Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"La fille de Pharaon embrassait et enlaçait Moché. Elle l'aimait comme si c'était son propre enfant ...
Moché était si beau que tout celui qui le voyait ne pouvait pas le quitter des yeux.
Pharaon embrassait et enlaçait Moché."
[midrach Chémot rabba 1,26]

=> Ceci montre à quel point Hachem gère tout dans le monde.
Pharaon pensait faire le maximum pour noyer le sauveur des juifs dans le Nil, mais au final il l'embrassait et l'enlaçait.
Hachem, tu es Unique!

Lorsqu'un homme ressent véritablement qu'il n'existe rien dans le monde en dehors d'Hachem, toute rigueur est adoucie grâce à la lumière de la émouna et il n'a même pas besoin de supplier ni de prier.
Grâce à la confiance et à la foi en Hachem, il bénéficie sur le champ de Sa bonté.
[rabbi Eïzik Safrin de Komarno - Zohar 'Haï (Vaéra)]

<--->

-> "Si dans le Ciel, on veut punir quelqu'un qui le mérite, on lui enlève sa confiance en D., car lorsqu'un homme a confiance en Hachem et dans Sa Providence, aucune force au monde ne peut lui nuire."
[Baal Chem Tov - rapporté par le Toldot Yossef (Michpatim)]

-> "Béni soit celui qui place sa confiance en Hachem et dont Hachem est son appui" (Yirmiyahou 17,7)
Le Sfat Emet (Térouma - תרל"ד) commente : le plus nous plaçons notre confiance en Hachem, le plus de bonnes choses nous arriveront.
Le bita'hon en lui-même amène de grandes délivrances sur une personne.

<--->

-> "Moché revint vers Hachem et Lui dit : "Hachem pourquoi as-Tu fait du mal à ce peuple et pourquoi m'as-Tu envoyé" (Chémot 5,22)

Le rabbi de Komarno explique que sous le poids écrasant de l'esclavage, la foi du peuple était affaiblie et dans ces conditions, les Bné Israël perdaient le mérite d'être délivrés.
Dès lors, si la émouna était absente, Moché demanda : "pourquoi m'as-Tu envoyé" en vain puisque sans émouna, ils ne pourront pas être délivrés.

La émouna est très précieuse pour Hachem ...
Nos ancêtres ont été délivrés d'Egypte parce qu'ils avaient de la émouna.

Comme il est écrit : "le peuple eut foi" (vayaamén aam - Chémot 4,31).
[midrach Yalkout Chimoni - 519]

Le rav Elimélé'h Biderman ajoute :
De même, chaque personne peut obtenir sa libération personnelle [à ses problèmes] lorsqu'elle a de la émouna et qu'elle est persuadée que toute situation dans laquelle elle peut se trouver, a été prévue et arrangée par Hachem.

<--------->

-> Le Maharal (Guévourot Hachem - chap.7) enseigne :
"Viens voir combien nos Sages vantent la émouna.
Au sujet de "vayaaminou b'Hachem ouvéMoché avdo", le midrach dit : par le mérite de la émouna, les Bné Israël ont eu l'esprit saint (roua'h hakodech) et ont pu dire la Chira (le chant lors de la traversée de la mer Rouge) ...
Les Bné Israël n'ont été libérés d'Egypte que par le mérite de la émouna, comme il est écrit : "le peuple eut émouna" (Chémot 4,31).
Avraham n'a pu être le pilier de notre peuple que par sa émouna puissante qui lui a fait mériter le titre de "tsour" (rocher - Yéchayahou 51) ou encore "arim" (montagnes - dans les bénédictions de Bil'am).
Car celui qui est fort en émouna a une existence forte dans ce monde-ci et dans le monde futur.
Par son immense émouna, Avraham a même permis à tout le peuple juifs d'exister.

La guémara (Shabbath 119b) dit : Celui qui répond Amen de toutes ses forces, on lui ouvre les portes du Gan Eden ...
[Le Maharal explique : ] Celui qui est en émouna, on lui ouvre les portes du Gan Eden déjà dans ce monde-ci, car il attire par sa grande émouna une stabilité qui lui donne "éden" (délices) et "sim'ha" (joie) en permanence.

Celui qui n'a pas de émouna, il est fragile devant le changement ; il s'attriste et s'affole devant chaque chose.
Celui qui répond Amen de toutes ses forces et fait confiance à Hachem de toutes ses forces mérite le Gan Eden déjà sur terre : il ressemble à un arbre planté sur un cour d'eau dont les racines sont profondes et puissantes, et c'est Hachem qui est sa source de vie."

<--------->

-> Tous ceux qui espèrent en Toi [Hachem] n'auront pas honte, seuls ceux qui se rebellent auront honte. (Téhilim 25)

-> Ceux qui espèrent en Hachem verront leurs forces se renouveler ; ils voleront comme les aigles, ils courront et ne seront pas fatigués. (Yéchayahou 40)

-> Hachem, aide-nous, fais-nous grâce car nous avons espéré en Toi. (Yéchayhou 33)

-> Voici Hachem tel que nous l'avons espéré ; réjouissons-nous de Sa délivrance. (Yéchayahou 25)

-> Devant Elokim, mon âme se tait car en Lui est mon espoir. (Téhilim 62)

-> Ne dis pas : je vais rendre le mal que l'on m'a fait, mais espère plutôt en Hachem et Il te délivrera. (Michlé 20)

-> Alors tu sauras que Je suis Hachem qui ne déçois jamais ceux qui espèrent en Moi (Yéchayahou 49).

"J'ai espéré en Toi [Hachem] et je n'ai pas eu honte" (Téhilim 25,1)
Grâce à sa émouna et à son bita'hon, une personne adoucit toute rigueur et la transforme en miséricorde.
[Yichma'h Moché - Vayichla'h 5]

<--->

-> "Lorsqu'un homme est heureux de la manière dont Hachem le conduit, qu'il a confiance que tout vient du Ciel et que tout est pour son bien, il peut par cette émouna bousculer les lois de la nature et faire en sorte que les choses se déroulent suivant sa propre volonté à l'instar du principe : "le tsadik décrète et Hachem accomplit" (tsadik gozer véHachem mékayém).
Telle est la force de la émouna!"
[Rabbi Moché de Kobrin]

<------------->

-> "éémanti ki adaber" (J'ai de la émouna car je parle - Téhilim 116,10)
Le rav Lévovitz explique que le fait de parler de la émouna amène sur nous de la émouna.

-> "Pour la émouna aussi, nous devons prier beaucoup afin de l'obtenir."
[Baal Chem Tov]

"Yaakov appela ses fils et leur dit : rassemblez-vous et je vous dévoilerai ce qui vous arrivera dans les temps futurs" (Vayé'hi 49,1)

-> La guémara (Pessa'him 56a) commente ainsi ce verset : "Yaakov voulut dévoiler la fin des temps à ses fils, mais la Présence Divine se retira de lui à ce moment."

-> Le Sfat Emet (Vayé'hi 5631) explique que Yaakov désira dévoiler à sa descendance que Hachem est présent même dans l'exil et que tout ce qui advient dans le monde est toujours dirigé par Lui, à la seule différence que Sa conduite est dissimulée.
Néanmoins, si l'on parvenait à ce niveau de compréhension, le décret de l'exil serait de fait annulé, car lorsque l'on voit Hachem à chaque étape de l'existence, l'exil n'existe plus.
Lorsque l'on prend conscience que tout n'est qu'un voile, la lumière Divine se révèle alors et la rigueur disparaît brusquement.

Pour cette raison, la Présence Divine se retira de Yaakov à cet instant, car Hachem désirait que les juifs traversent cet exil.
Néanmoins, le Zohar (part.1, 234b) témoigne que Yaakov dévoila bien ce qu'il désirait dévoiler mais de manière dissimulée.
D'après le Sfat Emet, la signification du Zohar est la suivante : il n'existe dans le monde aucune autre force que celle d'Hachem, mais celle-ci est dissimulée.
Cependant, grâce à la émouna, on peut percevoir la vérité quand bien même on ne peut la distinguer avec les yeux.
Lorsque les juifs se renforcent dans la croyance que rien n'arrive sans que cela n'émane d'une décision Divine, la "fin des temps", ce but ultime, se révèle et l'exil disparaît.

Il en est ainsi dans tous les domaines.
Un juif doit savoir que son sort est uniquement entre les mains d'Hachem et non dans celles des hommes, comme l'exprime le verset : "Ne craignez rien ... vous avez pensé de moi en mal et D. a pensé en bien" (Vayé'hi 50,19-20).

<--->

-> Le rav Elimélé'h Biderman enseigne :
Sachons une chose : accepter la conduite du Créateur avec amour et innocence constitue, en soi, une raison d’adoucir la rigueur Divine et de la transformer en bien.
On en trouve un exemple à propos du verset : "Yaakov fit venir ses fils et dit : "Rassemblez-vous et je vous révèlerai ce qui vous arrivera dans la suite des jours"." (Vayé'hi 49,1).

-> Le Toldot Yaakov Yossef (Parag.3) rapporte le verset du début de la paracha Vayé'hi : "Yaakov vécut dans le pays d’Egypte 17 ans", et fait remarquer que, comme on le sait, le nom "Yaakov" suggère la situation d’infériorité du patriarche (contrairement au nom "Israël"). En outre, la terre d’Egypte, elle aussi, évoque l’étroitesse (Mitsraïm, l’Egypte, est de la même racine que le mot "Metser", étroit).
Dès lors, cette double allusion à une descente spirituelle suscite une question : est-ce bien sur ces années que Yaakov passa en Egypte, qu’il convient d’écrire tout particulièrement que "Yaakov vécut"?

La réponse à cette question, écrit le Toldot Yaakov Yossef, est donnée par la suite elle-même du verset : "17 ans", 17 étant la valeur numérique du mot טוב (bien - tov) : puisque Yaakov accepta comme un bien et avec amour la manière dont Hachem le conduisit, fût-il sous son aspect de "Yaakov" (marquant la petitesse) et dans l’environnement étroit de l’Egypte, tout se transforma véritablement pour lui en bien.

Il existe une règle : lorsque nous pensons à Hachem, Hachem pense à nous.
Le plus nous pensons à Hachem, le plus la providence Divine (hachga'hat pratit) sera importante chez nous.
['Hatam Sofer - Chémot 3,14]

<--->

[à chaque instant Hachem prend soin du monde entier, même du plus petit détail, cependant il y a différents niveaux d'intervention Divine.
Plus nous nous souvenons d'Hachem, plus Hachem va intervenir dans notre vie.]

-> "Dans toutes tes voies, songe à lui, et il aplanira ta route" (Michlé 3,6 - bé'hol déra'héa daé'ou, véou yéyacher or'hotékha)
Le 'Hatam Sofer explique : "Si tu te souviens d'Hachem dans tout ce que tu fais, alors Hachem prendra soin de toi".

"Au commencement, Hachem créa le ciel et la terre" (Béréchit 1,1)
Le Yessod haAvoda explique que le monde a été créé pour les tsadikim qui se répètent constamment à eux-mêmes que Hachem a créé le monde (que : "Au commencement, Hachem créa ...").

=> En d'autres termes, Hachem a créé notre monde pour les juifs qui ont de la émouna.

-> L'acronyme de : "barou'h chéamar véaya aolam" (Béni soit Celui qui a parlé et le monde fut - ברוך שאמר והיה העולם) est : בשוה (équitablement - béchavé).
Le Baal Chem Tov explique que lorsque nous sommes persuadés que c'est Hachem qui dirige le monde (que absolument rien ne peut se passer sans qu'Il émette un décret), alors le bien et le mal sont équivalents (chavé - שוה), car lorsque nous avons conscience d'être constamment entre de bonnes mains (celle de papa Hachem), alors nous savons que tout est parfait.

[en ce sens la joie et la tranquillité sont les signes que notre émouna en Hachem est bonne, et à l'inverse si nous avons des inquiétudes sur le futur alors c'est que notre émouna est défectueuse, que nous ne sommes pas suffisamment persuadés que Hachem gère tout de la meilleure des façons possibles!]

<--->

-> La guématria de "vaét'hanan" (j'ai imploré [en prières] - ואתחנן) est la même que celle de : "chira" (un chant - שירה), soit 515.
La raison est qu'une personne doit tellement avoir confiance en Hachem, qu'elle en vient à chanter à Hachem, et ce même avant d'être délivré [de son problème].

[nos soucis prennent l'importance que nous voulons bien leur accorder. En leur exprimant à quel point Hachem est grand, alors toutes nos craintes deviennent tellement petites, voir insignifiantes.
Quoiqu'il puisse m'arriver, je n'ai rien à craindre, car c'est papa Hachem qui dirige tout pour mon bien ultime!]

Le bita'hon en Hachem est supérieur à toutes les louanges que nous pouvons dire à Hachem.
[Séfer ha'Ikarim - 4,49]

-> "Pour Toi, le silence est louange" (Téhilim 65,2)
Nous n'avons pas besoin de dire quelque chose. Lorsqu'en silence nous avons confiance en Hachem que tout se finira pour le bien, alors c'est une louange énorme.

De même, il est écrit : "Et moi j'espérerai toujours en Toi, et j’ajouterai [ainsi] encore à toutes tes louanges" (Téhilim 71,15).
[rav Elimélé'h Biderman]

[avec le bita'hon, chacun de nos actes peut devenir une louange à D.]

<--->

-> Lorsque quelqu'un a confiance en Hachem, son bita'hon va le sortir de l'enfer (guéhinam) ... les anges vont le prendre du guéhinam.
Le bita'hon purifie comme un mikvé, car le bita'hon élève une personne à un haut niveau où il n'y a pas de fautes ni d'imperfections ...
[Ram'hal - דרוש בענין הקיווי]

<--->

-> Le roua'h hakodech (l'esprit saint) repose sur une personne qui a du bita'hon.
Il reçoit un esprit courageux qui l'assure qu'Hachem va sûrement l'aider.
['Hazon Ich - Emouna ouBita'hon 2,7]

<--->

-> Lorsque quelqu'un vit avec émouna et bita'hon, Hachem va l'aider d'une manière qu'il n'aurait jamais imaginée.
[rabbi Pin'has de Koritz]

-> Le Alshich haKadoch dit qu'il y a différents niveaux de confiance en Hachem.
Lorsque quelqu'un a un bita'hon honnête et sincère, alors [grâce à cela] des miracles vont se produire pour lui.

<--->

-> "D'où viendra mon aide? Mon aide vient de Hachem qui a créé le ciel et la terre" (Téhilim 121,1-2)

Le 'Hatam Sofer explique que par moment nous n'avons pas de solution, et nous crions : "D'où viendra mon aide?" (méayin yavo ézri)
Il n'y a pas de solution logique.
Cependant, Hachem peut tout faire, Il peut nous sauver.
C'est "Hachem qui a créé le ciel et la terre", et ce à partir de rien (méayin).
=> Ainsi, si cela est nécessaire Hachem peut créé à partir de rien (yech méayin) et nous sauver de toute situation.

<--->

-> "Heureux est l’homme qui met sa confiance en Hachem, et [alors] D. sera son espoir!" (Yirmiyahou 17,7 – barou’h agéver achèr yivta’h b’Hachem -> véaya Hachem mivta’ho)

Cela signifie : Qui est la personne qui est bénie d’avoir confiance en Hachem?
"véaya Hachem mivta’ho" : or, nos Sages disent que le terme : "véaya" (ce sera – והיה), est un mot qui implique de la joie.

- Le Divré Israël écrit : "La joie et la sérénité sont les signes d'une foi authentique en Hachem".

- Le 'Hovot haLévavot (Chaar haBita'hon chap.1) écrit : "Le bita'hon signifie la tranquillité (ménou'hat anéfech). On compte [totalement] sur le fait que Hachem va faire ce qu'il y a de mieux pour nous".

- Le Séfer ha'Ikarim (4,49) écrit : "Il ne faut avoir aucun doute ... car Hachem peut nous sauver [de toute situation] et personne ne peut l'en empêcher ... Ton bita'hon doit être [sûr] comme quelqu'un qui attend que le matin arrive."
[de même que personne ne doute que le lendemain matin le soleil va se lever, de même nous ne devons avoir aucun doute que Hachem va nous aider!]

Le Séfer ha'Ikarim enseigne également : "Le bita'hon ne rend pas anxieux. Nous sommes joyeux. Nous ressentons maintenant la joie du futur. Cette forme de bita'hon est bonne."

<--->

-> "Cherche tes délices en Hachem, et Il t’accordera les demandes de ton cœur (Téhilim 37,4 - véit'anag al Hachem -> véyiten lé'ha mich'alot libé'ha)

Le rav Elimélé'h Biderman commente : Celui qui est certain que Hachem va l'aider, au point d'en arriver à trouver des "délices", à avoir du plaisir dans sa confiance en Hachem, alors le fait d'atteindre ce niveau de bita'hon va avoir pour conséquence que : " Il t’accordera les demandes de ton cœur".

"La chose principale est de toujours être fort dans sa confiance en Hachem, car un juif ne doit jamais perdre espoir.
Un juif doit constamment vivre avec du bita'hon. Il doit être persuadé que Hachem peut tout faire à toute personne, et rien n'est trop dur pour Lui, et pour Lui il n'est jamais trop tard.
Nous devons toujours avoir conscience que Hachem nous enverra certainement Son aide du Ciel.
["Même si une épée tranchante est posée en travers de sa gorge, il ne doit pas se retenir de prier [d'espérer qu'Hachem le sauve]" (guémara Béra’hot 10a)]
Avec une émouna authentique, nous ressentons de la joie dans les profondeurs de notre cœur, et notre émouna a le pouvoir de faire descendre des délivrances, des bénédictions, de la réfoua chéléma, ..."
[rabbi de Klausenbourg - dans une lettre]

<--->

-> Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm - chaar 3, chap.12) enseigne que si l'on fixe dans notre cœur que : ''Hachem est le D. véritable et qu'il n'existe aucune autre force au monde ni dans les mondes. Tout est rempli seulement de Son Unicité la plus simple", alors Hachem lui apportera la réussite, et de fait, toutes les forces et les volontés qui pesaient sur lui s'annuleront et ne pourront pas le moins du monde agir à son encontre.

[Plus Hachem est grand à nos yeux (même dans nos épreuves), plus nous Lui donnons les moyens de faire de grandes et belles choses dans notre vie!]

<--->

-> Comme il est bon de focaliser ses pensées sur le fait que tout ce qui peut arriver à l'homme ne vient que d'Hachem ... et que rien ne peut se produire sans Lui.
Tourner nos yeux vers Lui, amène des délivrances.
['Hazon Ich - Iguéret vol.3,5]

-> Il existe autre chose dans la confiance en Hachem : un esprit de sainteté repose sur celui qui a confiance en D. et cet esprit puissant lui annonce qu'Hachem lui viendra en aide.
['Hazon Ich- Emouna Vé Bita'hone 2,7)]

-> Le 'Hazon Ich dit également : "La délivrance survient à l'instant où l'homme ne voit plus aucun moyen naturel d'être délivré."
[à partir du moment où tu as abandonné tout espoir d'aide naturelle, normale, et que tu ne mises plus que sur Hachem, alors la délivrance à tes problèmes peut pleinement survenir.]

Celui qui fait confiance à Hachem pourra espérer, même au sommet de la souffrance, que l'obscurité dans laquelle il se trouve soit la raison de sa propre lumière.
[Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva 2,5]

<--->

-> Pourquoi Hachem a-t-il envoyé des souffrances pour Adam et 'Hava? Car les 2 étaient dans le Gan Eden, ils profitaient, se délectaient, dans un contexte de Torah et de mitsvot.
Et voici qu'Adam a décidé de désobéir à Hachem et de manger le fruit.
Il a pensé : "ce sera sûrement mieux pour moi lorsque j'aurai le libre arbitre".
Adam vivait au Gan Eden dans un contexte de délices et d'éclat de la splendeur d'Hachem, et pourtant il a remis en question les intentions d'Hachem à son sujet, pensant qu'il serait mieux pour lui d'avoir la connaissance du bien et du mal.
Adam a pensé : "Ce n'est sûrement pas pour mon Bien que je n'ai pas un plein libre arbitre (bé'hira)".

Hachem a décrété après sa faute : "Je t'ai donné du Gan Eden et tu te permets de Me suspecter et de remettre Mes intentions à ton sujet en question ; Je vais maintenant faire l'inverse : Je vais te mettre dans un monde difficile avec des épreuves et des souffrances et tu devras découvrir et révéler que Mes intentions sont bonnes à ton sujet et ce sera là la réparation (tikoun) de ta faute.

=> Il en ressort donc que lorsqu'un homme gère bien "les épines qu'il a dans le pied" (ses souffrances) et fait confiance à Hachem dans chaque situation, alors il répare justement la faute d'Adam et permet au monde d'arriver à sa perfection.
[rapporté dans le Néfech Yéhoudi]

=> Lorsque le soleil est au beau fixe, qu'il fait beau dans notre vie, nous ne remarquons pas une lumière forte allumée.
Par contre, pendant nos périodes noires/sombres, de notre vie, nous arrivons à distinguer très nettement une lumière allumée dans l'obscurité.
Lorsque tout va bien nous ne faisons pas très attention à Hachem (j'ai tout ce qu'il faut, je gère tout seul).
Par contre, lorsque nous souffrons nous nous tournons d'avantage de tout notre être vers Hachem, espérant qu'Il nous sorte de cette galère au plus vite.

Ainsi, plus l'obscurité est importante dans notre vie, plus nous pouvons parvenir à voir distinctement la lumière d'Hachem qui n'est que bonté infinie.
Nous mettons en pratique et au grand jour notre émouna, et nous renforçons notre conscience d'à quel point Hachem gère tout pour notre bien ultime.
Et ainsi : "l'obscurité dans laquelle il se trouve soit la raison de sa propre lumière."

<--->

-> "Tu aimeras Hachem de tout ton cœur, de toute ton âme
et de tous tes moyens".
Comment fait-on pour arriver à l'amour d'Hachem?

Lorsqu'un juif se sacrifie pour l'honneur d'Hachem alors il se rempliera tout naturellement de l'honneur et de kédoucha.
Plus il se mesure à une épreuve difficile plus cela entraînera en lui un renforcement de l'amour pour Hachem qu'il aura développé pour surmonté l'épreuve.
[Messekh ‘Hokhma - Vaét'hanan 6,5]

["l'obscurité dans laquelle il se trouve soit la raison de sa propre lumière" = nos difficultés permettent d'illuminer en nous un amour très fort pour Hachem, ce qui est la plus belle des choses! ]