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La confiance en D., c’est …

+ Le rav Avigdor Miller donne une définition du bita'hon (la confiance en D.) :
"Dans votre esprit, le tumulte intérieur n'a pas lieu d'être.
Lorsqu'un homme sait que D. dirige sa vie, il fait ce qu'il a à faire avec calme ..."

--> N'oublions pas les paroles du 'Hazon Ich :
"la confiance en D. (le bita'hon) ne signifie pas avoir confiance que D. nous accordera tout ce que l'on désire ; après tout, nous ne savons pas ce qui est réellement bon pour nous."

 

« Le seul et véritable ami, en ce monde-ci et dans l’autre monde, c’est D.

+ "Le seul et véritable ami, en ce monde-ci et dans l'autre monde, c'est D.


Il n'y a qu'un seul compagnon qui soit sûr, sans faille aucune, c'est l'Eternel.

Avec D., il n'y a qu'un seul autre compagnon qui puisse nous conseiller et nous guider, nous rendant capable de vivre en tant que peuple de D., c'est la Torah!

La Torah reflète le conseil secret de D., et nous procure les conseils apparents = les mitsvot = seules garantes de notre devenir."

Source : le Maharal de Prague dans son "Tiféret Israël" - adaptation

 

Au Ciel, on posera à chaque personne on pose une question lorsqu'elle s'élève après sa mort et se présente devant le tribunal céleste : : "T'es-tu conduit honnêtement ("bé'émouna") dans tes affaires?" (guémara Shabbath 31a).
Le sens simple de cette question est : "Avez-vous été honnête et fidèle (à Hachem) dans vos relations d'affaires dans la matérialité?"
Cependant, il y a beaucoup de gens qui ne pratiquent pas du tout les affaires économiques, et cette question doit donc avoir un autre sens. Il s'agit également de savoir si nous avons travaillé dur pour développer notre émouna (foi), tout comme un entrepreneur consacre toute son énergie au développement de son entreprise.
[Divré Ména'hem de Riminov - Likoutim]

[ la émouna ne vient pas facilement. Il faut constamment faire des efforts pour la développer et la garder vivante, pour rester de feu avec papa Hachem.]

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-> Le 'Hafets 'Haïm a comparé la emunah à une tasse d'eau dans de l'air glacial. Si nous continuons à la remuer, elle restera liquide. Sinon, elle gèlera.
De même, si une personne ne s'investit pas constamment dans le développement de sa émouna, celle-ci se figera rapidement et sera perdue, comme morte.

+ "Les jugements de D. sont vérité, ils sont justes ensemble" (Téhilim 19;10)

--> "Les jugements de D. sont équitables, en ce qu'ils sont justes envers chacun, et envers tous, même les membres de la famille de l'homme puni.
Le jugement de D. prend en compte aussi la douleur que les châtiments de D. vont leur causer."

[Rabbi Bounim de Pchis'ha]

"Plus de biens, plus de soucis" (Pirké Avot 2,8).
Il est prédestiné qu'une personne réussisse ou non dans les affaires (guémara Nidah 16b).
La seule chose qu'on peut ajouter à son effort supplémentaire est une plus grande inquiétude. En effet, aucun homme ne meurt en ayant atteint ne serait-ce que la moitié de ses objectifs matériels (midrach Kohélet). Par conséquent, plus on s'efforce d'acquérir des biens, plus on s'inquiète, car on ne se sentira jamais satisfait.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm]

Lorsqu'une personne prie pour la parnassa, elle fait partie de la catégorie de "ceux qui cherchent à se purifier" et ces personnes reçoivent l'aide Divine. Le fait de prier montre que l'on a de l'émouna et du bita'hon en Hachem. C'est pourquoi les portes de la parnassa s'ouvrent à celui qui fait la prière.
[ rabbi de Kobrin ]

+ "Confie ta destinée à Hachem ; confie-toi à Lui, et il agira" (gol al Hachem darké'ha, ouvéta'h alav, véou yaassé" - Téhilim 37,5)

-> Le Malbim explique que celui qui manque de bita'hon est incapable de s'engager dans un plan. Il courra ici et là, essayant autant de façons que possible de trouver une solution.
Mais celui qui a confiance en Hachem peut s'engager envers Lui. Il peut s'en tenir à un chemin et compter sur Lui pour agir à sa place.

+ "L'Homme doit avoir confiance en lui-même, et savoir qu'il est cher aux yeux de D."
(Rabbi Na'hman de Breslev)

En effet, si nous ne nous aimons pas, et ne nous soucions pas de nous-mêmes, nous ne pourrons jamais aimer, ni nous préoccuper de notre prochain!!
(Rabbanite Sarah Yossef - belle-fille du Rav Ovadia Yossef z"l)

+ Tout comme un homme doit croire en D., il doit aussi croire en lui-même (notre âme provient de D.).
Il doit se pencher sur ses propres qualités données par D., et les valoriser, afin de les exploiter au mieux, et ainsi remplir son propre rôle dans ce monde.
(Rabbi Tsadok de Lublin)

"Comme la biche aspire aux cours d'eau, ainsi mon âme aspire à toi Hachem"
[Téhilim 42,2
- kéayal taarog al afiké mayim, ken nafchi taarog élé’ha Elokim]

Le 112 …

+ Le 112 = le numéro de téléphone réservé aux appels d'urgence (au sein de l'UE).

Il est intéressant de noter que 112 = guématria du mot : yabok (בק'), dont chacune des lettres permet de former le passage des Téhilim (20;10) : "ya'anénou béyom kor'énou" = [et D.] nous répond le jour où nous L'invoquons.

Le 112 divin, un numéro à utiliser à longueur de journée sans modération!!!

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du Rav Ména'hem Berros (dans son "Pardess Ména'hem")