Si quelqu'un prive sa bouche de parole en s'abstenant de parler inutilement et en ne prononçant que des paroles saintes, il sera vraiment heureux.
[Noam Elimélé'h - Likouté Shoshana ]
=> le silence créé la joie!
Si quelqu'un prive sa bouche de parole en s'abstenant de parler inutilement et en ne prononçant que des paroles saintes, il sera vraiment heureux.
[Noam Elimélé'h - Likouté Shoshana ]
=> le silence créé la joie!
"Renforce-toi dans ton étude de la Torah et dirige constamment ton cœur vers la joie, car c'est par le biais de la joie que descendent les bénédictions du ciel"
['Hazon Ich - Kovets Iggros 'Hazon Ich 2,9]
+ Joie & Torah :
-> "Je me réjouis de [comprendre] Ta Torah comme quiconque trouve un grand trésor" (Téhilim 119,162)
-> Les ordonnances de D. sont droites, elles réjouissent le cœur" (Téhilim 19,9)
-> "Parce que tu n'auras pas servi Hachem, ton Dieu, avec joie et contentement de cœur" (Dévarim 28,47)
-> "La Torah et la prière doivent être faites dans la joie"
[michna Béroura]
-> La joie fait partie des 48 vertus permettant d'acquérir la Torah (Pirké Avot 6,6)
La joie n'est pas un luxe, mais une obligation, un composant central dans l'étude de la Torah.
-> "Un aspect essentiel de la mitsva d'étudier la Torah est le fait qu'une personne doit être joyeuse et enthousiaste dans son étude, car ce n'est que suite à cela que les mots de la Torah peuvent pénétrer dans son essence intérieure.
Car à partir du moment où une personne a goûté et a tiré du plaisir des mots de la Torah, elle devient connectée avec la Torah.
Dans le saint Zohar, il est rapporté que ni le yétser tov, ni le yétser ara ne peuvent grandir sans joie.
Le yétser tov se développe grâce à la joie pour la Torah, et le yétser ara ..."
[Avnei Nézer - Eglei Tal]
-> Le rav Salanter disait que le fait de ne pas éprouver de joie, d'émerveillement dans l'étude de la Torah, fait que la Torah reste extérieure à une personne.
-> "Etudier la Torah ne peut se faire qu'au travers la soif, car c'est uniquement une personne assoiffée de Torah qui peut en apprécier son importance"
[Rav Yits'hak Hutner]
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-> La tristesse résulte d'un échec de faire les mitsvot, d'étudier la Torah, et de prier avec kavana.
C'est le point d'entrée pour le yétser ara afin de séduire une personne à fauter.
[rabbi 'Haïm Vital]
+ La joie dans les mitsvot (2e partie) :
-> "Parce que la Torah est le trésor le plus précieux de D., nous devons nous réjouir d'avoir un cadeau si extraordinaire."
[Rav 'Haïm Volozhin - Roua'h 'Haïm]
-> "Rav Ayebou a dit : Lorsque que vous êtes debout et que vous priez, votre cœur doit être rempli de joie en raison du fait que vous priez l'Un et l'Unique, l'infiniment tout-puissant, D., qui est sans comparaison.
C'est ça la vraie joie : lorsque le cœur d'une personne est submergé de joie par le fait d'avoir mérité de servir D., qui n'a pas d'égal, de se plonger dans Sa Torah et d'accomplir Ses mitsvot, qui sont le summum du véritable accomplissement et de la perfection, et qui sont des mérites éternels."
[Midrach Chocher Tov 100 - sur "ivdou ét Hachem béSimcha"]
-> "L'essentiel du plaisir et de la joie réside dans le fait que l'on a mérité d'être capable de servir D., qui a tout créé.
Il est servi par toutes les créatures célestes, les Séraphim, les 'Hayot et les Ophanim.
Et néanmoins, D. a choisi le peuple juif, pour qu'il soit celui qui Le serve et Le vénère, et cela est en soi une source de plaisir intense pour nous."
[Rav Lévy Yits'hak de Berditchev - le Kédouchat Lévi]
-> "Le plus une personne mérite d'entrer profondément dans les chambres de la connaissance de la grandeur de D., le plus, il va grandir en joie, et son cœur va se réjouir en Lui."
[le Ram'hal - Messilat Yécharim - commentaire sur le Chir haChirim 1,4]
+ La joie dans les mitsvot :
-> "La joie qu'une personne doit avoir lorsqu'elle réalise une mitsva, et l'amour qu'elle doit ressentir vis-à-vis de D., qui lui a donné ces mitsvot, est un très grand avoda (service divin)"
[Rambam - Hilkhot Loulav - chap.8]
-> Rabbeinou Bachyé nous enseigne que la joie n'est pas uniquement la façon appropriée d'accomplir les mitsvot, c'est aussi une mitsva à part entière.
Ainsi, quelque soit la mitsva que nous réalisons, nous ne faisons pas, en réalité une, mais 2 mitsvot : la mitsva en elle-même, et en plus : la mitsva d'accomplir une mitsva dans la joie.
-> Le 'Hatam Sofer (Torat Moché - Pin'has) va plus loin en nous disant :
"Il est connu que la joie qu'une personne a, lorsqu'elle accomplit une mitsva, est plus importante que la mitsva elle-même.
De plus, la récompense qu'une personne aura, pour avoir eu une telle joie, est plus importante que la récompense pour avoir fait cette mitsva"
-> "La joie est une mitsva de la Torah qu'une personne est obligée d'accomplir pleinement, car c'est une part essentielle dans le service divin, et en vérité, elle (la joie) est plus importante que la mitsva elle-même"
[Rabbeinou Bachaye - Kad aKéma'h]
-> Rabbi Eleazar ben Moché Azikri a écrit dans son Séfer 'Harédim, que le niveau de connaissance et d'inspiration divine qu'a pu atteindre son maître, le Ari Zal, a été possible par le fait qu'il réalisait chaque mitsva avec une joie sans limite.
Dans ce livre, juste à la suite de cela, Rabbi Eleazar Azikri (se basant sur le verset Dévarim 28,47) a écrit :
"[la joie d'accomplir une mitsva est supérieure] à toutes les autres formes de plaisir du monde, et au bonheur d'acquérir tout l'or, les trésors inestimables, les pierres précieuses et les perles"
-> "La présence divine ne repose pas sur une personne que se soit par la tristesse, la paresse, ...mais plutôt par la joie d'une mitsva"
[guémara Shabbath 30b]
-> "Celui qui accomplit les mitsvot avec joie reçoit une récompense 1 000 fois supérieure à celui qui réalise les mitsvot avec le sentiment qu'elles sont un fardeau"
[le Or'hot Tsadikim - Chaar aSim'ha]
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-> "L'essentiel de l'accomplissement de toute la Torah est contenu dans un concept bref : L'homme doit réaliser les mitsvot avec joie."
[Rabbi Yonathan Eibschitz - Yaarot Dvach]
-> "Lorsque le cœur d'une personne déborde de joie dans sa confiance et sa foi en D., au plus au niveau de joie ... grâce à cette force et cette énergie, son âme va monter de plus en plus haut, [dépassant] tous les obstacles empêchant la réalisation des 613 mitsvot."
[le Tanya - chap.33]
-> Le Rabbi Aharon Roth (dans son Taharat haKodech) rapporte que selon le Baal Chem Tov la joie est un raccourci mis en place par D.
Ainsi, pour atteindre un objectif, une personne devrait normalement souffrir douloureusement et cela prendrait une longue période sur des années, pour y parvenir.
Ce même objectif pourrait être atteint beaucoup plus facilement et rapidement par le fait de servir D. dans la joie.
Le Rabbi de conclure : "La joie est un formidable raccourci qui permet à une personne d'atteindre beaucoup, avec peu d'efforts, dans un temps court".
-> "Les 613 mitsvot sont en réalité 613 façons de nous aider à nous lier à D.
La joie est un raccourci avantageux car il nous amène directement à atteindre cette proximité [avec D.]."
[le Zohar]
=> Par notre joie, nous témoignons de notre chance, de notre envie d'accomplir la volonté de notre Père Céleste, D., et nous permettons alors à chacun de nos actes de nous lier au maximum avec le Roi du monde.
D. je T'aime, comme le prouve ma fougue lorsque j'accomplis Ta volonté ...
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+ Bonus :
-> Le Chem miChmouel a fait un dvar Torah montrant le caractère fondamental d'être joyeux d'accomplir une mitsva.
On apprend dans la guémara (Moéd Katan 15b) qu'un "onèn" (une personne ayant perdu un parent proche), ne peut pas amener des korbanot (sacrifices) en son nom, au Temple.
En effet, la Torah utilise au sujet des korbanot le mot : chélamim (שלמים), qui est dérivé du mot : chalèm (שלם), qui signifie : entier ou complet, indiquant que le sacrifice ne peut être apporter que si la personne est dans un état de complétude, ce qui n'est pas le cas lorsqu'il a perdu un proche parent.
Pourquoi un onèn n'est pas considéré comme "complet/entier"?
Ce ne peut pas être en raison de la perte d'un proche parent, car sinon cela signifierait qu'il ne pourrait plus jamais amener de sacrifices.
Cependant la halakha est qu'il peut en amener une fois sa période de onèn terminée ...
On peut l'expliquer par le fait que le bon état d'une personne doit être celui de la joie, de l'allégresse et du bonheur, comme il est écrit dans les Téhilim (100,2) : "Servez D. avec joie, présentez-vous devant Lui avec des chants d’allégresse".
Lorsqu'une personne est onèn (elle a perdu un proche parent), que D. nous en préserve, elle est dans un état de mélancolie et de tristesse, et il lui manque la joie.
Il lui manque ainsi l'essence même d'une personne "complète" (שלם).
=> Seule une personne qui est pleinement dans la joie peut être caractérisée d'entière, de complète.
-> "D. nous a choisi parmi toutes les nations.
Comment est-il possible d'être triste?"-> "Cela vaut le coup pour l'âme de faire le voyage des mondes supérieurs jusqu'ici, et de souffrir pendant 80 ans, uniquement pour mettre les Téfilin, même une seule fois."
[le 'Hazon Ich]
Il y a environ 0.20% d'êtres humains qui sont juifs sur terre, et j'en fais partie => Quelle chance!!
[et si en plus, j'ai la chance, l'honneur, de faire partie de ceux qui pratiquent la religion, alors là .... Quelle chance de folie, j'ai!!! ]
-> "Si j'étais mort et que D. m'aurait dit qu'il m'est possible de revenir à la vie, imaginez à quel point je serais joyeux.Actuellement que je suis en vie, je dois ressentir cette même joie!"
[Rabbi Na'hum de Huradna - 'Hayé haMoussar]
-> "Quelle serait ma joie si j'obtenais une énorme somme d'argent?
Aucun montant d'argent, ne peut cependant être comparable à ce qui a le plus de valeur : la vie elle-même."
[Pélé Yoets - Sim'ha]
=> Il fait savoir prendre du recul et apprécier à sa juste valeur le fait d'être en vie, le fait d'être juif, ...
La vie est trop courte pour attendre d'en profiter véritablement !!
Lorsqu'une personne offre un visage lumineux ici bas, une Présence lumineuse l'éclaire d'en haut.
[II Zohar 184b ]
''Ne soyez pas trop stricts envers vous-mêmes car il s'agit d'une tactique du mauvais penchant pour vous rendre triste.
Même si une personne a commis une transgression, elle ne doit pas se décourager car cela lui ôtera la volonté de servir D.
Plutôt, elle doit être triste uniquement pour la transgression qu'elle a commise, et retrouver la joie en D. ''
[le Ba'al Chem Tov]
Il n'y a pas de bons et de mauvais moments ; il n'y a que des moments joyeux lorsqu'un juif choisit d'être bésim'hah, et des moments tristes lorsque nous ne voyons pas que tout arrive pour une raison.
Tout ce que nous vivons dans nos vies est le même volonté d'Hashem, cela dépend juste de la façon dont nous l'acceptons.
[Baal Chem Tov]
[en ce sens béSim'ha (joyeux) a les mêmes lettres que le mot "makhchava" (pensée). Notre joie est en nous, et dépend de notre façon d'aborder ce qui nous arrive dans la vie. ]
<--->
En réalité, aucun mal ne descend d'en-haut, et tout est uniquement du bien (ultime) ...
L'essence de la foi pour laquelle l'être humain a été créé : croire qu'il n'y a pas de lieu vide de d'Hachem ... Par conséquent, il faut avant tout être joyeux tout le temps. On doit véritablement vivre avec la foi en Hachem qui nous donne la vie et qui est bon pour nous à chaque instant.
Par conséquent, nos sages qui reconnaissent la Vérité s'éloignent du trait de caractère de la tristesse".
[Baal haTanya - Iguéret haKodech - chap.11]
"La lumière dont on bénéficie grâce aux mitsvot est proportionnelle à la joie que l'on éprouve lorsqu'on les accomplit."
[Rav 'Haïm Vital]
Le rav 'Haïm Vital (Chaar Roua'h haKodech) écrit :
"Lorsqu'un homme accomplit une mitsva, lorsqu'il étudie la Torah ou qu'il prie, il doit être joyeux, plus heureux encore que s'il trouvait plusieurs milliers de pièces d'or.
Comme cela ressort de ce passage (guémara Béra'hot 30b) où le Sage Abayé se tenait devant Rava dans le plus grand amusement, avant de lui dire qu'il s'apprêtait à mettre les téfilin."
[Quelle serait notre réaction si on gagnait des millions d'euros? Quelle est notre réaction en faisant une mitsva (ex: mettre les téfilin, se retenir de dire du lachon ara, ...)? ... ]
On peut aussi citer la guémara Béra'hot (9b) avec l'enseignement de Rav Brouna :
"Un beau jour, après avoir fait précéder sa prière de la mention de la délivrance (la bénédiction juste avant la amida : "Gaal Israël"), un sourire ne quitta plus son visage de toute la journée"
Le rav 'Haïm Vital de nous dire à son sujet : "Une preuve de la confiance qu'il plaçait dans le Créateur, plus encore que si la récompense qui l'attendait était posée devant lui".
=> Joie de la récompense, mais surtout joie d'être au plus proche de D., en faisant Sa volonté, joie de faire ce qu'il y a de mieux en cet instant, avec un sentiment zen de total confiance en D.
[cf.(b"h), l'article : Soyons fier de travailler pour D. : https://todahm.com/2015/08/10/soyons-fier-de-travailler-pour-d ]