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Une personne doit se dire : "Les mitsvot que je réalise sont très appréciées par Hachem, et Il prend énormément de plaisir de mes bonnes actions."

Le fait d'être humble concernant la réalisation de ses obligations religieuses, est une grave erreur.
En réalité, cela revient à renier la grandeur de D.

[Kédouchat Lévi]

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+ "L'âme a été assombrie et atténuée, à partir du moment où elle a été associée avec le corps dans ce monde."
[Ram'hal - Déré'h Hachem 3,12]

[ La splendeur de notre âme a été réduite avant notre naissance afin de pouvoir l'incorporer dans notre corps.
=> Ainsi, il faut faire attention à ne pas s'identifier à cela, mais plutôt à celle d'origine (notre âme = une partie de Hachem) qui correspond à ce que nous sommes réellement, sous peine de nous sous-estimer, ainsi que Hachem (par richochet).

En effet, plus nous avons conscience de notre réelle grandeur/lumière, plus nous pourrons alors éviter de descendre dans l'obscurité de ce monde (c'est pas fait pour nous!). ]

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-> "Pour éviter qu'un juif ne tombe totalement dans les forces du mal, et pour permettre une vie éternelle à tous, Hachem a attaché Son grand Nom à la chaîne du néfech, du roua'h et de la néchama (les 3 composants de l'âme) qui est en chacun de nous [Ses enfants, le peuple d'Israël]."
[Gaon de Vilna]

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-> "J'ai perdu toute ma famille, j'ai perdu absolument tout, mais je n'ai pas perdu Hachem!"

[Le rabbi de Klausenbourg - après avoir absolument tout perdu durant la 2e Guerre mondiale, dont sa femme et ses 11 enfants.
Il nous transmet en une phrase le secret du comment il a pu surmonter ses souffrances]

=> Il ne faut pas oublier que nous avons véritablement en nous une partie divine, qu'un juif ne peut jamais se débarrasser de D. (même si je perds tout, même si je suis au plus bas : il me reste Hachem!).
Combien la vie vaut la peine d'être vécue pour renforcer toujours davantage ce lien avec papa Hachem!

"Les tsadikim sont plus grands après leur mort que durant leur vie"
[guémara 'Houlin 7b]

=> On peut s'interroger : pourquoi y a-t-il en apparence autant de mauvaises choses qui se passent dans le monde, alors que nous avons des millions de juifs au Ciel qui prient pour nous?
Qu'en est-il des millions de morts dans d'atroces souffrances, des milliers d'énormes tsadikim, ... qui prient pour nous avec davantage de forces que de leur vivant!

-> Le Maguid de Mézéritch est apparu après sa mort au Noam Elimélé'h, et il lui a dit :
"Lorsque j'étais toujours en vie dans ce monde, je voyais les choses avec un regard humain. Tout apparaissait tellement angoissant et douloureux, et c'est pour cela que je pouvais prier pour devancer les décrets.

Mais maintenant que je suis dans le monde de Vérité, je peux voir que tout n'est que bonté.
Je peux constater à quel point Hachem est impliqué dans le monde, à quel point ce qui est négatif en apparence, n'est en réalité qu'un composant des plans Divins menant à notre bien ultime.

Ainsi, puisque depuis le monde de Vérité [où je suis pour l'éternité], je ne vois que des bontés de D., comment veux-tu que [je prie] pour annuler [ce qui est perçu à tord comme des décrets négatifs sur terre]? En effet, je retirais alors de la bonté aux juifs!"

[Ohel Elimélé'h]

"Une personne qui a véritablement confiance en Hachem, va recevoir sa subsistance sans souffrance, ni tristesse. A l'image de la pluie qui tombe du Ciel sans effort de notre part.

Par contre, si l'on manque le bita'hon, alors tout devient beaucoup plus difficile."

[Noam Elimélé'h - Béchala'h]

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-> "Le fait d'avoir du bita'hon permet d'empêcher [la réalisation] des pires décrets possibles."
[Shomer Emounim - Torat haBita'hon - chap.1]

-> "Fie-toi à Hachem pour [combler] tes besoins et aie confiance en Lui, et Il y pourvoira" (Téhilim 37,5)

=> Selon le roi David, le fait d'avoir confiance en D., nous assure d'avoir nos besoins comblés! ("Il y pourvoira").

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-> "Confie-toi en Hachem de tout cœur, mais ne te repose pas sur ton intelligence. Dans toutes tes voies, songe à lui, et Il aplanira ta route.
Ne te prends pas pour un sage : crains Hachem et fuis le mal ; ce sera la santé pour ton corps; une sève généreuse pour tes membres." (Michlé 3,5-8)

=> Selon le roi Salomon, les conséquences du bita'hon sont : "Hachem aplanira ta route ... ce sera la santé pour ton corps ; une sève généreuse pour tes membres."

+ "Louez Hachem, vous tous, ô peuples, glorifiez-le, vous toutes, ô nations! Car immense est sa bonté en notre faveur" (Téhilim 117,1-2)

-> Nos Sages (guémara Pessa'him 118b) demandent : Si Hachem est bon envers nous, pourquoi est-ce que les autres nations Lui chantent des louanges?

Et de répondre : uniquement elles sont au courant d'à quel point Hachem nous protège, en faisant échouer autant de tentatives d'attaque contre nous, sans que nous en soyons conscients.

"Lorsque Hachem parle à propos d'un juif, Il est envahi par de l'amour et de l'émotion."
[midrach Yalkout Chimoni - Yimiyahou 315]

Ce midrach compare ensuite la proximité du peuple juif avec Hachem, aux vêtements que l'on porte directement sur la peau, tandis que les autres nations ne sont mis qu'ensuite.

-> "[Israël est] Le peuple proche de Lui" (am kérovo - Téhilim 148,14)

-> "Vous serez mon trésor entre tous les peuples!" (Yitro 19,5)

Rachi commente : "Vous serez pour moi un trésor plus cher que les autres peuples.
Mais ne dites pas que vous seuls m’appartenez, et que je n’en ai pas d’autres que vous! Qu’ai-je d’autre qui puisse rendre évident l’amour que je vous porte?
"Car à moi est toute la terre". Mais à mes yeux et devant moi ils ne comptent pas."

[Hachem aime tellement fortement le peuple juif que cela rend quasi inexistant l'amour qu'il a envers tout autre peuple, toute autre créature (anges, animaux), l'univers entier, ...]

-> "mon trésor" = ségoula.
Le rabbi David de Leilov explique que la particularité du Ségol (voyelle qui a 3 points), est que quelque soit son sens, il reste toujours un Ségol.
De même, Hachem nous appelle : "am ségoula" = le peuple du "ségol", pour nous faire comprendre que même si le peuple juif se conduit mal (Lui faisant tourner la tête par son comportement), il reste toujours un Ségol pour Hachem, il reste toujours Son peuple adoré, Son "trésor plus cher que les autres peuples".

[de même que le ségol peut être tourné dans tout les sens, et il reste identique, de même en est-il pour l'essence du peuple juif : partout où il se trouve, quelles que soient les situations qu'il traverse, il reste le même, conserve son identité et subsiste éternellement.]

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-> Le mot : "ségoula", vient de : "ségol", qui est composé de 2 points en bas et d'un point en haut.
Ils représentent les 2 yeux et la bouche. [on doit inverser l'utilisation habituelle qu'on en fait, plein de notre animalité (égo), pour les réserver à la sainteté.]
Le message est : si tu gardes tes yeux et ta bouche, alors tu seras un "ségoula", un trésor spécial pour Hachem.

Comment est-ce qu'un mikvé purifie-t-il?
Le rabbi Shlomke dit que c'est parce que dans un mikvé on a nos yeux et notre bouche qui sont fermés, et cela purifie!

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-> "Vous serez pour Moi une סְגֻלָּה Ségoula entre tous les peuples" (Yitro 19,5)

-> Le Ibn Ezra commente : "Agréable et distingué, qu’on ne trouve nulle part ailleurs".
[à noter que le mot "Ségoula" rappelle le mot français "singulier"].

-> Cette distinction d’Israël d’entre les peuples, est aussi celle procurée par la Mila (circoncision), comme l’indique le Baal haTourim : les dernières lettres des mots: לִי סְגֻלָּה מִכָּל הָעַמִּים (li ségoula mikol aamim - "Vous serez pour Moi une Ségoula entre tous les peuples") forment le mot מילה (Mila).

-> Le mot Ségoula (סְגֻלָּה) s’apparente au mot Ségol (סגול), le nom de la voyelle formée de 3 points disposés en triangle et dont la pointe est dirigée vers le bas. Israël est donc appelé "Ségoula" en référence à l’enseignement de la guémara (Chabbath 88a) : "Loué soit le Miséricordieux, qui a donné une triple Torah (Torah, Néviim et Kétouvim) à un triple peuple".

-> On peur rapporter à ce propos, quelques précisions du Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) concernant la triple dimension du peuple juif (justifiant son appellation de "Ségoula") :
a) le peuple juif tire son origine des Patriarches : Avraham, Its’hak et Yaakov, qui sont au nombre de trois.
b) le peuple juif porte 3 noms : Yaakov (יעקב), Israël (ישראל) et Yéchouron (ישורון) [à noter que ces 3 noms commencent par la lettre Youd (י), qui s’apparente à un point, ainsi ces 3 Youd regroupés, forment-ils la voyelle "Ségol"] ;
c) l’âme d’un juif est constituée principalement de 3 composantes : le Néfech, le Roua’h et la Néchama.

[pour prolonger cette idée d'am ségoula : https://todahm.com/2020/03/23/quelques-privileges-provoques-par-le-don-de-la-torah ]

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+ Avoir conscience que Hachem est toujours avec nous => Plus facile d'accepter que tout est pour le meilleur :

-> Hachem affirme aux juifs : "Je suis toujours avec vous, et prêt à pourvoir à tous vos besoins."
[Rachi - Béchala'h 17,8]

-> "Dans toutes leurs souffrances, il [Hachem] a souffert avec eux (les juifs) ... il les a portés et soutenus pendant toute la durée des siècles" (Yéchayahou 63,9)

-> "Je ne craindrais aucun mal, car Tu es avec moi" (Téhilim 23,4)

=> Où que nous puissions être, quoiqu'il se passe dans notre vie, nous pouvons toujours trouver du réconfort à l'idée que Hachem est toujours avec nous.

Lorsque Moché répond : "Qui suis-je pour aller vers Pharaon et faire sortir d'Egypte les juifs?", D. ne lui répond pas : "Tu en as les capacités".
Mais, plutôt : "Je serai avec toi" (ki ééyé ima'h - Chémot 3,12).

Le 'Hozé de Lublin explique que Hachem lui signifiait : "Peu importe qu'elles sont tes capacités, puisque Je serai avec toi à chaque étape du chemin".

=> Dans notre vie également, plus nous avons conscience d'à quel point D. nous accompagne à tout moment, moins nous avons besoin d'explications à nos incompréhensions.

[on décharge sur Lui notre fardeau émotionnel, persuadé que tout est pour le bien, et que c'est seulement nos moyens de compréhension limités qui conduisent à nous inquiéter à tord!]

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-> Le Séfer Yad Yossef affirme que lorsque Hachem a dit à Avraham que les juifs souffriront en Egypte, Il lui a également montré combien bénéfique pour eux serait chaque minute d'esclavage.

C'est pour cela qu'à ce moment (brit ben habétarim), Avraham n'a émis aucune prière pour eux, car D. lui a clairement fait comprendre comment chaque gramme de souffrance était nécessaire pour recevoir le plus grand des cadeaux donné à l'humanité : la Torah.

-> "Le peuple chercha des sujets de récrimination ; c'était mal aux oreilles de Hachem" (Béaaloté'ha 11,1)

Dans le désert, les juifs se demandent : Que sommes-nous venus faire ici? Qu'allons-nous manger et boire?

Le Ramban vient nous en expliquer la faute : ils auraient dû suivre la volonté de Hachem pour eux avec joie et de bon cœur.
En effet, il est vrai qu'ils étaient dans une situation difficile, et effrayante [isolés en plein désert], mais cependant, ils auraient dû penser : "Si c'est l'endroit dans lequel Hachem souhaite que nous nous trouvions en ce moment, cela doit forcément être le meilleur pour nous, et c'est pourquoi nous l'acceptons avec joie!"

-> Le Or'hot Tsadikim (Chaar haSim'ha) écrit que celui qui a une émouna et un bita'hon total en Hachem, va toujours être heureux quoiqu'il puisse se passer, car il sait que Hachem est la cause de toute chose et qu'Il ne fait que ce qui est le mieux pour nous.

-> Selon le Ramban (introduction à Iyov), un des principes fondamentaux de la Torah est la émouna que Hachem est conscient, et impliqué dans les moindres détails de nos vies.
Le fait de dire qu'une chose est trop insignifiante ou futile pour que Hachem s'en occupe, est une négation de la Torah.

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-> "Alors s'ouvriront les yeux des aveugles" (Yéchayahou 35,5)

Le Ram'hal commente : dans le futur, Hachem ouvrira nos yeux, et nous aurons alors la capacité de voir que absolument tout ce qui s'est passé dans notre vie n'a été que pour le bien.
[il n'était pas possible de faire mieux!]

Alors se réalisera le Téhilim (126,2) : "notre bouche s'emplira de rire [car comment ai-je pu tellement me prendre la tête sur des choses qui était en réalité des bontés de D.], et notre langue de chants de joie [louant et remerciant Hachem pour Ses bontés à notre égard]."

-> "D. Tes lois sont justes et avec raison j'ai été affligé" (Téhilim 119,75)

-> "Son oeuvre est parfaite, car toutes Ses voies sont justice. D. de fidélité et sans iniquité, Il est juste et droit" [Moché rabbénou - Haazinou 32,4]

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-> Le Ben Ich 'Haï (guémara Taanit 21a) fait remarquer que le mot : "oï" (malheur - אוי) a la même valeur numérique que le mot : "tov" (bien - טוב).
[ce qui nous apparaît comme un malheur, est en réalité une bonté de Hachem, mais nous ne le comprendrons que dans le monde à venir.]

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-> "Si c'était moi, le Maître du monde, je ne changerais rigoureusement rien.
Je suis fermement persuadé que tout ce que fait D. est [ce qu'il y a de meilleur] pour le bien de l'homme. Ce sont nos défauts qui nous empêchent de percevoir la droiture de Ses voies."
[rabbi Lévi Its’hak de Berditchev]

-> Le 'Hafets 'Haïm disait : "Lorsqu'un malheur s'abat sur quelqu'un, on peut dire qu'il est amer ou douloureux, comme peut l'être un médicament au goût déplaisant, mais jamais qu'il est mauvais, car tout ce que fait D. est pour le bien."

-> Un jour, le 'Hafets 'Haïm répondit à quelqu'un se plaignant que sa vie pourrait être meilleure :
"Comment pouvez-vous être sûr que cela n'irait pas plus mal?
Hachem, Le Miséricordieux et Compatissant, sait mieux que vous ce qui est pour votre bien. Si Hachem a décidé de ne pas vous accorder plus que ce que vous avez, c'est sûrement parce qu'il sait que cela vaut mieux pour vous!"

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-> Rabbi Moché de Kobrin dit que lorsqu'une personne accepte [concrètement] que ce qui lui arrive est en réalité bon, puisque provenant de Hachem, alors elle réalise davantage que ne peut le faire un jeûne ou une souffrance.
En déclarant face à l'adversité : "gam zou létova" (cela aussi est pour le meilleur!), alors nous expions nos fautes de cette façon plutôt que par des souffrances.

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-> La guémara (Pessa'him 54b) rapporte 7 choses que Hachem nous cache : le jour de la mort, le jour de la consolation, ...

Rachi commente le "jour de la consolation" = c'est le moment où une personne sera soulagée de ses inquiétudes.

Lorsque nous appelons Hachem à l'aide, en croyant véritablement que personne et absolument rien d'autre que Lui peut nous venir en aide, alors nous recevons une aide Divine spéciale.

[Rabbénou Bé'hayé - Michpatim 22,22]

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-> Si quelqu'un traverse une période difficile, le seul fait d'avoir du bita'hon peut lui permettre de s'en sortir.
[Rabbénou Yona - Michlé chap.3]

-> La guémara (Moed Katan 28a) enseigne que 3 choses sont déterminées pour une personne avant sa naissance : sa durée de vie, le nombre de ses enfants, et combien d'argent elle aura.

Le Maharcha (fin de Nidda) écrit que même ces choses peuvent être modifier si une personne se tourne vers Hachem, en ne comptant que sur Son aide.

-> Si une personne se trouve dans des problèmes financiers, elle doit renforcer son bita'hon en Hachem. Cela va créer le conduit nécessaire pour que D. lui envoie l'abondance Divine (shéfa).
[Kad haKéma'h]

-> Même durant une période de famine, une personne qui a du bita'hon est certaine d'avoir ce dont elle a besoin.
['Hovot haLévavot - chaar haBita'hon]

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Le tuyau par lequel Hachem envoie les bénédictions dans ce monde, dépend d'à quel point nous comptons sur Lui pour de l'aide : le plus nous dépendons de Lui, le plus nous aurons de bénédictions.
[Rabbi Aharon Kotler - Michnat Aharon - maamar haBita'hon]

"Lorsqu'une personne se tient debout pour réciter la amida, pour ainsi dire, le bras droit d'Hachem l'enlace."

[midrach Chir haChirim rabba 2,19]

C'est pour cette raison, que la guémara (Béra'hot 21a) commente : "Si seulement nous pouvions prier toute la journée, car ainsi nous pourrions être constamment connectés à Hachem"

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-> Le 'Hafets 'Haïm enseigne que prier pour une autre personne est un moyen de réaliser la mitsva de témoigner de la bonté à son prochain.
[de plus : "Toute personne qui prie pour un besoin de son prochain, alors qu’elle en a elle-même besoin, se verra exaucée en 1er" - guémara Baba Kama 92a].

Après notre mort, nous aurons une vision claire de l'impact exceptionnel de toutes ces prières : combien de personnes se sont mariées grâce à nous, combien ont pu continuer à vivre, combien ont pu retrouver un travail, ...
[A l'inverse, on nous montrera ce qu'on aurait pu faire si l'on avait davantage prié (pour soi, pour d'autres), et cela pourra devenir une source de honte éternelle si l'on a de notre vivant négligé l'impact de nos prières!]

=> De même que durant notre prière Hachem nous enlace, de même nous pouvons décupler ce moment en y ajoutant d'autres frères juifs à cette étreinte familiale pleine d'union, d'amour et de joie!

"Hachem est encore plus présent à nos côtés que ne l'est notre propre ombre, car la nuit, celle-ci nous quitte!
Quant au Maître du monde, c'est 24 heures sur 24 qu'Il reste près de nous. En aucun cas et en aucune situation nous ne sommes seuls.
Peu importe ce que nous faisons et où nous allons, même si nous ne faisons pas ce qu'Hachem désire, la Présence divine est toujours à nos côtés.
Infailliblement, nous [les juifs] sommes toujours accompagnés."

[Rav Chimon Schwab]

"Nul ne cogne son doigt sur terre, sans que cela ait été décrété dans les Cieux."
[guémara ‘Houlin 7a]

-> "A chaque fois qu'une personne faute, elle crée une force du mal qui va revenir plus tard la punir.

Cela peut prendre la forme d'un objet inanimé, comme une pierre ou un arbre, qui va lui causer de la douleur ou un dommage physique.
Cela peut prendre la forme d'un animal, comme un chien méchant qui va l'effrayer, et cette peur va expier ses fautes."
[Shomer Emounim - maamar Hachga'ha - chap.12]

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-> Aucune créature, aussi bien humaine que animale, ne peut aider ou faire du mal à une autre personne, si cela n'a pas tout d'abord été décrété par Hachem.
['Hovot haLévavot - Chaar haBita'hon - chap.3]

-> Les gens qui pensent qu'un homme peut faire du mal sans que Hachem ne l'ai d'abord décrété, se trompent.
Certes, l'homme a le libre arbitre de vouloir et d'essayer de faire du mal/nuire, mais pour réellement accomplir son objectif cela est uniquement dans les mains de Hachem.
[Gaon de Vilna - Orot haGra p.301]

-> Un être humain n'a aucun contrôle sur sa capacité à nuire, comme il est dit : "D. est avec moi, je n'aurai pas peur, que pourrait me faire l'homme?" (Téhilim 118,6)
[Rabbénou Yona - Michlé chap.3]

-> La mort se trouve uniquement dans les mains de Hachem.
Si une personne est tuée, le meurtrier en a juste été l'émissaire (il devra rendre des comptes pour cela!), et s'il ne l'avait pas tuée, cette personne serait morte de toute façon.
[Rav Saadia Gaon - Emounot véDé'ot]
Le Séfer ha'Hinoukh (mitsva 241), le Réchit 'Hokhma (Chaar haAva chap.12), et le Séfer 'Harédim, développent la même idée.

-> La guémara Yérouchalmi (Chevi'it 9,1) rapporte que Rabbi Chimon Bar Yo'haï, lorsqu'il est sorti de la grotte, il a entendu une voix Divine disant : "Un oiseau ne peut pas être attrapé par un chasseur, sauf si Hachem l'a d'abord décrété".
Rabbi Chimon a conclu : "Si même un oiseau ne peut pas être attrapé sans que cela le soit décrété par Hachem, à combien plus forte raison pour une personne!"

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-> La guémara (Béra'hot 55a) nous avertit de ne pas marcher à proximité d'un mur qui est bancal.
[la Torah nous demande de faire attention à préserver notre vie.
Tout le monde, même une personne avec un niveau de bita'hon très élevé, sait qu'il ne faut pas traverser une route avec des voitures roulant à toute vitesse. En effet, nous devons prendre garde à notre vie, car pour ce qui est entre nos mains elle dépend de nous.]

"La peur de la mort ne provient que lorsqu'une personne a : un seul monde et plusieurs dieux.
Cependant, lorsque l'inverse est vrai : qu'une personne n'a qu'un seul D. et 2 mondes, alors la mort n'est pas si terrifiante."

[Rav Shalom Ber de Loubavitch]