré'het youd, 23) nous dit que lorsqu'une femme s'apprête à devenir enceinte, [l'ange] Gavriel prend cette goutte. Hachem dit ensuite à une certaine âme qu'elle doit entrer dans la goutte. Elle est alors envoyée dans un lieu de stockage d'images où selon son désir elle choisit son apparence [qu'elle aura dans ce monde physique]. C'est-à-dire qu'elle choisit de devenir un être grand ou petit, complet ou handicapé, faible ou fort, beau ou laid ...
Ainsi, personne ne peut se plaindre à Hachem puisque c'est ce qu'on a choisi.

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-> Le Zohar affirme qu'avant qu'une âme ne descende dans ce monde, elle réside sous le Trône de Gloire d'Hachem. Juste avant de descendre ici, avant d'entrer dans la porte de départ [vers ce monde], on lui montre tous les événements de la vie qu'elle va vivre, y compris tous les aspects de l'âme qui ont besoin d'être rectifiés.
Chaque âme choisit ses parents, ses frères et sœurs, ses amis, ses voisins, son conjoint, ses enfants et tous ceux qu'elle rencontrera au cours de sa vie. Elle choisit également le chemin qu'elle devra suivre dans la vie pour parvenir à la rectification.
Toutes les personnes avec lesquelles elle partage sa vie ont été choisies dans ce but. L'âme est absolument certaine que c'est le meilleur plan possible pour elle et elle n'en doute pas.
Aucune âme ne descend avant d'avoir signé son approbation qui a à voir avec sa vie dans ce monde, y compris les personnes qui feront partie de cette vie.

-> Le rav Yéhochoua Alt ajoute :
Au moment de notre naissance, Hachem fait en sorte que chacun d'entre nous oublie ce contrat de vie que notre âme a signé. De ce fait, nous sommes en mesure de fonctionner avec une totale liberté de choix, et l'âme peut commencer son voyage unique alors qu'elle est enfermée dans un corps physique.
Bien que nous ne nous en souvenions plus, le simple fait d'être conscient que c'est le cas peut créer un profond changement dans notre perspective sur nous-mêmes et sur ceux qui nous entourent.

Bien que nous puissions nous plaindre de notre situation, la vérité est que [dans le monde de Vérité] c'est ce que nous voulions (ce qu'il y a de mieux pour nous) et non la situation des autres.
Comme le dit la guémara (Baba Métsia 38a) : "adam rotsé békav shélo" (le sens littéral est qu'on préfère un kav de sa propre plutôt que 9 de celle de son ami). Cela inclut la famille dans laquelle nous avons été élevés, nos traits de caractère naturels (positifs et négatifs), nos talents, nos forces et nos faiblesses.
Notre situation est parfaite pour nous car elle contient tout ce dont nous avons besoin pour notre voyage dans ce monde.
[combien il est alors dommage dans ce monde d'obscurité de se plaindre, d'atteindre constamment d'avoir certaines choses (extérieures à nous) avant d'être heureux, avant d'agir pour exploiter au mieux notre vie (ex: si seulement j'avais alors je ...).]

-> Rabbénou Bé'hayé (Ki Tétsé) nous dit que tous les êtres vivants ont été créés selon leurs propres désirs. [d'après la vision du monde de Vérité, et non celle faussée de notre monde. ]

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-> "Moché sortit tous les bâtons de devant Hachem et les exposa devant les Bné Israël : ils les regardèrent, et reprirent chaque homme son bâton" (Kora'h 17,24)

-> On peut avoir tendance à penser que l'herbe semble plus verte chez autrui, et on peut alors en venir à souffrir, à se refuser d'être heureux en appréciant ce que l'on a déjà.
Le Rachach enseigne que si chacun posait sur une place publique un sac empli de toutes ses richesses, ses misères et ses épreuves, et qu’il avait ensuite la possibilité de choisir le sac qu’il voudrait, alors chacun reprendrait finalement le sac qu’il venait de poser.

Selon le rabbi Bounim de Pschisha, on retrouve cette idée dans le verset ci-dessus, où finalement chacun repris son bâton personnel, et réalisa pleinement que son lot dans la vie est ce qu'il y a de meilleur pour lui.

Tout ce que l’on a et ce que l’on est, provient d’Hachem

+++ Tout ce que l'on a et ce que l'on est, provient d'Hachem :

"Kora’h fils de Kéhat fils de Lévi (se) prit (à part)" (Kora'h 16,1)

-> Le Divré Israël explique que l’expression "il prit", exprimant le détachement de Kora’h du peuple pour s’opposer à Moché, suggère également l’erreur qui entraîna ce dernier à accomplir une telle démarche : il pensa en effet que l’homme est en mesure de s’approprier (il prit) le pouvoir, sans comprendre que celui-ci appartient à Hachem et que c’est Lui qui nomme les dirigeants du peuple selon Sa volonté.

Le Divré Israël dit que c'est le sens de la guémara (Taanit 25a) qui enseigne : "Du Ciel, on lui donne, mais lui, ne prend rien" = du Ciel, on donne à l’homme ce qui est prévu pour lui, mais lui n’est pas en mesure de prendre ce qui ne lui a pas été octroyé, qu’il s’agisse d’un bien matériel ou d’un honneur quel qu’il soit.
En revanche, il recevra tout ce qui lui revient, en temps et en heure, car personne ne peut lui ravir ce qui est à lui, et Hachem accomplira largement ce qu’il a prévu pour chacun.

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-> Toutes les disputes et les dissensions entre les hommes prennent leur source dans un manque de émouna et de confiance en D.
[ rabbi Israël de Rouzhin ]

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-> Le rabbi Shlomke de Zhvil enseigne :
Un juif qui vit avec émouna ne vexe jamais personne et ne se vexe jamais de personne, que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel. Car il sait pertinemment que personne ne peut toucher à ce qui est réservé à autrui, ne fût-ce que d’un cheveu (guémara Yoma 38b), et personne n’est en mesure de donner quoi que ce soit à quiconque ou de le lui prendre si Hachem ne l’a pas décrété.
Dès lors, pourquoi ferait-il du mal à autrui (en représailles du préjudice qu’il lui aurait porté), alors que ce dernier ne lui a rien fait? De même, pourquoi lui en voudrait-il s’il ne lui a rien fait?
Car tout ce que l’autre lui "fait" n’est que le fruit de la parole Divine.

Celui qui agit de la sorte acquiert le bonheur ici-bas et pour le monde à venir.
Qu’on l’insulte ou, au contraire, qu’on le bénisse, qu’on lui nuise ou qu’on lui fasse faire un profit, qu’on lui prodigue un bien ou qu’on le lui ravisse, qu’on le loue ou qu’on le dénigre, le croyant véritable sait parfaitement que rien n’est le fait d’autrui.

+ En hébreu, quand une personne demande : "Comment allez-vous?", la réponse est "[ani] bé-seder" (tout est en ordre).
On peut remarquer que le mot "bé-seder" qui veut dire littéralement "en ordre", peut être interprété comme signifiant : "Tout ce qui se passe dans ma vie est en ordre et fait partie d’un plan directeur (ordonné par Hachem)."
[rav Yéhochoua Alt]

+ En célébrant [dans la difficulté] le fait que Hachem viendra [avec certitude] à notre secours, nous avons déjà fourni le remède.
[Baal Shem Tov - Kéter Chem Tov - Appendix 234]

+ Imaginez que le Créateur, dont la gloire remplit la terre, Lui et Sa présence sont continuellement avec vous. C'est la plus délicate de toutes les expériences.

Dites-vous : "Il est le Maître de tout ce qui se passe dans le monde. Il peut faire tout ce que je désire. Il n'y a donc aucun sens à ce que je mette ma confiance en autre chose qu'en Lui, qu'Il soit béni."

Réjouissez-vous constamment. Réfléchissez et croyez avec une foi totale que la Présence divine est [constamment] avec vous et vous protège ; que vous êtes lié au Créateur et que le Créateur est lié à vous, à chacun de vos membres et à chacune de vos facultés ; que votre attention est fixée sur le Créateur et que l'attention du Créateur est fixée sur vous.

Le Créateur peut faire ce qu'il veut. S'il le souhaitait, Il pourrait anéantir tous les mondes en un seul instant et les recréer tous en un seul instant. C'est en Lui que s'enracinent toute la bonté et tous les jugements sévères du monde. Car le courant de son énergie traverse chaque chose.

Et dites-vous : "Quant à moi, je ne m'appuie pas, ni je ne crains, quelqu'un ou quelque chose d'autre que Lui, béni soit-Il".
[Baal Chem Tov - Tsavaat haRivach 137]

+ Nous devons avoir à l'esprit que "le monde entier est plein de Sa gloire" (Yéchayahou 6,3) et que la Présence Divine (Chékhina) est toujours avec nous.
Hachem est le Maître de tout ce qui se passe dans le monde, et Il peut accomplir tout ce que l'on désire.
C'est pourquoi il ne faut se fier à rien d'autre qu'à D.
[Baal Chem Tov - Tsavaat haRivach 137]