Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Si un juif n'a pas été vigilant, de son vivant, quant à ce que ses yeux regardaient et qu'il s'est autorisé à porter son regard sur ce que la Torah interdit, il doit savoir clairement que dans le monde futur il sera comme un aveugle et ne pourra contempler la lumière divine.
[...]
Nos Sages enseignent : si l'homme se sanctifie un peu, alors D. le sanctifie beaucoup ...
Lorsque Hachem voit qu'un homme fait un peu plier son yétser ara et tend légèrement vers la sainteté, Il lui envoie un abondant flux de sainteté.
[...]
Lorsque l'homme se sanctifie dans ce monde-ci, alors D. le sanctifie dans le monde futur : au moment où il monte au ciel et doit se tenir devant le trône divin, on le revêt des vêtements splendides et fastueux de la sainteté."

[le 'Hafets 'Haïm - Chmirat haLachon - 2e partie]

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-> Le 'Hafets 'Haïm ne portait pas de lunettes bien qu'il ait la vue basse, et il disait à ce sujet : "Que gagnerai-je à voir de loin?"

-> "Le roi David priait pour que ses yeux ne voient pas des choses vaines ...
Les pensées et les actes de l'homme sont influencés par ce que ses yeux voient, en bien ou en mal, car l’œil voit, le cœur désire et les membres commettent la faute.
[...]
A l'opposé, voir une bonne chose influence vers le bien, créé une envie de se calquer sur ce modèle ...
C'est la raison pour laquelle, en ce qui concerne l'accomplissement des mitsvot, nos Sages enjoignent : "C'est mon D. et je l'embellirai" (Béchala'h 15,2) : apporte un soin esthétique à leur réalisation, décore ta Soucca, procure-toi un beau Shofar, un beau Loulav, de beaux tsitsit, car tout ce qui ravit le regard influence la conduite de l'homme, en bien comme en mal."

[hé'Hafets 'Haïm 'hayav vépaolo]

"A propos de celui qui se retient de regarder le mal et ferme les yeux, Hachem dit : 'Celui-là m’appartient.' "

[midrach rabba rapporté par le Pélé Yoets - entrée Regard]

+ Par le fait de se préserver des rapports interdits, vos âmes auront l'envie de faire des mitsvot positives ...
Lorsque l'homme devient pur et saint, étant distinct nature des abominations, sa nature l'amènera toujours à appliquer et à faire les mitsvot. Le Roi David témoigne sur lui-même, qu'il s'était tellement raffiné que ses jambes le conduisaient instinctivement vers les lieux d'études (beit midrach) ...

Mais si vous agissez avec débauche, votre âme se rendra impure et vous ne pourrez réaliser aucune des mitsvot.
L'impureté qui provient de ces actes abominables fait résider sur chaque membre de l'homme une grande souillure et affaiblit ses forces.
Ainsi, il ne pourra pas se préserver de transgresser les interdits, l'impureté régnant sur chacun de ses membres. De même il aura des difficultés à faire les mitsvot. Quand bien même il réalisera quelques fois une mitsva, elle ne sera pas agréée par Hachem, car il agrée uniquement les mitsvot faites avec crainte et sainteté.
[Ohr ha'Haï haKadoch - Kédochim 18,14]

"Vous n'explorerez pas à la suite de votre cœur et à la suite de vos yeux, par lesquels vous vous égarez" (Chéla'h Lé'ha 15,39)

-> Rachi de commenter : "Le cœur et les yeux sont les explorateurs du corps et l'attirent vers la faute, le cœur convoite, les yeux voient puis le corps commet la faute"

-> D. nous dit : "Si tu Me donnes ton cœur et tes yeux, alors je saurai que tu es Mien"
[guémara Yérouchalmi Béra'hot 5,5]

-> "Le yétser hara n'a de contrôle que sur ce que les yeux regardent"
[guémara Sota 8a]

-> "Celui qui ferme les yeux pour ne pas voir le mal, celui-là habitera dans les hauteurs (proche de D.)"
[Yéchayahou 33,15-16]

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-> Il existe 2 types de mitsvot : faire (assé) ou ne pas faire quelque chose (lo ta'assé).

Nous avons trop tendance à sous valoriser l'importance des mitsvot de type : ne pas faire (pensant à tord que l'essentiel est dans le faire quelque chose selon la volonté de D.).
Mais en réalité, nous aurons plus de récompenses pour le fait de se retenir de faire une faute, que pour la réalisation d'une mitsva.

Un midrach (michna Ouktsin 3,12) enseigne que D. donnera à chacun des tsadikim : 310 "mondes" comme récompense.
Le Gaon de Vilna (Adéret Eliyahou - Béréchit) dit que 300 "mondes" sont donnés au tsadik car il s'est détourné du mal (sour méra), tandis que seulement 10 "mondes" lui seront donnés pour la réalisation de ses bonnes actions (assé tov).

Quel contraste!!

Il peut sembler plus facile de vibrer, de retirer de la spiritualité lorsque l'on accomplit une mitsva (fêter un yom tov, étudier une guémara passionnante, prier avec ferveur, ...), que de se priver de réaliser une action (un petit goût amer de frustration s'en retire, en opposition avec la joie résultant de l'action).

L'essence, la base d'un juif est le fait de se détourner, d'éviter le mal (sour méra).

N'oublions pas que le "sour méra" surpasse le "assé tov", et donne une récompense qui lui est 30 fois supérieure!

=> Ainsi, par exemple, en lien avec notre dvar Torah, ne négligeons pas et ne sous-estimons pas l'importance, l'impact, du fait de détourner son regard d'une vision interdite.

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-> Le Beis Avraham (Rabbi Avraham Weinberg) a dit lors d'une visite à Tibériade (il y a environ 80 ans) :
"Ne dites pas que les générations antérieures étaient beaucoup plus grandes que la nôtre.
[...]
De nos jours, lorsque nous marchons dans les rues et que nous préservons notre kédoucha (sainteté), nous sommes beaucoup plus grands que les générations passées."

Personne à part Hachem ne peut savoir ce que je vois, ce que je pense.
Ainsi, dans l'intimité de mon esprit, de ma maison, j'ai la possibilité d'agir de façon pure, entière avec D., lui témoignant que rien ne peut lui être caché (akol galouï léfané'ha).
Mon intériorité et mon extériorité sont identiques : tout propres!

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-> Rav Yossef, fils de Rabbi Yéhochoua ben Lévi a survécu à une mort clinique, et à son réveil, il a raconté ce qu'il a vu :
"J'ai vu le monde à l'envers : [les gens] qui sont élevés dans ce monde sont bas dans le monde à venir, et ceux qui sont bas dans ce monde, sont élevés dans le monde à venir"
[guémara Pessa'him 50a]

Il peut nous sembler qu'une personne est faible dans un domaine, mais on ne sait pas toute la lutte qu'elle a fait pour être à ce niveau.
Par exemple, dans la kédoucha, seul D. peut avoir conscience des sacrifices, des efforts que nous sommes prêt à concéder pour Lui rester fidèle.

Dans ce monde, devant les projecteurs, en public, certaines personnes ont des facilités pour faire le beau avec peu.
Mais, dans le monde à venir, la vérité éclatera, et nous verrons clairement comment chacun aura été prêt à souffrir pour exprimer son potentiel dans la réalité.
Les petits d'un jour, deviendront les géants de l'éternité.

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-> "Vous serez pour Moi un royaume de Cohanim et un peuple saint" (Yitro 19,6)

-> Nos Sages nous disent que nous faisons tous partie de la royauté : "Tous les juifs sont des princes".
[Michna Shabbath - chap.14 - kol Israël béné méla'him ém]

Qu'est-ce qu'un prince?
Une personne qui arrive à se maîtriser, à se contrôler : avec elle-même et avec autrui.

-> Le Kouzari (maamar 3) d'enseigner :
"Un prince doit contrôler ses sens, son mental et ses capacités physiques, comme il est écrit : "Celui qui domine ses passions est supérieur à un preneur de villes" (Michlé 16,32).
Il a le mérite de régner, car s'il était prince sur un pays, il serait le même qu'il est avec son corps.
Il a pris le contrôle de ses passions ..."

=> b"h, Tâchons de faire honneur à notre statut de princes, en préservant autant que possible notre kédoucha.

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-> "Afin que vous ne vous égariez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux" (v.15,39)

-> Le Chomer Emounim affirme que si un homme marchant dans la rue et confronté à une vision interdite se maîtrise et en détourne son regard, toutes ses prières seront exaucées, car ce sera un moment favorable dans le ciel.

[d'une certaine façon, on peut dire que regarder des choses interdites c'est s'égarer, car on avait alors une opportunité d'avoir toutes nos prières exaucées!]

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-> "Ne vous détournez pas après votre coeur ni après vos yeux" (Chéla'h Lé'ha 15,39)

-> Nos Sages expliquent : "Ne vous détournez pas après votre coeur : c'est l'hérésie, ni après vos yeux : c'est la
débauche".
=> Mais on peut se demander pourquoi avoir placé l'hérésie avant la débauche. Apparemment, l'envie de débauche est plus courant et plus puissant que le penchant à l'hérésie?

-> Le Saba de Kelm commente :
c'est que la Torah vient ici révéler que la racine de la débauche se trouve en fait dans l'hérésie. L'homme qui se laisse aller à ses envies et pulsions pour adopter un comportement immoral et faire tout ce qu'il a envie, la raison profonde de cette démarche, c'est la volonté de ne pas accepter l'Autorité Divine et s'y soumettre.
L'homme cherche à se libérer de tout joug et autorité, au point de hisser au plus haut le drapeau "des droits de l'homme", les droits à la liberté, d'être libre de faire ce que je veux, libre de ne pas me soumettre et me plier. Cela le poussera à chercher se libérer même du Joug de la Royauté Divine, qui exerce sur lui une contrainte et l'empêche de faire ce qu'il veut. Et c'est là que s'enracine toutes les fautes liées à la moralité.
=> En vérité, l'homme qui glisse à des comportements immoraux, plus que de chercher le plaisir que cela lui procure, c'est la recherche de sa liberté, de pouvoir faire ce qu'il souhaite sans contraintes, qu'il clame plus que tout. Et le monde actuel ne fait que le démontrer de jour en jour.

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-> Le Arizal (Drouché Tsitsit 7) nous révèle l’importance de regarder les tsitsit : "Sache que l’homme doit regarder les tsitsit à chaque instant, ainsi qu’il est écrit : ‘Vous le regarderez’. Cela est d’un grand profit pour l’âme, afin qu’aucune faute ne se présente s’il prend garde à cela ; il aura un grand profit".

-> Il semble que ces paroles soient la source des propos du ‘Hafets ‘Haïm (Chmirat Halachone 2,3) :
"Du sens simple du verset, il semble que la vue des tsitsit est d’un grand bénéfice afin d’être zélé dans les Commandements divins et de ne pas être détourné par les yeux. Aussi, ô combien est-il adéquat de les regarder plusieurs fois par jour, et particulièrement lorsqu’une pensée incorrecte survient ou bien une colère - il est très bien de regarder alors les tsitsit et le penchant éclatera".

-> Le rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si’hot Moussar - si’ha 44) enseigne :
Par le regard porté par tout homme sur les fils tékhélét des franges de son vêtement (tsitsit), dont la couleur bleu-azur ressemble à celle du Trône Divin, c'est comme si cet homme se tenait près du Trône de Gloire, reconnaissant ainsi son Créateur.
Ainsi, la vision a le pouvoir d'attacher non seulement à la chose observée, mais également à tout ce qui représente une ressemblance, ici par la couleur, à la chose observée.

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-> Le Séfer ha'Hinoukh (qui énumère toutes les mitsvot de la Torah) répertorie la défense "Vous n'irez pas après votre coeur et après vos yeux", comme étant la mitsva שפז (soit une valeur de 387).
Ce mot précède le שפח (soit 388), dont les lettres forment en commençant par la fin : חפש ('hoféch - les vacances).
Cela afin de suggérer que le préambule à la période des vacances est le renforcement dans la défense : "Vous n'irez pas après votre coeur et après vos yeux" (Chéla'h Lé'ha 15,39).
[rav Elimélé'h Biderman]

"La kédoucha préserve l'unité des mondes, et l'impureté est le fauteur de troubles qui sépare ceux qui sont proches"

[Rav Shlomo Wolbe]

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C'est ainsi, que la sainteté va nous permettre de nous lier avec D., tandis que l'impureté va venir faire écran, faire interférence dans notre relation d'intimité, de grande proximité avec Lui.
D. qui est si proche, nous paraît alors si loin ...

Préserver la kédoucha, c'est dire à D. : Je veux te sentir dans mes bras!!

Le racha et ses yeux

+ Le racha et ses yeux :

-> La Torah nous met en garde : "Ne vous égarez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux, qui vous entraînent à l'infidélité" (Bamidbar 15,39)

Le mot : "racha" (רשע) peut former : "shar ayin" (שר ע - les yeux vont dominer).
Une personne mauvaise (racha) laisse une totale liberté à ses yeux, sans chercher à les protéger.

Le mot : "Israël" (ישראל) permet de former : "li rosh" (לי ראש - j'ai une tête), indiquant le fait que j'ai un intellect qui va commander ce que je dois faire ou ne pas faire.
D'ailleurs, le mot : "roch" (ראש - tête) peut former : "shar aleph" (שר א - le Un, D. me domine).

=> Israël correspond ainsi à : "li shar aleph" (לי שר א).
Ma définition de ce qui est bien ou mal, ce que je peux faire ou ne pas faire, ... vient de la volonté de D., et est mise en place par ma tête, qui "tient la boutique".
A l'inverse, se tient le racha, qui se laisse aller selon ses envies.

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-> Reich Lakich dit : "Un regard porté sur une femme est pire que l'acte intime proprement dit" (guémara Yoma 74b)

Ailleurs, nos Sages affirment également que : "Penser à la faute est pire que la faute elle-même" (guémara Yoma 29a)

=> Nous sommes incapables de mesurer l'impact de nos pensées (c'est pas si grave! je n'ai presque rien fait de mal!).
Pourtant, nos Sages révèlent que dans ce domaine, l'imagination surpasse la réalité, son effet étant des plus destructeurs, et c'est notre manque de conscience de ce fait qui nous empêche de nous en éloigner totalement.

[la pensée étant plus facile et rapide à concevoir que la réalité, nous pouvons ainsi accomplir de très nombreuses fautes, qui sont plus graves que si on les avait réellement faites.
En plus d'éviter de telles pensées, nous devons nous habituer à tout de suite faire téchouva, et demander de l'aide à Hachem pour rester dans la sainteté.]

"Si les personnes qui se laissent librement aller à leurs envies, savaient à quel point les tsadikim éprouvent du plaisir, elles deviendraient des tsadikim du jour au lendemain"

[Rabbi Bounim de Pschicha]

Importance du regard & 3e Temple

+ Importance du regard & 3e Temple :

-> "Celui qui ferme les yeux pour ne pas se complaire au mal" (Yéchayahou 33,15)

La guémara (Makot 24a) dit que cela fait référence à la personne qui fait véritablement attention à ne pas regarder de vision interdite.

Quelle est la récompense de cette attitude?
La réponse est dans la suite du verset : "Celui-là habitera dans les hauteurs" (Yéchayahou 33,16).

-> Dans son commentaire sur cette guémara, le Taharat haKodech a écrit :
"Dans le futur, [une personne qui se protège de visions interdites,] ne va pas résider avec les personnes ordinaires, mais elle vivra dans les hauteurs les plus élevées du Ciel, avec les justes et les personnes saintes, sur lesquels le monde entier repose.
[...]
Pas tout le monde méritera de voir la reconstruction du Temple.
Seulement, une personne qui garde ses yeux, le pourra.
Non seulement, elle le verra, mais son âme, elle-même, ressentira sa rayonnante sainteté"

=> Chaque personne vivra la reconstruction du 3e Temple, proportionnellement aux efforts qu'elle aura fait pour préserver la sainteté de ses yeux.

Tout faire pour avoir des yeux purs, c'est se donner les moyens de pouvoir vivre la reconstruction du Temple dans toute sa splendeur.

"A chaque fois qu'une personne se prive d'un plaisir interdit de ce monde, afin d'être fidèle à la volonté de D. ; [il en résultera que plus tard,] au cours de sa vie, elle recevra un plaisir [d'intensité] similaire qui lui sera permis."

[le Steïpler - Karyana déIgarta - vol.I, lettre 15]

=> Mon cher yétser ara, je vais décliner mon envie de faire ta volonté, car cela va me permettre d'être fidèle à celle de D., en plus de vivre ce même kiff, dans le futur.
Ta voie n'est que perdante !!

Le Gaon de Vilna (Even Shéléma chap.2, part.10) dit en ce sens : "Tout plaisir interdit, qu'une personne qui ne se refuse rien, va profiter après beaucoup d'efforts, va arriver à une personne qui se contrôle, d'une façon permise et ce sans aucun effort."

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-> Le Steïpler promet 3 choses à celui qui garde sa brit :
1°/ Chaque plaisir qu'une personne va se refuser uniquement en raison du fait que la Torah l'interdit, alors [en plus du mérite énorme de cette mitsva "de ne pas faire"], elle va finalement recevoir ce même plaisir d'une façon permise.
2°/ Si on résiste à nos désirs interdits, alors on gagne une lumière sainte d'une grandeur inimaginable, et à ce moment même on est au niveau de Yossef haTsadik.
3°/ On mérite également une aide Divine dans tous nos efforts, un succès dans l'étude de la Torah, et une aide dans l'amélioration de notre caractère.

La force de la prière dans le domaine de la kédoucha

+ La force de la prière dans le domaine de la kédoucha :

-> "Toute personne est obligée de prier pour que D. la sauve du yétser ara"
[Séfer 'Harédim - Mitsvat Téchouva - chap.5]

-> "Ceux qui peinent dans la Torah lichma, sont sauvés de plusieurs fautes, mais néanmoins, ils ont besoin des prières, afin de supplier D. qu'Il les sauve de la faute.

Ainsi, il faut faire plein de prières, vider son cœur à D. avec des larmes et avec un esprit déchiré, afin qu'Il nous sauve du yétser ara
(prier du fond de son cœur : "D. désire notre cœur"- guémara Sanhédrin 106b).
[...]

Car il est difficile de combattre sa nature et son yétser ara, une bataille qui est sur de nombreux fronts, si D. ne venait pas à nous aider, comme le dit le roi David : "D'où me viendra le secours. Mon secours vient d'Hachem, qui a fait le ciel et la terre." (Téhilim 121,1-2)."
[Rabbi Yonathan Eibeschutz - Yaarot Dévach - par.II - derouch 1]

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-> "Un antidote contre la colère, les paroles vaines, le lachone hara et le fait de regarder ou de parler de sujets interdits, est la prière avant que l'épreuve n'arrive.
Une personne doit prier [en demandant à D. de la protéger de telle et de telle faute], encore et encore, du fond de son cœur, et D. l'aidera."
[...]
"Lorsqu'une personne prévoit d'aller dans la rue, elle doit prier et demander grâce à D., afin de ne pas trébucher, quelque soit la faute ou la pensée interdite."

[Rav 'Haïm de Volozhine - Keser Roch, 73 et 115]

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-> "Une fois que nous avons fait ceci [tourner notre cœur vers D., et utiliser notre bouche pour la Torah et la prière], nous pouvons être certain que D. va assurer la réussite de nos actions."

[Rav Tsadok haKohen de Lublin - Pri Tsadik - paracha Tazria]

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-> "Si une personne prie pour une chose qui va amener de la gloire à son Créateur, comme par exemple du succès dans l'étude de la Torah ou toute autre poursuite spirituelle, et que cette personne va vider son cœur, D. va écouter sa prière même si elle n'a pas de bonnes actions à son crédit."

[Séfer 'Hassidim, 131]

Pourquoi est-ce que nous souhaitons éviter des épreuves risquant de nous rendre impurs?
C'est parce qu'au fond de notre coeur, nous voulons sincèrement servir D., de la façon qui va nous permettre d'amener de la gloire à Son Nom (c'est mon D., et je veux le sanctifier!).

=> En demandant à D. d'être sauvé des attaques du yétser ara, nos prières sont garanties d'être acceptées par D., même si nous sommes dépourvus de mérites et de bonnes actions.

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-> "Une personne doit prier même 1 000 fois par jour, une courte prière, afin qu'elle soit sauvée de cette faute [d'avoir une semence en vain] et des mauvaises pensées.
Même si, une personne a prié un nombre de fois incalculable et qu'il lui semble que ses prières n'ont pas d'impact, elle ne doit absolument pas désespérer.
Elle doit savoir avec certitude, qu'au final, ses prières ne retourneront pas sans réponse, comme l'avenir le lui dira.
[...]

Bien qu'il semble à une personne que ses prières n'ont pas d'impact, elle ne doit pas se relâcher dans la prière, car en fin de compte, ses prières vont se réaliser.
Nos Sages nous disent que certaines prières s'accomplissent immédiatement, et pour d'autres, c'est seulement après un certain temps."

[le Steïpler - Karyana déIgarta - vol.I, 15 et 13]

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+ Bon à savoir :

Dans le domaine de la prière, nos Sages (guémara Baba Kamma 92a) nous enseignent l'astuce suivante :
"Toute personne qui prie pour un besoin de son prochain, alors qu'elle en a elle-même besoin, se verra exaucée en 1er".

Le rav Dessler (Michtav méEliyahou) nous dit que lorsque l'on prie pour un autre juif, notre prière a 1 000 fois plus de valeur (d'impact), que si on avait prié pour soi-même uniquement.